Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
134. Servien an Lionne Münster 1645 Juni 16

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Servien an Lionne


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Münster 1645 Juni 16

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Eigenhändiges Konzept: AE , CP All. 51 fol. 483–487’ = Druckvorlage

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Die Ausfertigung wurde (laut Dorsalvermerk fol. 488’) von Héron überbracht, der erst am
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21. Juni in Münster aufbrach.
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Oxenstierna: Dank an Mazarin; Klagen über die Veränderungen in der französischen
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Proposition II und über Bitten um Schreiben zugunsten Rortés. Serviens Verteidigung der von
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d’Avaux vorgenommenen Veränderungen in der Proposition. Schwierigkeiten für Chabod
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wegen der französischen Beschwerden über Bellezia; Empfehlung einer Beschwerde über beide
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Vertreter Savoyens. Chigi: Äußerungen zum angeblich mangelnden Friedenswillen der Franzo-
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sen ; seine Aktivitäten zugunsten d’Avaux’; Tadel für Bagno; Verteidigung der päpstlichen
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Haltung im Streit um die Kardinalswürde für Michel Mazarin. D’Avaux. Militärische
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Angelegenheiten. Verhalten Rortés.

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J. Oxenstierna läßt Mazarin danken für die Versicherung seines Wohlwollens
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und für die ehrenvolle Behandlung seines Bruders

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Erik Axelson Oxenstierna.
in Paris. D’Avaux, der den
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guten Beziehungen mißtraut, die ich mit Oxenstierna pflege, ist sehr in
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Mißkredit geraten, weil er zu verantworten hat, daß in der französischen
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Proposition Teile des mit den Schweden Vereinbarten verkürzt erschienen. Ich
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bemühe mich, sie zu beruhigen. J. Oxenstierna klagt über die Zumutungen
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d’Avaux’ und Rortés, daß er und Salvius in Paris darauf dringen sollten, daß
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Rorté nach Stockholm gesandt wird.

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J’oubliois de vous dire qu’encore que je fusse obligé de différer l’entreveue
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avec monsieur et madame Oxestern qui avoit esté résolue pour cette
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sepmaine, que je n’ay ozé envoyer à Osnabruc pendant que durra la
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contestation pour l’article retranché, de peur que monsieur d’Avaux ne
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m’imputast de fomenter le mescontentement des alliez

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Zu den Klagen der Schweden über die französische Proposition II und zu den Meinungsver-
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schiedenheiten d’Avaux’ und Serviens darüber vgl. den Bericht Saint Romains in nr. 139.
, au contraire j’ay
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deffendu partout nostre résolution, et monsieur de Rozenan me dist hyer
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qu’il s’estonnoit de ma franchise, qu’il sçavoit très bien que je deffendois
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une chose faite contre mon advis, que monsieur d’Avaux mesme le luy avoit
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dit et qu’il n’en avoit pas fait de mesme en d’autres ocasions.

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L’ambassadeur de Savoye est en peyne de ce qu’on a escrit en Piémont
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contre Belletia

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Vgl. nr. 120.
, de crainte que tout ne tumbe sur luy, parce qu’en mesme
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temps le procédé de Belletia en son endroit l’a obligé de demander son
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congé à madame. Il sera bien que pour l’assister on fasse quelque plainte
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aussy bien de l’ambassadeur que de Belletie sur les discours qui ont esté

[p. 426] [scan. 474]


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tenus à l’ambassadeur d’Espagne pour Pignerol, et qu’on demande l’ esclair-
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cissement contre l’un et contre l’autre. Ce n’est pas que l’ambassadeur qui
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procède très syncèrement, soit digne de ce reproche, mais il luy sera utile et
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il en est luy-mesme d’advis. Il eschapa dernièrement à Belletie de dire
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voyant les trois fleurs de lys qui sont aux armes de l’ambassadeur, qu’il
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fairra mieux de les oster et que madame n’estoit pas dans le coeur si
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françoise que l’on pensoit.

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Le mesme ambassadeur m’a asseuré que le nunce ne paroissoit pas
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favorable pour la France et qu’il luy avoit parlé bien librement jusqu’à luy
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dire qu’il faudroit estre bien grossier pour croire que la France veut la paix.
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C’est un artifice ordinaire dont se servent à présent messieurs les média-
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teurs pour nous tenir le pied sur la gorge, mettant ordinairement ce
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discours en jeu sur la moindre proposition qu’on leur fait qui ne leur plaist
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pas.

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Ich vermute, Chigi hat geheime Anweisungen aus Rom, d’Avaux zu begünstigen.
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Sicher war er es, der Contarini überredet hat, für den Verbleib d’Avaux’
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einzutreten, denn zunächst hat der Venezianer d’Avaux immer kritisiert.

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Chigy ne parle qu’avec mespris de Bagny et nous dist à tous coups que c’est
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un bon vechio, qui ne se met pas beaucoup en peyne des affaires et qui luy
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escrit ce qui se passe huit jours après que tout le monde le sçait. C’est un
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bigot, très hardy à faire jugement de toute chose, le plus colère de tous les
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hommes et plus propre pour conduire les affaires des moines que celles
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d’Estat, depuis qu’il se void apuyé du pape, il voudroit prendre un empyre
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tyranique.

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Il est bien certain qu’ayant dist assez franchement au nunce les raisons
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concluantes pour monstrer que le pape eust fait une grande action de
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prudence de donner le chapeau au père Mazarin, et que c’eust esté un
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moyen de guérir beaucoup de justes soupçons, il eust l’asseurance de me
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dire que c’estoit une prétention bien précipitée, que c’estoit un jeune
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homme qui avoit encor bon loysir d’attendre et qu’au fond pour les talents
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c’estoit un second cardinal de Lyon

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Alphonse-Louis Du Plessis (vgl. S. 89 Anm. 4).
. J’avoue que je n’ozay pas luy répondre
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ne sçachant pas, si Son Eminence eust eu agréable que pour ce différend je
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me fusse brouillé avec luy, mais si elle le treuve bon, je luy parleray comm’il
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faut sur ce subjet.

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D’Avaux beabsichtigt, entweder Longueville für sich zu gewinnen oder, wenn
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ihm dies nicht gelingen sollte, abzureisen. Für den Brief, den die beiden
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schwedischen Gesandten zu seinen Gunsten an Cérisantes geschrieben haben, hat
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sich Oxenstierna bei mir entschuldigt. – Die Einnahme von Rosas ist gewiß eine
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der ruhmreichsten Taten der französischen Armee. Die Stärke Frankreichs wird
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den Feinden auch dadurch vor Augen gestellt, daß sie nicht einmal aus der
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Niederlage Turennes einen Vorteil gewinnen können. – Intrigen d’Avaux’.

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On verra la conduite de Rorté par la copie de la lettre que je luy ay escrite.

[p. 427] [scan. 475]


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Il témoigne vouloir demeurer dans l’employ et plustost reprendre sa
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première résidence. C’est le conseil que monsieur d’Avaux luy a donné et
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dont monsieur Oxestern m’a fait donner advis voulant dire qu’il ne sera pas
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mieux là qu’en Suède. Ç’a esté lorsque je luy ay fait exagérer en quelle
5
considération il estoit auprez de Son Eminence et le désir qu’elle a de
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l’obliger en toute rencontre.


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Beilage


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Servien an Rorté, Münster 1645 Juni 18, [fehlt]

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Ausfertigung: AE , CP All. 47 fol. 149–150’; Kopie: AE , CP All. 44 fol. 97–98; nach nr. 147
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wurde das Schreiben von Servien aber nicht abgesandt.
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