Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
236. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Fontainebleau 1645 Oktober 14

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Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien


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Fontainebleau 1645 Oktober 14

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Kopien: AE , CP All. 54 fol. 306–308 = Druckvorlage; AE , CP All. 53 fol. 87–88; AE , CP
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All. 56 fol. 127–128’. Konzept Briennes: AE , CP All. 56 fol. 129–129’. Druck: Nég. secr. II, 2
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S. 172–173; Gärtner VI S. 448–453.

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Responsion der kaiserlichen Gesandten auf die Proposition II der Kronen: deutliches Bemühen des
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Kaisers um den Ausgleich mit den Reichsständen, Aufrechterhalten des Anspruches auf
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Ratifikation durch die französischen Stände, Offenhalten der Satisfaktion der Kronen. Warten
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auf den Eingang weiterer Instruktionen des bayerischen Kurfürsten zur Fortführung der
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Verhandlungen. Aushebungen. Befragung des Gouverneurs von Mainz über mögliche Maßnah-
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men gegen den Kurfürsten. Lob des Einsatzes für die Zulassung Hessen-Kassels zu den
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reichsständischen Beratungen. Stellungnahme zu der kaiserlichen Antwort auf die Proposition
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II. Angebliche Behinderung des Feldzuges des Prinzen von Oranien durch das französische
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Kooperationsverlangen; Beschluß der Generalstaaten zur Abschickung ihrer Gesandten; Wider-
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stand des Prinzen von Oranien gegen spanische Verhandlungsangebote. England.

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Vostre despêche du 3 du courant qui me fut rendue le 11 e par le
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gentilhomme que vous avés despêché au lieu de nous rassasier n’a fait
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qu’augmenter nostre appétit et nous donner de l’impatience pour celle qui
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la doit suivre

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Das nächste Schreiben der Gesandten war nr. 234.
parce que nous désirons de voir vos sentimens, ceux des

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Suédois et des autres alliés sur les responces mises au jour par les Impériaux
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aux propositions par vous et les Suédois avancées. De gros en gros je vous
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puis dire qu’ayant dévoré ces escritz, je me suis apperceu que l’Empereur
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essaie de joindre à ses sentimens les électeurs et flatte volontiers tous les
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membres de l’Empire en promettant l’observation des bulles, usages et
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coustumes receues en iceluy et évite de promettre qu’il ne sera point
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procédé à l’élection d’un roy des Romains pendant la vie de l’empereur et
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fait connoistre que y aiant des règles establies pour le faire que ce n’est pas
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une entreprise contre l’Empire quand on s’y porte, que la maison d’ Austri-
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che est si estroitement jointe et avec plus de raison que le sang en est le
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noeud, que les princes ne le peuvent estre avec des couronnes, qu’ils ont
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droit de songer aux intérestz d’Espagne comme vous embrassés ceux de
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divers princes. Il m’a aussy semblé qu’en l’article auquel il est parlé de ce
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qu’il faudra faire pour asseurer la paix qu’ils ont tousjours cette visée de
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nous engager à la faire ratiffier par les estaz généraux. Ils s’esloignent fort
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de donner aucune récompense et en demandent, mais pourtant ils s’en
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remettent aux députés des princes, ce qui m’a fait croire qu’ils sont en
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disposition ainsy que la nécessité les y contraint d’acheter la paix le plus et
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le moins.

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C’est ce qui sera à discuter, si Bavières se portoit à conclurre son traicté
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particulier et qu’il prist dépendance de cette couronne, toutes choses nous
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seroient faciles sur le sujet duquel je n’entreray point plus avant en discours
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n’y ayant rien à faire que nous et vous n’ayons préveus et sur quoy vous
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n’ayés eu des ordres précis. Son député faisant plusieurs demandes et
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évitant de donner des résolutions suit bien le génie de son maistre et
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l’instruction qu’il a eue, mais il faudra qu’il se déclare plus nettement
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lorsqu’il aura receu le pouvoir qui luy manque et il est tombé en bonne
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main.

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Wir befleißigen uns weiterer Maßnahmen, um Aushebungen durchzuführen.

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Vostre lettre a donné lieu de ce qui seroit à faire pour réduire l’électeur de
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Mayence dans les termes d’une conduicte modérée, et on s’est trouvé bien
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empesché faire beaucoup et avec autorité. C’est un extrême souffrir toutes
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choses, sans ressentiment un autre, et tous deux peuvent causer du mal et le
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remède de l’un se trouvant tousjours dans la main de Sa Majesté, on
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inclineroit à s’y porter. Avant que de s’en résoudre on attendra des
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nouvelles du gouverneur de Mayence auquel il sera escrit dans les mesmes
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termes que vous avés fait.

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Je ne sçaurois vous exprimer jusques à quel point vous avez esté loués de la
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deffense que vous pristes des intérestz de madame la Landgrave. On désire
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que vous continuiés et que vous preniés néantmoins tous les tempéramens
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raisonnables affin que son particulier n’empesche l’avancement du traitté
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après l’avoir maintenue au juste titre qu’elle a d’intervenir dans les
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assemblées de l’Empire au ban duquel ainsy mesme que vous le remarqués
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ny elle ny feu monsieur son mary n’ont point esté mis.

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Si vous faisiés escrire en colomne vos propositions et la response et puis
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sous chaque article les différences que vous y remarquerés, vos avis et ce
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qui est à faire vous nous soulageriés beaucoup. Vous et nous ne sçaurions
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trop nous occuper à examiner ce qui est à faire et nous sommes chargés de
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la plus grande affaire qui ayt esté de plusieurs siècles, puisqu’il ne s’agit pas
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de faire une paix entre deux couronnes, mais de l’establir dans l’Europe et
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de la cimenter si fortement que mesme l’espérance de la rompre s’en perde.
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C’est avoir assés parlé sur le sujet de vostre lettre puisqu’on en attend une
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seconde pour se déterminer de ce qui est à faire.

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In Den Haag laufen Gerüchte um, unsere Armee hätte den Prinzen von Oranien
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gezwungen, auf Hulst zu gehen und von anderen Zielen Abstand zu nehmen. Ce
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discours est si public à La Haye où l’entreprise estoit demeurée fort secrette
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que le sieur Brasset m’en a escrit, lequel sans doute vous en aura aussy
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advertis comme de la finale résolution, prise par ces Messieurs de faire
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partir leurs députés et du peu de considération qu’il fait sur toutes les belles
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ouvertures qui pourroient estre faittes par Don Miguel de Salamanca. Outre
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le raisonnement que sa gratitude et l’intérest du public luy fournit, il en
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prend un second de la division qui est entre les provinces sur lequel je me
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repose, voyant souvent que la jalousie qui est entre elles les empesche de
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résoudre quelque chose de bon, et il seroit bien estrange que la mesme
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division et jalousie ne les empeschast pas de se porter à ce qui est mauvais
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et qui tireroit après luy la perte de leur liberté pour laquelle ils combattent
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il y a tant d’années.

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Nachrichten aus England; Möglichkeit einer französischen Vermittlung im
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dortigen Bürgerkrieg.

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