Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
189. Servien an Lionne Münster 1645 August 12

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Servien an Lionne


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Münster 1645 August 12

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Konzept: AE , CP All. 52 fol. 266–269’ = Druckvorlage.

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Enttäuschung wegen der Ablehnung des Urlaubsgesuchs. Beruhigende Erklärung Longuevilles
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an den Prinzen von Oranien wegen des Fürstentums Orange. Rechtfertigungsversuche Bellezias
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gegenüber Servien, Aufschub seiner angekündigten Abreise wegen der Aussicht auf einen
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Ausgleich mit Mazarin. Unzufriedenheit Oxenstiernas mit d’Avaux.

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Die Ablehnung meines Urlaubsgesuchs durch Mazarin hat mich sehr enttäuscht.
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Wenn er den üblen Zustand meiner Besitzungen kennen würde, hätte er anders
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entschieden. Beschreibung der wirtschaftlichen und finanziellen Notlage.

[p. 598] [scan. 646]


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Dans mon dernier mémoire

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nr. 182.
il y avoit un article des appréhentions de
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monsieur le prince d’Orenge que l’on ne voulust remuer icy les prétentions
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sur la principauté d’Orange. J’en ay parlé à monsieur de Longueville qui en
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a escript à monsieur Brasset aux termes qu’on eust peu désirer pour guérir
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toutes ses appréhentions en quoy certes il a tesmoigné une très grande
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prudence

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Das Schreiben Longuevilles wurde nicht ermittelt.
.

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Le président Belletia m’estant venu voir je luy ay dit d’abord que nous
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avions deffence du Roy de traiter avec luy, il m’a répondu que ce n’estoit
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pas aussy pour rien traiter mais pour tascher de se justifier des opinions
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qu’on a eues qu’il eust traité avec les Espagnols. En suite de quoy m’ayant
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pressé de rendre tesmoignage à la cour comme il nous avoit advertis
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monsieur d’Avaux et moy la première fois qu’il aille visiter Saavedra et que
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nous avons tous deux consenti à cette visite pour luy donner moyen de
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mesnager les honneurs qui devoient estre rendus à monsieur le marquis de
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Saint Maurice. J’ay répliqué que je rendrois tousjours témoignage de la
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vérité quand il me seroit ordonné, mais qui désire plus de cette affaire, sans
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ordre je ne le fairois pas et qu’on avoit eu subjet de croire qu’il y avoit eu
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d’autres visites que celle-là et qu’en tout cas il ne nous avoit point
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communiqué le discours qui avoit esté fait en cette première ou aux
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suivantes de l’affaire de Pignerol. Aprez cela je luy ay demandé comment
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après avoir pris congé de nous il avoit changé la résolution de son départ,
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qu’il eust beaucoup mieux fait d’exéquuter le dessein de se retirer parce que
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s’il estoit coupable on ne sçouffriroit pas en France qu’il demeurast icy, s’il
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estoit innocent il eust eu plus de moyen de faire paroistre de vive voix son
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innocence à la cour. En effet je croy que sa retraite eust fourni un moyen
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honorable d’acomoder cette affaire en cas qu’il y ayt lieu de le faire. Il m’a
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répondu qu’il voudroit avoir suivi son premier mouvement mais que les
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lettres qu’il receut de l’abbé de Verue le jour avant qu’il devroit partir luy
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avoient fait espérer que Son Eminence recevroit sa justification et commen-
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çoit d’estre satisfait de luy

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Verrua setzte sich in Paris für Bellezia ein (vgl. Claretta II S. 146).
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Monsieur Oxestiern m’a fait témoigner en particulier qu’il estoit très mal
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satisfait de monsieur d’Avaux en son dernier voyage

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Zur Reise d’Avaux’ vgl. den Bericht der Gesandten in nr. 185.
qu’il déclareroit
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ouvertement de ne vouloir plus traiter avec luy seul. Je croy que les longues
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et réitérées conférences de monsieur d’Avaux d’avec Salvius ont esté cause
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de ce mescontentement. Ich werdė versuchen, ihn zu beruhigen, wenn ich
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demnächst in Osnabrück bin.

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