Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
6. Memorandum Serviens für Lionne Münster 1645 November 26

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Memorandum Serviens für Lionne


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Münster 1645 November 26

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Konzept, z. T. eigenhändig: AE , CP All. 53 fol. 321–323’, 325, 324 = Druckvorlage.

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Antrag der Osnabrücker Stände auf Schleifung Philippsburgs und Benfelds; Rat zur Schleifung
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Benfelds. Negative Konsequenzen des Vorgehens der Generalstaaten gegen die katholische Reli-
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gion in Hulst. Gründe für den Widerstand Brandenburgs gegen die Überlassung Pommerns an
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Schweden. Umgang mit Bellezia. Unzufriedenheit der Offiziere in Deutschland. Verweis auf nr.
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3. Empfehlung, den weitreichenden Absichten der Schweden und Protestanten vorläufig nicht
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entgegenzutreten. Hinweis auf Beilage.

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Dans l’advis que les députez d’Oznabrug ont formé ilz se sont assez bien
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expliquez pour ce qui nous regarde excepté en l’article où il est parlé du raze-
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ment de Philisbourg et de Benfeld. Il y a apparence que le député de Stras-
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bourg

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Dr. Marcus Otto (1600–1674), 1640 Rat und Advokat der Stadt Straßburg, 1641 als Beob-
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achter auf dem Regensburger RT , 1645–1649 Vertreter Straßburgs auf dem WFK, 1653 auf
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dem Regensburger Reichstag ( ADB XXV S. 787–789 ; Walther S. 94).
a faict insérer cette demande tant pour l’intérest particulier de ladicte
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ville de Strasbourg que pour celluy de toute la religion protestante laquelle
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seroit en quelque sorte tenue en subjection par ces deux places, soit qu’elles
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demeurent au Roy ou qu’elles soient rendues à l’Empereur. Il y a apparence
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que pour conserver Philisbourg on sera peult-estre obligé d’abandonner la
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prétention qu’on avoit eue pour Benfeld affin de complaire aux estatz dans le
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poinct qui nous touche le moins, et tascher de les ramener pour nous favori-
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ser en la rétention de Philisbourg. La démolition des fortifications de Benfeld
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faira cesser les inconvénients qu’on avoit apréhendés s’il y fust demeuré gar-
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nison impériale après que les Suédois l’auront rendue, outre que ce rasement
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pourra estre fait en sorte si l’on veut qu’on pourra rétablir aisément les for-

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1
tifications quand l’ocasion le requerra, soit que les soupçons des Impériaux ou
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la conduite de la ville de Strasbourg nous y obligeassent par cy-après. Si l’on
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est contraint d’en passer par là on épargnera ce qu’il eust fallu donner aux
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Suédois pour avoir d’eux cette place.

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Negative Auswirkungen des – vertragswidrigen – Verbots der Ausübung der
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katholischen Religion in Hulst durch die Generalstaaten.

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L’intérest de Brandenbourg à la déclaration que ses ambassadeurs

27
Außer durch Johann VIII. Gf. von Sayn-Wittgenstein-Hohenstein (s. [ nr. 3 Anm. 39 ] ) war Kur-
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brandenburg in Osnabrück vertreten durch Johann Friedrich Fh. von Loben (1595–1667),
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1641/42 GR ( ADB XIX S. 39f. ; Becker S. 164); Dr. Johann Fromhold (1602–1653), 1637
30
Hof-, Kammergerichts- und Kriegsrat, 1652 Ges. Kurbrandenburgs auf dem RT zu Regens-
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burg ( NDB V S. 656 ), und Dr. Matthäus Wesenbeck (1600–1659), brandenburgischer Hof-,
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Kammergerichts- und Kriegsrat und pommerscher Vertreter im FR, 1649 Ges. auf dem Nürn-
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berger Exekutionstag ( ADB XLII S. 758–761 ; Becker S. 272). Wesenbeck kam für Dr. Pe-
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ter Fritze (1584–1648), der im August 1645 einen Schlaganfall erlitten hatte ( NDB V
S. 634f. ; Becker S. 164f.). In Münster vertraten Kurbrandenburg: Friedrich Fh. von Heiden,
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klevischer GR ( Becker S. 165 Anm. 137), und Dr. Johann Portmann, klevischer GR , Hofge-
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richts - und Landkanzleirat ( ebenda ).
ont faite à
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ceux de Suède sur le fait de la Poméranie

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Wittgenstein hatte den schwed. Ges. gegenüber erklärt, Brandenburg könne eine Abtretung
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Pommerns niemals hinnehmen (vgl. APW II B 2 nr. 258; UA XXIII S. 73f.).
met ceux-cy en grande peyne et
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aportera du retardement à la négotiation sur le point de la satisfaction parti-
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culière . Je sçay que le baron Oxestern a receu ordre de son père

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Axel Gustafsson Oxenstierna (1583–1654), seit 1612 schwed. Reichskanzler, 1645 in den Gra-
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fenstand erhoben ( SMK V S. 681–684).
d’éviter
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qu’on ne parle du mariage de cest électeur avec la reyne de Suède

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Christina von Schweden (1626–1689), 1632–1654 Kg.in, bis Dezember 1644 unter Vor-
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mundschaft eines Regentschaftsrats. Kf. Friedrich Wilhelm von Brandenburg, für den sie ur-
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sprünglich bestimmt war, war ihr Vetter.
et la lettre
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porte que se seroit une affaire très difficile. Je croy aussy que la cognoissance
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qu’en a eue Brandebourg est ce qui l’a obligé d’en faire parler hardyment aux
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Suédois, ayant jugé que les Suédois demandant la Poméranie pour leur satis-
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faction ne veullent pas l’avoir [par] mariage parce que s’ils avoient cette inten-
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tion ils demand[e]roient quelqu’autre province pour leur récompense. Nous
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faisons ce que nous pouvons pour empescher que cette mésintelligence ne
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passe plus avant. Il y a aparence que si Brandebourg estoit de retour dans sa
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demeure ordinaire de Berlin ses conseillers allemands luy donneroient de
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conseils plus modérés. Car sans doute les résolutions hardies qu’il a prises
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depuis peu luy sont inspirées par ses ministres de Prusse où il est depuis long-
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temps lesquels vraisemblablement sont eschauffés soubs main par le roy de
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Poloigne

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Władisław IV. Sigismund (1595–1648), seit 1632 Kg.
duquel ils dépendent beaucoup plus que du marquis de Brande-
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bourg , ledit roy ny celluy de Danemarc

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Christian IV. (1577–1648), 1588 Kg., 1596 volljährig.
ne pouvant apreuver que les Suédois
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s’agrandissent si fort dans leur voysinage et principalement par l’acquisition
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de la Poméranie.

[p. 24] [scan. 106]


1
Bellezia

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Dr. Gian Francesco Bellezia (1602–1672), savoyischer Staatsrat, 1645–1646 Ges. Savoyens
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auf dem WFK, 1652 Hofkammerpräsident ( DBI VII S. 634–637).
hat vor ein paar Tagen um ein Gespräch mit Boulanger

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Joseph Boulanger (gest. 1663), kgl. Notar, Rat und erster Sekretär Longuevilles ( DWettstein
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S. 295); Nachfolger von Brasset als Sekretär der frz. Gesandtschaft ( APW II B 2 S. 115
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Anm. 3).
angesucht, und
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da Longueville und d’Avaux nichts dagegen hatten, wollte ich nicht wieder als
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einziger widersprechen, denn da ich seit einiger Zeit gemerkt habe, qu’on a voulu
4
faire croire à monsieur de Longueville que je me fais trop de feste, et que
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mesme il m’a paru qu’on luy a donné quelque jalousie que j’agis trop et que
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j’escrips à la cour secrettement, j’évite aultant que je puis de luy desplaire en
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chose du monde. C’est un très bon prince, mais il croid un peu le dernier qui
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luy parle.

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Sy avant cette conférence de Boulanger et de Belletia j’eusse sceu ce que j’ ap-
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pris hyer de l’ambassadeur de Savoye

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Claude Jérôme de Chabod (getauft 1583–1659), 1635 marquis de Saint-Maurice, Kammer-
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herr
des Hg.s von Savoyen, Ges. in Frk. und England, grand-maître de l’artillerie, capitaine
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des gardes und Staatsminister ( APW II C 2 S. 498 Anm. 3).
que Madame

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Christine von Frk. (1606–1663), Tochter Kg. Heinrichs IV.; nach dem Tod Hg. Viktor Ama-
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deus ’ I. von Savoyen (1585–1637) führte sie die Regentschaft für ihren minderjährigen Sohn
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Karl Emanuel II. (1634–1675) ( Isenburg NF II T 195).
a escript à Belletia une
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lettre hardie qui luy ordonne de continuer à faire sa charge, je m’y serois
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ouvertement opposé voyant bien aujourd’huy que Belletia n’a faict cette visite
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que pour avoir subjet d’escrire en Piedmont qu’il négotie suivant ce qu’on luy
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a ordonné. Sy l’on juge à propos à la cour de nous escripre quelque chose
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là-dessus, il fauldra prendre prétexte sur ce que Belletia aura escript en Pied-
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mont et à l’ambassadeur de Savoye qui est à Paris

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Filiberto Scaglia (gest. 1658), gen. abate di Verrua, seit 1643 savoyischer Ges. in Paris ( Cla-
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retta
II S. 358f.).
de cette conférence.

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Unzufriedenheit der Offiziere unserer alten Truppen in Deutschland; Notwendig-
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keit , etwas für sie zu tun.

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Einige Punkte dieses Memorandums sind durch nr. 3 überholt.

20
Il y a grand subjet de croire que les Suédois et les protestans ont des liaisons
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entre eux et peult-estre mesme des desseins que nous ne sçavons pas. Plu-
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sieurs circonstances font juger que les uns et les aultres inclinent à faire une
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guerre de religion dans l’Allemagne s’ilz n’obtiennent par le traicté ce qu’ilz
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demandent. Nous voyons tous les jours plus clairement que l’Empereur craint
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cette résolution, et que la crainte qu’il en a luy faict accorder facilement la
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pluspart des choses que les aultres prétendent. C’est pourquoy nous sommes
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obligez de nous y conduire avec très grande retenue de peur que noz amis ne
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treuvent plus de fermeté et de contradiction en nous qu’aux Impériaux. Sy les
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résolutions alloient trop avant nous aurions tousjours assez de moyen pour
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nous en détacher, et peult-estre mesmes d’y apporter du changement, noz
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traictez d’alliance estans contraires. Cependant il me semble qu’il n’y a point

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1
de mal que les protestans parlent hardiement et que l’Empereur ayt beaucoup
2
d’appréhention des desseins qu’ilz peuvent faire affin qu’il ayt besoin de nous
3
pour les ramener, et que la nécessité qu’il en aura le rende plus facile à ce que
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nous prétendons pour la satisfaction particulière de la France. Sy dans ce
5
commencement nous ne laschions un peu la bride aux protestans pour leur
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laisser désirer des choses qui les touchent sensiblement, qu’ilz cognoissent
7
très bien ne pouvoir obtenir sy nous n’y sommes favorables, il seroit à crain-
8
dre qu’ilz ne se joignissent aisément à l’Empereur contre noz prétentions,
9
estant certain quoyque nous taschions d’y faire remarquer leur intérest, qu’ilz
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ne se porteront qu’à regret à nous ayder pour nostre récompence, et par la
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nécessité ou l’espérance d’estre assistez de nous en d’aultres choses ausquelles
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néantmoins nous nous garderons bien de nous engager le moins du monde.
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Sy Son Eminence n’avoit pas loysir de veoir les aultres articles de ce mémoire
14
je vous

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Hugues de Lionne (1611–1671), Neffe Abel Serviens, seit 1643 Sekretär Mazarins ( Valfrey
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S. IX–XCVI).
suplie de luy faire veoir celluy-cy parce que le point le plus impor-
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tant de toute cette négotiation est la conduicte que nous avons à tenir avec les
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protestans pour en estre aydez dans noz intérestz particuliers sans les ayder
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aux choses qui vont le moins du monde contre la religion. Je dis cecy parce
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que je ne voy personne par deçà qui en cette matière n’aille ou trop avant ou
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trop peu, excepté monsieur de Longueville qui s’y conduict admirablement.
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Il seroit peult-estre bien à craindre que le mesme n’arivast dans le conseil du
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Roy sy la prudence et l’authorité de Son Eminence n’y apportoit du tempéra-
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ment . Monsieur de Longueville recognoist très bien les faultes qui ont esté
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faictes cy-devant sur ce subjet et y remédie fort sagement, selon les expédiens
24
que nous en prenons ensemble, monsieur d’Avaux est assez souvent tondu
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dans ses oppinions et ne nous oze plus faire passer pour demy-haerétiques.
26
Pour conclusion je tiens qu’il nous est avantageux que chacun praetende
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beaucoup, mesme injustement, affin qu’on treuve moins à dire à nostre prae-
28
tention qui est grande, néantmoins comme ell’est encor plus raisonable que
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toutes les autres à cause que le Roy est le plus puissant dans le parti, qu’il a
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plus dépensé dans [la] guerre et qu’il ne veut profiter qu’aux despens de son
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ennemy sans blesser aucunement les droitz de l’Empyre, quand nous aurons
32
nostre compte sur nos intérests particuliers il ne sera pas malaisé de ramener
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les autres par la raison, nous y aurons mesme plus de facilité s’ils ont fait des
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demandes déraisonables.

35
Je vous envoye un mémoire sur l’affaire de Bavières affin que sy l’on entre en
36
conférence avec monsieur le nonce vous le puissiez instruire de noz raisons et
37
de tout ce qui s’est passé, et j’ay adjousté au commencement que c’est pour
38
vostre instruction particulière affin que s’il estoit veu on ne croye pas que
39
j’escrips d’affaires en particulier à Son Eminence, et j’adjousteray désormais la
40
mesme chose à tous les mémoires que je vous envoyeray.

[p. 26] [scan. 108]


1
Beilage in AE , CP All. 53:


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fol. 311–311’, 320, 312–319’: Memorandum Serviens zu den französisch-bayerischen Sonderver-
3
handlungen
, Bezeichnung im Bandregister fol. 15’:
Remarques faites par monsieur Servien sur
4
les lettres du duc de Bavière à monsieur le nonce = Widerlegung der Einwände und Beschwer-
5
den
Bayerns gegen die französische Verhandlungsführung, 1645 November 25, unvollständiges
6
Konzept, z. T. eigenhändig.

Dokumente