Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
257. Mazarin an Longueville Paris 1645 November 11

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Mazarin an Longueville


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Paris 1645 November 11

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Kopie: AE , CP All. 53 fol. 203–206 = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 45 fol. 128.

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Ankündigung der Zusatzinstruktion; Empfangsbestätigung. Zurückweisung spanischer Angebote
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durch den Prinzen von Oranien, Anweisung zur Information der Mediatoren über die
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Bündnistreue französischer Verbündeter und über die geringe Friedensbereitschaft der Spanier.
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PS: Bedeutung der Bekanntmachung der spanischen Absichten auf Partikularabkommen;
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Aussicht auf ein Einlenken der Mediatoren in der Frage des Titels für Longueville.

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Estant sur le point de vous dépescher un exprès pour vous porter le
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mémoire du Roy contenant amplement les dernières résolutions de Sa
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Majesté pour la paix

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Zusatzinstruktion vom 23. November 1645 (nr. 267).
, comme j’ay promis par ma dépesche précédente

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nr. 250.
,
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lequel arrivera plus tost je m’asseure à Munster que cet ordinaire, je ne vous
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fais ces lignes que pour vous accuser la réception de vostre dernière
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dépesche du 2 e

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Die Datumsangabe kann nicht zutreffen; gemeint ist vermutlich nr. 248.
du passé et pour vous remercier des nouvelles marques

[p. 833] [scan. 881]


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qu’elle contient de vostre affection, dont je vous prie de croire que vous ne
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favoriserez jamais personne qui en ayt plus de reconnoissance, et qui y
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corresponde avec plus de sincérité que moy.

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Vous trouverez cy-jointes les copies d’une lettre que monsieur le prince
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d’Orange m’a adressée qu’avoit escrite un Capucin de Bruxelles, et de la
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réponce, qu’il a faite

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Vgl. S. 819 Anm. 1.
. C’est un nouveau tesmoignage de la franchise de son
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procéder, et du peu de disposition que les ennemis trouvent à luy faire
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prester l’oreille à aucune proposition apparemment avantageuse, dont ils
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prétendroient l’esblouir, puisqu’il ne les a pas plus tost receues qu’il m’en
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donne part. Vous en pourrez toucher un mot aux médiateurs et sans leur
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faire voir lesdites lettres leur dire que nous avons des preuves si certaines et
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si positives de la fermeté de tous nos alliez à demeurer dans une union
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inviolable avec nous, que les ennemis doivent estre détrompez une fois
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pour toutes, que tous leurs efforts puissent jamais l’esbranler et s’asseurer
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qu’ils ne serviront qu’à l’affermir davantage et à leur donner de la
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confusion. Vous leur ferez aussy comprendre en mesme temps combien les
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Espagnols tesmoignent peu de désir de conclure un accommodement, à
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moins que d’y estre réduits par une nécessité absolue, puisqu’ils se servent
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de moyens qui y sont directement contraires, et qu’ils employent toutte
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leur industrie et leur artifice pour donner de la division entre nous et nos
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confédérez dans la créance, que s’ils nous avoient une fois désunis, ils
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pourroient dans la continuation de la guerre réparer les dommages qu’elle
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leur a causé jusques icy, et au contraire la candeur des intentions de Leurs
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Majestez qui sacrifient volontiers au repos de la chrestienté tous les
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avantages qu’avec certitude morale elle pouroit à l’avenir espérer par ses
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armes. C’est ce que je ne doute point, Monsieur, que vous et messieurs vos
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collègues ne sçachiez très bien leur insinuer et me remettant du surplus à ce
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que vous pourra ordonner l’extraordinaire … PS: J’ajouste à ce que dessus
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qu’il nous sera extrêmement avantageux d’imprimer dans l’esprit des
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ministres qui sont assemblez pour la paix que les Espagnols ont toutes leurs
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pensées portées à en conclure quelque particulière avec nos alliez, afin
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d’avoir par là moyen de continuer la guerre avec plus d’espérance de bon
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succez, et ayant de quoy faire toucher au doigt les avances que nous faisons,
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il n’en faut perdre aucune occasion, afin qu’un chacun demeure persuadé
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avec quels différens desseins nous travaillons nos ennemis et nous, je crois
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qu’il ne seroit que trop bon pour divers respects de répéter tousjours tout
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cecy. Néantmoins je me remets entièrement à tout ce que vous et messieurs
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vos collègues jugerez plus à propos.

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Ich bin bei dem Botschafter Venedigs wegen Ihres Titels vorstellig geworden. Er
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hat versprochen, in Ihrem Sinne an Contarini zu schreiben. Vielleicht gibt auch
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Chigi in dieser Sache bald nach.


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Beilage [fehlt].

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