Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
121. d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1645 Juni 3

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d’Avaux und Servien an Brienne


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Münster 1645 Juni 3

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Ausfertigung: AE , CP All. 55 fol. 8–12 = Druckvorlage. Duplikat für Mazarin: AE , CP All.
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44 fol. 27–31’. Kopie: AE , CP All. 51 fol. 432–436.

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Maßnahmen zur Wiederherstellung der Armee in Deutschland; Aussichten auf weitere gute
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Zusammenarbeit mit dem Prinzen von Oranien; besondere Bedeutung der militärischen Stärke
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Frankreichs im Reich; Aushebungen. Vorstellungen bei den schwedischen Gesandten wegen der

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Beilegung des Konfliktes mit Dänemark; Ablauf der Frist zur Auslieferung der Proposition.
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Gespräch mit den bayerischen Gesandten. Waffenstillstand im Mittelmeer: keine Stellungnah-
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me dazu von seiten der Gesandten; Verpflichtung der Verbündeten zur Zustimmung.

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Nous avons esté bien aises de veoir par vostre despêche du 20 de l’autre
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mois la bonne opinion que vous avés de la facilité qu’il y aura au
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redressement du malheur arrivé à monsieur le mareschal de Turenne. Bald
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werden Sie wohl auch Nachricht erhalten von der Zusammenführung seiner
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Truppen mit denen Königsmarcks und Geysos

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Am 1. Juni trafen die Reste der Armee Turennes und die hessischen Truppen unter Geyso mit
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der Armee Königsmarcks zusammen ( Barthold II S. 513f.).
. Trotzdem droht von den
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Feinden her weiter Gefahr. Wenn La Mothe bereits eingenommen wäre,
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könnten dort Truppen zur Verstärkung der Armee im Reich abgezogen werden.
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Es ist außerdem unbedingt notwendig, weitere Truppen auszuheben.

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Nous croyons bien que le renvoy de monsieur d’Estrades que vous nous
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marquez pour faire le dernier concert aura esté avec toutes les choses
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requises pour tenir monsieur le prince d’Orenge en bonne humeur d’agir
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sans s’estonner par nostre mauvais succez:|.

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Nous devons espérer Monsieur comme certainement nous en prions Dieu
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que les affaires du Roy prospéreront de toutes parts. Mais nous ne |:vous
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cellerons point que noz désirs sont ardens du costé de l’Allemagne parce
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que c’est ce qui nous semble où nous avons grand intérest de nous
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maintenir et rendre considérables spéciallement dans la rencontre de cette
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négotiation de paix:| pour les raisons que nous vous en avons d’autrefois
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représentées |:tant contre noz ennemis qu’au regard mesme de noz propres
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amis, et pour:| vous faire veoir combien il nous importe d’y estre en bonne
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posture nous vous remarquerons ce que |:monsieur Contarini nous dit:|
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l’autre jour dans une conférence avec sa liberté ordinaire de parler comme
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nous estions sur le discours de ce que nous |:pouvions prétendre en
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Allemagne, que cella seroit bon si nous y avions une bonne armée:|.

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Leider ziehen sich die neuen Werbungen in die Länge. – Wenn das Angebot
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Bönninghausens angenommen wird, brauchen wir über die bereits empfangenen
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Gelder hinaus noch weitere.

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Nous vous rendons grâces très humbles Monsieur de la communication
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qu’il vous a pieu nous donner des avis que vous avés eus de monsieur de La
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Thuillerie sur l’estat de sa négotiation. Nous en avons desjà par diverses fois
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parlé tant en commun que chacun de nous en particulier à messieurs les
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ambassadeurs de Suède en leur représentant l’importance de se descharger
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de cette diversion de leurs forces pour les porter en Allemagne dans le
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temps de cette négotiation pour en faire leurs conditions meilleures et
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conséquemment les nostres. S’estans rendus en cette ville nous leur en
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ferons toutes les recharges convenables et vous informerons par nos
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premières de ce que nous aurons fait avec eux principalement sur ce qui est
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de donner nostre commune proposition, pour quoy faire nous n’avons plus

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de délay que jusques au septiesme de ce mois, terme que nous avons gagné
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avec peine pour veoir si l’ordinaire de mardy ne nous apportera rien de la
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cour sur nostre despeche du

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3 13] In der Druckvorlage fehlt die Tagesangabe.
13 may

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nr. 101.
.

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Nous parlerons |:aux ambassadeurs de Bavières de ce qui:| s’est passé en la
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façon que vous nous mandés. L’un de nous leur en avoit desjà touché
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quelque |:chose et faict sentir adroictement qu’il peut y avoir à redire au
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proceddé de leur maistre auquel nous estimons qu’il ne se fault fier que de
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bonne sorte.

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Quand à la suspention d’armes proposée dans la mer Méditerranée vous y
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posez deux fondemens dont l’un est digne du nom que le Roy porte de Très
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Chrestien et l’autre consiste en une espèce de nécessité:|. Il seroit malaisé
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que nous en pussions dire nos sentimens quand mesmes il nous auroit esté
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ordonné nous trouvant si esloignés des lieux qui doivent tirer quelque fruit
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de cet accord. Il ne faut pas douter que toutes choses n’y soient mesnagées
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avec tant de prudence et de circonspection que le plus grand avantage sera
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pour la France plustost que pour ses ennemis. Nous en donnerons part à
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nos alliés lesquels n’ont pas droit par les traittés de s’opposer à cette
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résolution, principalement estant fondée sur des mouvemens si remplis de
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piété. Ce n’est pas qu’ils ne soient ombrageux et difficiles quelquesfois
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au-delà de la raison et qu’ils n’aient une extrême aversion contre tout ce qui
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tend à entamer la négotiation généralle par des traittés particuliers. Néant-
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moins nous avons de si bonnes raisons en ce rencontre que si nous ne
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pouvons les contenter nous pourrons au moins leur fermer la bouche.

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