Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
207. Brienne an Longueville Paris 1645 September 9

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–/ 207 /–

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Brienne an Longueville


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Paris 1645 September 9

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Kopie: AE , CP All. 56 fol. 31–31’ = Druckvorlage. Konzept Briennes: ebenda fol. 32.

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Konferenz Longuevilles mit Contarini über die Verhandlungen mit Spanien, Lob für das
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Festhalten an einem Friedensschluß; Befürwortung eines Waffenstillstandes durch die General-
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staaten ; keine Verpflichtung Frankreichs zum Verzicht auf einen Friedensschluß ohne Einbezie-
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hung der Generalstaaten; vermutliche Zustimmung Venedigs zum Erwerb von Einfallspforten
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in Oberitalien durch Frankreich. Aussicht auf die Gewährung des Altesse-Titels durch die
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Gesandten der Generalstaaten. Aufbruch des Hofes nach Fontainebleau. Heiratsprojekt für die
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Tochter Longuevilles.

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La lettre particulière dont Vostre Altesse m’a honnoré en datte du 19 e

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Longueville an Brienne, 1645 August 19 (Ausfertigung: AE , CP All. 55 fol. 312–314); im
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Inhalt stimmt das Schreiben mit nr. 177 überein.
du
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passé m’a ravy de joye ayant remarqué avec quelle industrie vous avez faict
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parler un ministre habile. Ce n’est pas qu’il ne dise la vérité quand il
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représente qu’une trefve est plus aisée à conclurre qu’une paix, mais celle
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que vous luy avez dite pour luy faire

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19 comprendre la] so im Konzept, in der Druckvorlage: comprendre que la.
comprendre la facilité avec laquelle on
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la rompt est tellement considérable qu’il faut advouer que la paix est plus
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seure, moins exposée à des changements et qu’il y faut par tant condescen-
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dre .

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Ce n’est pas qu’il n’y eût de grands advantages en une trefve, et je juge que
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ce sera par elle que vous finirez vos affaires. Les Hollandois la souhaittent
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et le prince d’Orange s’esloigne tousjours de plus en plus de la paix. Son
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authorité seroit abattue si la crainte de la nécessité d’avoir besoin de la
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suffisance ne le maintenoit quand l’affaire s’advancera. Nous verrons ce qui
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sera à faire pendant la trefve, on pourroit adjuster les conditions d’un
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mariage pendant sa durée, en ménager la prolongation d’une pour les
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Estats, et c’est à quoy ilz tendent et dont nous avons peyne à les faire
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relascher. Ilz croyent avec peu de fondement que nous sommes obligez de

[p. 664] [scan. 712]


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continuer à faire la guerre tant qu’ilz le voudront et l’article ne dit pas cela,
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mais bien que nous ne ferons la paix que conjoinctement sans estre entrez
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en obligations de ne la point faire sans eux, ce qui désigne qu’il nous suffira
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de les mettre en estat de la pouvoir avoir et que quand pour leur intérest ilz
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luy préfèrent la trefve qu’ilz ne nous peuvent pas empescher de la conclurre
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sans eux.

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C’est beaucoup qu’on vous ait parlé de nous laisser les clefs et les portes de
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tant de pays. De ce discours on peut conclurre que les Vénitiens ne se
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joindront jamais à noz ennemis que pour faire remettre Pignerol et que
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quand ilz entreroient en ligue avec le pape, les Espagnolz et le Grand-Duc
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pour la commune défense de leurs Estats d’Italie, qu’elle ne s’estendra pas
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pour chasser les François de ce poste qui leur asseure leurs libertez.

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Je ne doutte point que le sieur Brasset ne vous ait escrit comme il espère
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que Messieurs les Estats ordonneront à leurs plénipotentiaires de vous
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donner le tiltre d’Altesse. Monsieur le prince d’Orange convient qu’ilz le
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doivent qu’ilz en sont allez consulter.

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On part pour Fontainebleau, mais si la saison ne change et que le chaud ne
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remonte le séjour en sera importun.

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Je croy que monsieur le cardinal Mazarini vous aura escrit

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Ein solches Schreiben wurde nicht ermittelt.
d’une pensée
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dans laquelle on est entré d’un mariage pour mademoiselle vostre fille

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Marie d’Orléans (vgl. S. 316 Anm. 6).
.
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J’aurois à désirer d’estre informé quelle conduitte vous désirez que je
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prenne si tant est que madame de Mantoue

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Maria Gonzaga (vgl. S. 18 Anm. 8).
prie Sa Majesté de pressentir si
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vous auriez agréable qu’elle en fît faire la demande. Je ne sçaurois tarder à
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avoir des nouvelles de monsieur de Comminges

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Gilbert de Choiseul (1613–1689), seit 1644 nominierter Bf. von Cominges, 1669 Bf. von
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Tournai ( Gauchat S. 163f.; DBF VIII Sp. 1205).
qui est auprez d’elle, qui
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suis obligé de vous dire ne voyant point de party sortable en France que
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vous ne devez pas rejetter celuy-là …

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