Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
191. Mazarin an Longueville Paris 1645 August 19

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Mazarin an Longueville


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Paris 1645 August 19

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Kopie: AE , CP All. 52 fol. 356–364’ = Druckvorlage; datiert auf 29. August. Konzept
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Lionnes: AE , CP All. 44 fol. 268–271’. Druck eines Auszuges: Mazarin , Lettres II S.
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216–217.

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Schlacht bei Alerheim; Stärkung der französischen Verhandlungsposition; Erwartung von
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Verhandlungsangeboten Bayerns, unbestreitbare Vorteile durch eine Trennung Maximilians
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vom Kaiser, Interesse an seiner Erhaltung als Gegengewicht zu den protestantischen Fürsten,
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Argumente zur Ausräumung schwedischer Vorbehalte bei der Wiederaufnahme der bayerisch-
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französischen Verhandlungen. Bestätigung der Vollmacht Peñarandas zu Frieden, langem oder
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kurzem Waffenstillstand; üble militärische Lage Spaniens; Tod Olivares’, Trauer des spani-
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schen Königs. Begrüßung der eigenmächtigen Vorschläge Contarinis wegen der dadurch
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bedingten Festlegung der Mediatoren; Aussicht auf einen allgemeinen Frieden am Ende dieser
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Kampagne; Erkundung der eventuell von den Spaniern zur Schleifung vorgesehenen Plätze.
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Hilfreiche Tätigkeit der Mediatoren trotz ihrer Abneigung gegen Frankreich, Abhängigkeit
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Chigis von dem für die Feinde eingenommenen Papst; Bemühung um den Erhalt des
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europäischen Gleichgewichtes als mögliches Motiv der Mediatoren für ihre Parteinahme für
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den Gegner; Drängen der Vermittler bei Spanien auf Nachgeben in den Verhandlungen
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angesichts der Türkengefahr. Ausbleiben der kaiserlichen Hilfe für Bayern, Aushebungen.
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Beschwerden über Bellezia bei der Regentin in Savoyen, Ungefährlichkeit seines Verhaltens.
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Informationen über das Elsaß.

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Beschreibung des Sieges Enghiens über die bayerische Armee bei Alerheim. Je me
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souviens que monsieur Contarini repartit en quelque occasion à messieurs
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vos collègues après la perte de Margenthein

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Niederlage der Franzosen unter Turenne bei Mergentheim am 5. Mai 1645 (vgl. S. 338 Anm.
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11).
, cela seroit bon si vous aviez
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une armée en Allemagne

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Vgl. nr. 121.
. J’espère qu’il n’aura plus lieu de vous tenir un

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pareil discours, mais qu’au contraire la qualité et le nombre des forces que
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nous y maintiendrons vous mettra en estat non seulement de parler
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hautement, comme avec beaucoup de prudence vous avez fait depuis peu
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aux médiateurs, mais que positivement vous pourez préscrire la loy telle
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que bon vous semblera à nos parties, et qu’elles seront forcées d’acquiescer
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à tout ce que nous leur demanderons. Comme monsieur le duc de Bavière
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prend tousjours ses résolutions selon les conjonctures, il est à croire que
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peut-estre dans celle-cy il recommancera le mesme langage que son
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confesseur il y a quelque temps tenoit icy de sa part et que l’accident de
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Margenthein interrompit. Il faudra s’il vous plaist escouter ce qu’il voudra
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dire, il n’y a nul doute que ce ne soit un très grand avantage sy on le
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pouvoit entièrement détacher du party contraire, et il me semble qu’il est
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bon pour nous, qu’il soit mortifié, mais non pas tout à fait ruiné, parce que
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cela ne peut estre sans l’avantage des protestans, qui auront tousjours plus
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d’attachement, dé dépendance et d’inclination pour la couronne de Suède
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que pour la France. On trouvera de l’aversion dans l’esprit des Suédois pour
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une pareille négociation sy elle s’introduit, mais outre qu’ils y sont obligez
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par les traittez comme il fut remarqué alors, vous pouvez les convaincre par
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leur conduite propre, monsieur Torstenson ayant si souvent offert la
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neutralité à l’électeur de Saxe, mesme sans nostre participation, à quoy
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[nous] ne trouvasmes rien à dire, parce que la chose estoit avantageuse à la
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cause commune. J’escrivis sur ce sujet bien au long à messieurs d’Avaux et
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Servien en ce temps-là

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Vgl. nr. 80.
. Enfin vous ferez s’il vous plaist la guerre à l’oeil, et
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sçaurez bien profiter des conjonctures. Cependant l’espérance que vous
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avez comme donnée aux ambassadeurs de Bavière, que l’on pouroit songer
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à s’accommoder avec l’Empire sans l’Espagne, ne peut produire que de bons
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effets, et il a esté très à propos d’en user de la sorte.

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Pennarenda dit vray quand il asseure d’avoir pouvoir pour conclure tout ce
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que l’on voudra traitter, soit paix soit longue ou courte trêve, outre que j’en
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ay des avis certains le mauvais estat de leurs affaires persuade assez, qu’ils
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ne l’auront pas laissé dégarny pour les en pouvoir tirer par quelque
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acommodement, s’il en voit l’occasion favorable. Les avis que nous rece-
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vons d’Espagne cette semaine parlent plus avant que jamais du misérable
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estat où ils se trouvent, soit pour faute d’argent, soit parce que tous les
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efforts qu’ils faisoient de mettre une armée sus pied estoient inutiles, le peu
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d’hommes qu’ils pouvoient en un long temps assembler par force, estant
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dissipez en un seul jour aussy tous unanimement crioient à la paix comme à
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l’unique remède pour arrester nos progrez et empescher la suite de plus
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grands malheurs à leur monarchie. Je vous diray sur ce sujet que Picolomi-
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ni

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Ottavio Piccolomini (1599–1659), seit 1644 militärischer Oberbefehlshaber in den spanischen
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Niederlanden ( Schwarz S. 318–320; ADB XXVI S. 95–103 ).
envoyant un trompette à monsieur le duc d’Orléans pour se plaindre du

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1
traittement que l’on avoit fait à la garnison de Bourbourg, que l’on n’a
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voulu recevoir qu’à discrétion, avoit fait dire par le trompette mesme à Son
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Altesse Royale que la paix est un ouvrage digne de sa naissance, plain de
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gloire, et qu’il y devroit penser. Ce discours dans la bouche d’un homme
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qui est né et eslevé dans la guerre fait assez connoistre les extrémitez, où ils
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sont réduits. Nous avons avis d’Espagne de la mort du Comte-Duc

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Gaspar de Guzmán (1587–1645), conde de Olivares, duque de Sanlúcar; 1621–1643 erster
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Minister Philipps IV.; er war am 22. Juli gestorben ( Marañón ; Elliott ) .
arrivée
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en six jours d’une fièvre chaude qui ne luy a laissé que quatre heures de
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jugement pour songer à sa conscience et à ses affaires. Le roy d’Espagne est
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extrêmement à louer du regret qu’il a fait paroistre de cette mort. On me
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mande qu’il avoit dit qu’il estoit extrêmement touché de perdre un
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serviteur qui l’avoit servy vingt-huit ans avec beaucoup d’affection, de
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fidélité, et de désintéressement, et que s’il n’avoit pas esté heureux sans sa
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conduite, c’estoit moins sa faute que le propre malheur de son royaume
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puisqu’on avoit veu que depuis sa retraitte les affaires avoient encores
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empiré. Le discours que monsieur Contarini vous a fait d’une paix avec
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l’Empire et d’une longue trêve avec l’Espagne dans laquelle seroient
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compris la Catalogne et le Portugal, n’est pas à mépriser, car encore que ce
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n’ayt esté que pour sonder vos intentions, et qu’il n’ayt pas parlé de la part
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de nos parties, on en tirera cet avantage comme vous avez fort bien
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remarqué qu’il n’osera plus vous faire que des propositions de cette nature
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ausquelles nous trouvions bien nostre compte. Cependant si Dieu permet
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que cette campagne achève comme elle a commancé, il y a grand sujet
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d’espérer que l’on pourra conclure la paix partout avec les mesmes
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avantages que nous nous proposions dans la trêve, qui est de pouvoir
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retenir toutes nos conquestes ou au moins les plus considérables, et cela
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avec droit et tiltre solide. Il a esté aussy très à propos d’oster l’espérance
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que nous consentions à rien rendre, comme de la laisser qu’on pourroit
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souffrir le razement de quelques places, il seroit bien important de tirer
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avec adresse sans s’engager à rien quelles sont les places que les Espagnols
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voudroient que l’on démolît.

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C’est un malheur que les médiateurs n’ayent pas pour nous les bonnes
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intentions qu’il seroit à souhaitter, mais nous nous devons resjouir, qu’ es-
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tans recogneus on y traitte en sorte que malgré eux, ils seront forcez à faire
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pour nous. Comme le Pape est tout partial pour nos ennemis, et que le
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nonce prétend sa fortune de luy quoyqu’il ayt esté estably au lieu où il est
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par la France, il ne faut guères s’en promettre. Pour le Vénitien l’intérest de
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la République estant de vouloir quelque accommodement à quelque prix
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que ce soit comme l’unique moyen de se mettre à couvert et pouvoir
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résister à l’invasion du Turc, il y a apparence que l’aversion vient de luy, si
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ce n’est que par la raison de l’équilibre dans la chrestienté qui est une des
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principales maximes de ces messieurs ils se rangent du costé de nos

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ennemis et les veulent favoriser comme le party le plus foible. Il semble que
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dans la crainte présente que le pape et la République ont des armes du
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Turc, ce sera un bon moyen pour eschauffer les médiateurs à faire consentir
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les Espagnols à ce que nous pouvons désirer de leur faire espérer, que cela
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estant le Roy touché du malheur qui menace la chrestienté poura se porter
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à l’assister contre l’ennemy commun. C’est assez Monsieur, de vous en
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avoir donné la pensée, et on doit vous la laisser après mesnager.

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Von einer kaiserlichen Unterstützung für die bayerischen Truppen ist bisher
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nichts bekannt; sie ist auch nicht zu erwarten, da der Kaiser seine Erblande vor
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den Schweden schützen muß. – Sorgen Sie dafür, daß Bönninghausen endlich
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die Aushebungen zu Ende führt.

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On a escrit en sorte à madame la duchesse de Savoye sur le sujet du Belletia,
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qu’elle sera très mal conseillée, ou ledit Belletia reprendra la résolution,
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qu’il sembloit avoir prise de se retirer, quoyque son discours avec l’ ambas-
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sadeur d’Espagne touchant Pignerol ne puisse rien produire de préjudicia-
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ble . Néantmoins il est quelquefois important d’estre fort délicat, et mon-
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strer de grands sentimens en des choses de cette nature, afin que madame et
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ses ministres considèrent mieux à l’avenir à ne rien remuer qui puisse nuire
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à la France, à laquelle madame et la maison de Savoye ont tant d’obligation
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qui peuvent estre tous les jours augmentées par la continuation des grâces,
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que Sa Majesté leur peut départir.

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Ayant trouvé quelque chose dans les papiers de feu Stella touchant l’Alsace,
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on vous les envoye, et on ne laisse pas de travailler sur les lieux à de plus
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exactes informations, et comme je sçay que vous me ferez la faveur de
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communiquer à messieurs d’Avaux et Servien ce que j’ay le bien de vous
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escrire, je ne le leur répéteray pas …

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