Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
83. Memorandum Serviens für Lionne Münster 1645 April 15
Münster 1645 April 15
Kopien: AE , CP All. 43 fol. 338–352 = Druckvorlage; AE , CP All. 51 fol. 121’–138’,
Konzept Serviens: AE , CP All. 51 fol. 36–40; verbessertes Reinkonzept: AE , CP All. 51 fol.
155–164’ .
Forderung Oxenstiernas nach Aufnahme der Verhandlungen, Unzufriedenheit mit den franzö-
sischen Verzögerungsgründen, Drohung mit der öffentlichen Anklage der französischen Gesand-
ten wegen ihres Zögerns. Zwang zur Erklärung der Verhandlungsbereitschaft ohne Rücksicht
auf die bisherigen Verzögerungsgründe; Hinweis auf das bisher notwendige Warten auf die
Weisungen des Hofes und auf einen schwedischen Propositionsentwurf, eventuelles Erfordernis
einer erneuten Frist zur Einholung fehlender Instruktionen aus Paris.
Grundbedingungen für die getroffenen Absprachen: 1. keine bindende Kraft bis zum Eingang
der königlichen Instruktionen; Modifizierbarkeit der in der Proposition II vorgebrachten
Bedingungen im Laufe der Verhandlungen. Vereinbarungen: Neubewertung der bisherigen
Verzögerungsgründe als nicht mehr verhandlungshemmend, weiterbestehende Möglichkeit der
Durchsetzung der bisherigen Forderungen im Lauf der Verhandlungen (Admission der
Reichsstände, Freilassung des Kurfürsten von Trier, Pässe für Stralsund); Einsendung des
Entwurfes der Proposition II an den französischen Hof und anschließend Herausgabe der
Proposition noch vor Pfingsten, bis dahin Verbleiben der Verhandlungen im jetzigen Zustand.
Möglichkeit der schriftlichen oder mündlichen Form bei der Herausgabe der Proposition;
Allgemeine Gestaltung des Inhalts: Rechtfertigung des bisherigen Vorgehens in den Verhand-
lungen , Berührung aller Punkte des künftigen Friedensvertrages, möglichst allgemeine Aussa-
gen , Vorbringen der Forderungen im Namen beider Kronen, Satisfaktionsforderungen nur in
allgemeiner Fassung, Betonung des Zwecks der Friedenssicherung bei dem Anspruch auf Plätze
im Reich. Inhalt: Friedenssicherung (Ratifikation des Vertrages auf einem Reichstag, Sicher-
heitsplätze der Kronen im Reich, allgemeines Bündnis zur Friedensgarantie, Verbot der Hilfe
des Kaisers für Feinde der Kronen, Reichskriegserklärungen nur mit Zustimmung des Reichsta-
ges ); Punkte allgemeiner Natur (Einstellung der Feindseligkeiten, Wiederherstellung von
Frieden und Freundschaft, Amnestie, Freilassung der Kriegsgefangenen, Wiederherstellung des
Handels); Satisfaktion der Kronen: Abtretung Pommerns an Schweden (Entschädigung Bran-
denburgs durch den Kaiser), Anspruch auf Wismar; Einbehaltung der meisten Eroberungen
durch Frankreich, Passage über den Rhein; Besitz der Erwerbungen nach dem Vorbild des
Besitzes Holsteins durch Dänemark; Militärsatisfaktion; Reichsgravamina. Entschiedeneres
Eintreten der Schweden für die Reichsstände und damit eventueller Autoritätsverlust Frank-
reichs im Reich, Klagen der reichsständischen Vertreter über die französische Zurückhaltung,
besondere Betonung der Forderung nach dem Normaljahr 1618.
Que monsieur Oxenstiern en deux différentes conférences nous a faict
|:très grande instance d’advancer effectivement la négotiation en nous
déclarant que luy et son collègue ne croyent pas qu’on pust jamais
rencontrer une occasion plus favorable de donner la proposition réelle qui
doibt comprendre tous les poinctz du traicté, que celle qui se présente,
puisqu’en le faisant après la victoire qu’il a plu à Dieu de donner à leurs
armes:| on fera paroistre clairement les sincères intentions des deux
couronnes, et on fermera la bouche à ceux qui ont voulu croire jusqu’icy
qu’elles n’estoient pas portées à la paix. Que pour cet effect il y avoit trois
choses à résouldre. La première si |:de nostre costé nous n’avions plus rien à
attendre qui nous obligeast de retarder ladicte négotiation:| et qu’ayans
jugé |:du leur qu’il estoit temps d’y entrer plus solidement qu’on n’avoit
encore faict:|, il estoit nécessaire de sçavoir si nous estions de mesme advis,
et de convenir avant toutes choses de ce point sur lequel il a beaucoup
incisté. Qu’après on delibéreroit de |:la forme qu’il faudra observer en
donnant une nouvelle proposition et:| en troisiesme lieu que l’on |: concer-
tera les matières dont elle debvra estre composée:|.
Que luy ayant esté respondu |:diversement aux premières conférences nous
avons esté advertis par des ministres de cette assemblée qu’il avoit faict
plaincte des froides responses qui luy avoient esté faictes et qu’il sembloit
avoir intention, s’il estoit obligé de s’en retourner sans autre résolution, de
se descharger du retardement envers le public et le mettre sur les ambassa-
deurs de France:|. Que cet advis nous ayant esté donné |:tant par monsieur
Contarini que par l’ambassadeur de Savoye:| nous avons creu estre obligez
de |:luy dire en une troisiesme conférence qui fut faicte avec luy qu’il ne
debvoit pas faire une mauvaise interprétation de ce qui luy avoit esté dict
en la seconde conférence et qu’un de
encore attendre quelque temps la venue des princes. Ce n’estoit pas
l’intention de la Reyne ny la nostre que cette difficulté arrestast plus
longtemps la négotiation et que nos ordres estoient directement contrai-
res :|.
Qu’on avoit eu seulement intention de faire remarquer l’avantage que
nous avons en l’estat présent des affaires en ce que |:il est en nostre choix
de prendre le party qui nous sera plus utile sans qu’on nous puisse donner
aucun blasme:|. Que |:si d’un costé nous trouvons à propos pour le bien de
nos affaires communes et le service de noz maistres de la différer, noz
partyes mesmes nous en fournissent des prétextes légitimes en nous
refusant des demandes justes:| sur des questions qui sont décidées par le
traicté préliminaire |:comme la liberté de l’archevesque de Trèves et le
passeport pour les députez de Stralsunde:|. Que d’ailleurs |:l’absence de
quelques députez et principallement des ambassadeurs de Mayence et de
Brandebourg qui:| sont nécessaires pour rendre l’assemblée complette du
consentement |:mesme des Impériaux:| n’est pas une mauvaise raison
d’aultant plus que nous ne |:les avons pas seulement invitez pour nous
justiffier envers eux, mais pour tirer proffit de leur présence quand ilz
seront venus:|. Que si d’aultre costé nous recognoissons |:advantageux pour
le bien des deux couronnes d’advancer les affaires:| comme certes il semble
que pour les raisons alléguées |:la conjoncture en soit très favorable:| nous
sommes suffisamment justiffiez envers |:ceux que nous avons si longu-
ement attendus:| et pouvons librement |:sans qu’ilz ayent subject de se
plaindre de nous exécuter les ordres exprès que nous avons de ne perdre
point de temps et de ne les attendre plus:|.
Que pour nous, affin de |:parler confidemment à noz amis et alliez, si
monsieur de Saint Romain estoit de retour, nous pourrions parler avec plus
de certitude:| puisque nous |:attendions par luy esclaircissement de la
Reyne sur plusieurs poinctz des plus importans de la négotiation:|. Que
|:néantmoins:| nous pouvions asseurer ledict sieur Oxenstiern des sainctes
intentions de la Reyne qui sont en effect que nous avancions la négotiation
et la facilitions de tout nostre pouvoir. Que pour cet effect nous avons
ordre et pouvoir de traicter sans interruption et sommes prestz de le faire.
Que pour y satisfaire nous avons cy-devant donné nostre second escript aux
Impériaux et depuis peu nostre première proposition aux Espagnolz .
Que sur la responce que les premiers nous on faicte nous eussions peu
entrer plus avant en matière sy monsieur de Rosenhan le jour avant que
nous y ayons réplicqué verballement ne nous eust faict instance de ne nous
point avancer et d’attendre la venue de l’un de messieurs les ambassadeurs
de Suède qui avoit à nous communicquer la nouvelle proposition qui devoit
estre faicte de leur part et qu’ilz prétendoient que nous ferions conjoincte-
ment avec eux. Que nous attendions cette communication pour y respon-
dre et en dire nostre advis. Qu’il n’est pas nécessaire entre amis d’user de
tant de précautions |:et stipuler qu’on déclare auparavant en termes exprès
si on veult la donner présentement ou attendre encore quelque temps,
parce que cette déclaration doibt dépendre des matières que contiendra
ladicte proposition:|.
Que cependant |:on en peut dresser ensemble le project pour avoir le
loisir de le considérer et de s’y mieux résoudre:| et qu’eux qui sont
mieux instruictz que nous des affaires d’Allemagne ne doibvent pas faire
|:tant de scrupule de s’ouvrir de leurs sentimens avec leurs véritables
amys:|.
Que pour leur parler plus franchement |:si les articles qui nous seront
communiquez se trouvent conformes à nos instructions nous en pourrions
donner la résolution sur le champ:|. Que s’il y a quelques |:matières qui
passent au-delà nous en envoyerons sçavoir les volontez de la Reyne et
l’advis de son conseil par un courrier qui sera de retour en trois sepmai-
nes :|.
Que nous avons estimé devoir faire |:paroistre cette promptitude et faire
cette bonne contenance pour nous mettre à couvert du blasme qu’il
sembloit qu’on eust envie de jetter sur nous, et d’ailleurs:| pour satisfaire
aux divers ordres qui nous ont esté envoyez d’avancer et faciliter les affaires
|:ou du moings sauver les apparences et empescher que s’il arrive quelque
retardement il ne nous puisse pas estre imputé:|.
Qu’ayant aussy ordre par diverses dépesches de |:descouvrir quel est le
sentiment de messieurs les Suédois sur le traicté de la paix et de former avec
eux un project des articles qui pourroient estre proposez, affin d’estre veu
et examiné à la cour pour:| nous en faire sçavoir les résolutions de la Reyne,
nous avons creu |:debvoir engager ledict sieur Oxenstiern à nous parler plus
ouvertement et à sortir de la retenue où il sembloit vouloir demeurer pour
nous faire parler:|. Qu’ayant esté |:appaisé de cette sorte et satisfaict de
nostre disours et de nostre procéder, les poinctz suivans ont esté concertez
en:| deux longues conférances qui se sont tenues chez luy avant et après
disner le vendredy 7 e de ce mois, ce qui |:néantmoings n’a esté faict que
soubz les conditions suivantes: La première que ce qui seroit présentement
concerté ne pourroit tenir lieu que d’un project qui ne seroit point
obligatoire à nostre esgard jusques à ce que nous eussions veu plus
expressément sur ce sujet les ordres de la Reyne. La seconde que tous les
poinctz, demandez et articles que:| nous treuverions maintenant à propos
de |:insérer dans la proposition qui debvroit estre cy-après donnée ne nous
pourroient pas lier ny engager les uns envers les autres ensemble, en sorte
que nous ne puissions selon l’occasion ou l’exigence des cas nous en
relascher ou changer d’advis:| pendant le cours de la négotiation, ce qui
néantmoins seroit |:encore faict par un nouveau concert et d’un commun
consentement:|.
Que soubz les conditions cy-dessus spéciffiées |:nous sommes demeurez
d’accord ensemble de ce qui s’ensuit:|. Que |:l’attente des députez qui
restent à venir ny les autres obstacles qui avoient jusques icy retardé la
négotiation icy et à Osnabruk ne doibvent pas empescher qu’on n’entre
plus avant en traicté:| pour justiffier d’autant plus les sincères intentions
des deux couronnes. Que néantmoins |:lorsqu’on viendra à passer outre et à
donner une proposition nouvelle, on se réservera expressément de part et
d’autre la faculté de continuer à poursuivre la satisfaction raisonnable sur
les demandes qui ont esté desjà faictes, tant pour conserver dans cette
assemblée aux princes et estatz de l’Empire le rang et le droict qui leur
appartient, que pour l’explication véritable qui doibt estre donnée au
traicté préliminaire tant sur la liberté de monsieur l’archevesque de Trèves
que sur le passeport des députez de Stralsonde:|, que mesmes pendant le
cours de la négotiation |:on pourra s’arrester lorsqu’on le jugera à propos
si:| les ministres du party contraire |:persistent à nous refuser le contente-
ment qu’ilz nous doibvent sur lesdictes demandes et qu’après que ladicte
proposition aura esté concertée et dressée à peu près en la forme qu’elle
debvra estre donnée, elle sera par nous envoyée à la cour et qu’on
présuppose que les résolutions de la Reyne seront venues avant les festes de
la Pentecoste et que par conséquent ladicte proposition en la forme qu’elle
aura esté résolue par Sa Majesté pourra estre donnée avant lesdictes
festes:|.
Que pendant |:ce délay l’on taschera à Munster et Osnabruk de tenir la
négotiation en l’estat qu’elle est et de se deffendre du mieux qu’on pourra
de l’instance des partyes en leur objectant le refus qu’elles font d’accorder
les choses raisonnables qui leur ont esté demandées, et que comme:| nous
joindrons |:icy l’intérest de l’archevesque de Trèves à celuy des députez de
Stralsunde:|, les ambassadeurs de Suède en feront |:de mesme à Osna-
bruk :|.
Que pour |:la forme de ladicte proposition ledict sieur Oxenstiern ayant
déclaré que luy et son collègue n’entendoient et ne la pouvoient donner
que par escript parce que c’estoit la manière d’agir non seulement de Suède,
mais de tout le septentrion et:| de l’Allemagne mesme, et |:qu’il leur seroit
impossible de faire autrement n’ayans point de médiateur:| nous luy avons
respondu que |:nos ordres ne nous permettoient pas de traicter par escript.
Sur quoy il a esté convenu entre nous que s’ilz persistent à vouloir traicter
de cette sorte:| ilz le pourront faire |:de leur costé, sans que cela nous oblige
du nostre d’en faire autant et que chacun demeurera en la liberté de suivre
la voye qui luy sera plus commode et plus utile:|. Et sur ce que nous luy
avons représenté que |:ces escriptures engageront à une grande longueur et
sentent plustost le procez que la négotiation:|, il a respondu que |:leur
intention n’estoit pas de respondre ny répliquer par escript pour soustenir
leurs opinions, mais que la première fois qu’une proposition debvra estre
donnée, il seroit difficile selon leur advis que pour diverses raisons qui
regardent tant l’intérest des deux couronnes que celuy de leurs alliez dans
l’Allemagne, on la pust faire autrement que par escript:|.
Que ce sera néantmoins |:à la charge que ce qui sera proposé en un lieu par
escript, sera aussi proposé verballement en l’autre en mesme temps:| après
la résolution |:qui en aura esté prise d’un commun consentement:| et que
sur ce subjet l’ordre préscript par les traictez d’alliance sera exactement
observé de part et d’aultre affin que toutes choses marchent d’un mesme
pied.
Que |:la proposition verballe ou escripte sera commencée par une justiffica-
tion des sincères intentions des deux couronnes et du procéder de leurs
ministres:| depuis l’ouverture de la négotiation pour faire veoir au public
que s’il y a eu quelque retardement, il ne peult estre imputé qu’aux
ministres du party contraire. Que pour cet effect |:ce qui sera inséré dans
l’escript des ambassadeurs de Suède sera représenté de bouche ou par
escript par les ambassadeurs de France:| (ce qui demeure à leur choix) en
|:adjoustant ce qu’ilz jugeront nécessaire aux raisons qui ont desjà esté
représentées par leur seconde proposition. En sorte que la nouvelle qui sera
cy-après donnée de leur part soit comme une suite de la précédente:|.
Que la |:dicte proposition sera faicte de part et d’autre et sera fort
générale:|. Ce qui s’entend en deux façons, l’une |:qu’elle comprendra
généralement tous les articles du traicté:| à quoy nous |:avons faict
difficulté de nostre part ayans allégué pour l’empescher diverses raisons et
inconvéniens:| et sur que |:ledict sieur Oxenstiern a représenté que c’estoit
la forme ordinaire de la Suède et qu’ilz l’avoient praticqué de la sorte en
toutes leurs négotiations:| nous avons respondu que |:celle de France estoit
contraire, où l’on avoit accoustumé de traicter un article après l’autre:|, que
néantmoins comme nous n’avions pas |:ordre exprez de ne le faire pas, cette
difficulté pourroit demeurer indécise jusques à ce que nous eussions appris
plus particulièrement les volontez de la Reyne. L’autre, qu’elle soit conceue
aux termes les plus généraulx que faire se pourra:|. Ce que nous avons
estimé utile et raisonnable pour deux raisons, l’une que cette |:généralité
nous donnera moyen d’y insérer cy-après ce qui pourroit y avoir esté
obmis, sans qu’il paroisse que ce soit une nouveauté, ce que l’on se
réservera expressément en donnant ladicte proposition:|. La seconde
qu’elle nous |:exemptera de l’importunité de tous les particuliers députez
qui sont icy, qui voudroient que ladicte proposition fust remplye d’abord
de leurs intérestz et de leurs demandes particulières:|. Sur quoy on se
contentera de |:leur faire espérer qu’en temps et lieu ilz seront assistez de
l’authorité des deux couronnes, afin de faire marcher devant ce qui ne
regarde que le public, et néantmoings ne refroidir pas leur bonne volon-
té :|.
Que tous les |:articles de ladicte proposition tant ceux qui concernent les
affaires de l’Empire en général ou des alliez, que ceux mesmes qui
comprendront les intérestz particuliers de la France et de la Suède seront
conceus soubz le nom commun des deux couronnes:|. Que mesmes sy on le
juge à propos |:on y pourra adjouster les alliez et faire toutes les demandes
tant de la part des deux couronnes conjoinctement que de leurs alliez, affin
de rendre lesdictes demandes plus considérables:|.
Qu’on |:ne s’expliquera pas d’abord quelle est l’intention des deux couron-
nes sur leur satisfaction particulière, mais qu’elle sera demandée seulement
en termes généraux, affin de la pouvoir estendre ou restreindre pendant le
cours de la négotiation selon les occurrences et l’estat où l’on se trouvera,
qu’elle puisse estre mesnagée en traictant les autres poinctz, et que l’on
puisse advancer l’un à mesure que l’on se relaschera sur l’autre:|. Que |:la
retention des places et Estatz de l’Allemagne que la France et la Suède
chacune de son costé prétendent de conserver ne paroistra pas seulement
estre faicte pour leur desdommagement et satisfaction, mais pour leur
seureté particulière à l’advenir et pour celle de leurs amis, alliez et adhérens
dans l’Empire:|.
Que |:dans huict ou dix jours on dressera de part et d’autre un project
contenant un peu plus au long tous les poinctz du présent mémoire, et
que:| nous nous communicquerons respectivement
dépescherons de nostre costé un courrier à la cour au retour duquel nous
ferons ensemble une nouvelle entreveue pour résoudre et conclurre ensem-
ble ce qui debvra estre faicte en exécution des résolutions qui nous seront
esté envoyées par Sa Majesté:|.
Que pour ce qui regarde les |:matières qui doibvent composer ladicte
proposition générale, on pourvoyera avant toutes choses à la seureté du
traicté:|. Et pour cet effect on |:taschera d’obtenir principalement quatre
conditions:|.
La |:première que le traicté qui sera faict sera ratiffié dans une diète
générale des estatz de l’Empire. La seconde que les deux Couronnes:|
comme il a esté dict |:retiendront des places et Estatz qui leur donnent
moyen de recommencer la guerre en Allemagne et d’assister leurs alliez en
cas qu’au préjudice du traicté qui sera faict on veuille cy-après entreprendre
contre elles ou contre leurs alliez.
La troisiesme qu’il sera faict une ligue entre tous ceux qui interviendront au
traicté tant d’un party que d’autre, par laquelle ilz seront réciproquement
obligez de s’entreayder cy-après et joindre leurs armes ensemble contre
celuy qui contreviendra au traicté de quelque condition qu’il puisse estre.
La quatriesme sera un article qu’on taschera de faire insérer dans le traicté,
par lequel il sera deffendu à l’Empereur par une loy publique d’assister
cy-après directement ny indirectement les ennemis des deux couronnes ny
de prendre part soubz quelque prétexte que ce soit dans les guerres qu’elles
pourront avoir avec leurs voisins:|. Comme aussy que |:l’Empereur ne
pourra leur déclarer la guerre sans consentement unanime de tous les estatz
de l’Empire assemblez dans une diète générale légitime:|.
Qu’il y a plusieurs articles qui sont ordinaires et sur lesquelz il n’y a pas
apparence qu’il se rencontre difficulté ny de part ny d’aultre comme sont
ceux qui ensuivent: Que |:la guerre et toutes hostilitez cesseront entre les
deux couronnes de France et de Suède, leurs alliez et adhérens d’une part,
et l’Empereur, le roy d’Espagne, leurs alliez et adhérens d’autre:|. Que la
paix et l’amitié seront restablies pour estre observées et gardées comme
elles estoient avant la guerre. Que |:l’on ne pourra faire aucune recherche
soubz quelque prétexte que ce soit de tout ce qui a esté faict depuis
l’origine des présens mouvemens et que ceux qui ont servy l’un ou l’autre
party ne pourront estre recherchez ny inquiétez:| et que pour cet effect |:il
sera accordé une amnistie générale sans restriction ny limitation des choses
passées qui sera accompagnée des clauses et précautions ordinaires lorsque
ledict article sera plus estendu:|. Que les |:prisonniers de part et d’autre
seront remis en liberté:| et qu’il sera cy-après plus amplement délibéré si
cela |:debvra estre faict sans payer rançon ou bien en la payant:|, et que sur
ce poinct nous avons |:appris que les Portugais font de grandes instances
aux Suédois pour obtenir que les prisonniers qui sont entre leurs mains de
la dernière bataille soient eschangez contre l’infant Don Edoard frère du
roy de Portugal qui est prisonnier à Milan, et qu’ilz offrent des sommes
immenses pour cela:| qui sont bien capables de |:tenter les Suédois:|. Que
le |:commerce soit restably tant par eau que par terre entre les:| subjetz des
deux couronnes |:et ceulx de l’Empire comme il estoit avant la guerre et
que tous les péages et impositions nouvelles qui ont esté establies depuis la
naissance de la guerre au préjudice des princes, estatz et villes de l’Empire
soient révoquez et abolis:|. Que lorsque le |:project de ladicte proposition
sera plus estendu, on pourra y adjouster les autres articles généraux qu’on
trouvera utiles et qui ont accoustumé d’estre mis dans les traictez de paix,
lesquelz estans esgalement utiles aux deux parties ne reçoivent pas d’ ordi-
naire beaucoup de difficulté:|.
Que pour ce qui regarde |:la satisfaction particulière des deux couronnes,
encore que les Suédois ne se soient pas bien particulièrement expliquez de
leur desseing:|, il paroist assez clairement |:qu’ilz prétendent de retenir la
Poméranie, et que l’Empereur recompensera l’électeur de Brandebourg à
qui elle appartient de quelque autre province de son patrimoine comme la
Silésie ou la Moravie:|, ce qu’ilz estiment plus |:juste dans un traicté si
important que celuy-cy que d’avoir donné au duc de Saxe la Lusace par le
traicté de Prague et l’archevesché de Magdebourg à son filz
Im Prager Frieden wurden dem Kf. Johann Georg die Lausitz, die er seit 1623 als Pfandbesitz
innehatte, sowie vier Ämter des Erzstiftes Magdeburg endgültig vom Kaiser abgetreten.
Seinem Sohn August (1614–1680) wurde auf Lebzeiten das Erzstift Magdeburg überlassen, wo
er 1628 zum Administrator gewählt worden war ( Ritter III S. 588).
encore d’adjouster à ce qu’ilz espèrent de retenir la ville de Vismar
quoyqu’elle soit de la province de Mekelbourg, à cause qu’elle achève de
leur donner toute cette coste de la mer Baltique qui est à qouy ilz visent le
plus:|, et aussy parce que |:le port y est beaucoup meilleur qu’à Stralsonde
où il est presque inutile, ce qui leur est extrêmement nécessaire pour y faire
hyverner leurs vaisseaux:| à cause que les |:glaces ne leur permettans pas de
sortir des portz de Suède jusques au mois de may les tiennent comme
enfermez pendant huict mois de l’année:|. Qu’ilz treuvent aussy très
raisonnable que |:la France retienne par le traicté de paix la plus grande
part de ses conquestes qu’elle pourra et que de leur costé ilz contribueront
tout ce qui sera en leur pouvoir pour nous la faire obtenir:| ayans esté
asseurez du mesme office de nous |:pour les choses qu’ilz désirent. Et que
surtout elle doibt conserver les passages importans qu’elle tient sur le
Rhin:|, affin que cy-après les deux Couronnes demeurent |:en estat de se
pouvoir entresecourir et de recommencer la guerre dans l’Allemagne en cas
qu’il arrive quelque contravention au traicté qui sera faict, ce qui ne
pourroit pas estre exécuté si la Suède se dessaisissoit des portz de mer
qu’elle tient et si la France ne conservoit point de passages sur le Rhin:|.
Que néantmoins |:ce qui sera retenu de part et d’autre pourra demeurer
membre de l’Empire comme il estoit auparavant, et pourra estre possédé
par chacune des deux couronnes en la mesme forme que la province du
Holstein l’a esté jusqu’icy par le roy de Dannemark :|. Ce qui produira
deux bons effectz. Le premier, qu’en cette forme |:les princes et estatz de
l’Empire se rendront plus favorables à noz prétentions que si on vouloit
faire un démembrement entier des provinces qui nous demeureront, qui les
mist soubz la subjection de chacune des deux couronnes et les rendist
indépendans de l’Empereur:|. Le second, qu’on |:acquerra par ce moyen un
droict d’envoyer à l’advenir des députez aux diètes:|, assavoir |:le Roy
comme lantgrave d’Alsace:| et |:la reyne de Suède comme duchesse de
Poméranie:|. Ce qui donnera très grande |:facilité de prévenir et empescher
les délibérations qui pourroient estre prises contre les deux couronnes et de
destruire les menées et cabales que:| les Espagnolz ont accoustumé |:d’y
faire ayans pour ce desseing très soigneusement conservé le droict qui leur
appartient:|. Sur quoy on peult remarquer que |:tous les estatz qui selon
l’ordre antien de l’Allemagne composent le cercle du Hault-Rhin sont
presque aujourd’huy entre les mains de Sa Majesté et luy donnent un tiltre
très légitime d’en estre à l’advenir le directeur ce qui ne seroit pas à
mespriser:|.
Que |:l’on demandera une satisfaction particulière pour la milice qui a servy
les deux couronnes en cette guerre:|. En quoy nous croyons que si nous ne
prenions le mesme soin de |:la récompense des estrangers qui ont servy la
France que les Suédois ont résolu de prendre pour:| ceux qui sont dans
|:leur armée, que cette différence pourroit faire préjudice au service de Sa
Majesté et ne luy conserveroit pas pour l’advenir le mesme crédit qu’a la
Suède parmy les gens de guerre:|.
Que |:pour ce qui concerne le général de l’Allemagne, c’est où il se
rencontre plus de difficultez entre nous. Les princes et estatz prétendent
qu’on doibt demander beaucoup de choses pour eux qu’ilz n’osent pas
demander eux-mesmes. La Suède semble très disposée de les assister et de
leur complaire en tout, afin de conserver leur amitié. Néantmoings:| nous
|:remarquons:| par diverses despesches que nous |:n’avons pas ordre ny
pouvoir de faire la mesme chose de nostre costé. C’est pourquoy:| nous
nous sommes contentez d’en discourir |:avec ledict sieur Oxenstiern et de
laisser la pluspart des poinctz plus importans irrésolus jusques à ce que
nous sçachions les volontez de Sa Majesté:|. On verra particulièrement
|:leurs prétentions dans un mémoire cy-joinct que nous a esté donné par les
députez de madame la Lantgrave qui:| vraisemblablement |:l’ont concerté
avec tous les autres députez qui sont icy
nous y faisions quelque difficulté dont:| il ne fault pas s’estonner puisque
|:la Suède espère de profficter de la meffiance et froideur qu’ilz pourront
prendre contre nous, et par ce moyen de les acquérir entièrement à elle en
les retirant insensiblement de la dépendance qu’ilz ont eue jusqu’icy envers
la France:|. Cela n’est pas |:encore allé jusques à nous faire mauvais office
ouvertement auprès d’eux. Mais:| on leur a tesmoigné adroictement que les
|:difficultez sur les poinctz qu’ilz désirent le plus ne venoient pas de la
Suède, si bien qu’adjoustant à l’intérest de religion qui les unit desjà une
particulière complaisance que les autres ne reçoivent pas de nous dans les
articles mesmes où la religion n’est point meslée, nous craignons que cela
ne nous décrédite beaucoup parmy eux:|. Ilz nous en ont |:desjà faict
quoyque fort doucement leurs plainctes en nous visitans en particulier et
nous ont représenté qu’ilz ne pouvoient croire qu’on leur voulust refuser
des offices qui ne nous coustoient que les mettre par escript puisque ce
n’estoit pas moings l’advantage de la France que celuy des princes mesmes
et que son intérest estant d’abaisser l’authorité de l’Empereur qui sera
tousjours à la dévotion des Espagnolz:|, le plus asseuré moyen d’y parvenir
est |:d’eslever celle des princes et estatz de l’Empire, qu’ilz ne demandent
que des choses justes prescriptes par:| les anciennes constitutions et loix
fondamentalles de l’Empire. |:Qu’à toute extrémité les premières demandes
qui sont faictes n’estans pas tousjours accordées par la conclusion du
traicté:|, puisqu’on a accoustumé de |:demander beaucoup pour obtenir la
raison, ilz ne pouvoient pas se promettre ce qu’ilz avoient espéré jusques
icy de nostre assistance si nous refusions de faire seulement une sollicita-
tion pour eux. Qu’en l’estat où estoient réduictes les affaires de l’Empereur
pour avoir la paix il ne sçauroit rien refuser de ce qui luy sera demandé avec
affection par les deux couronnes. Que si l’on perd cette occasion de
remettre l’Empire et les estatz qui le composent dans leur antien lustre, on
ne la recouvrera jamais:|. Que |:tant s’en fault que les instances que la
France fera pour cela diminuent en rien ny fassent aucun préjudice à la
satisfaction qu’elle prétend pour son intérest particulier, que:| le soin
qu’elle prendra de procurer le contentement |:desdicts princes les obligera
d’embrasser le poinct de cette satisfaction particulière avec chaleur:| non
seulement pour |:la faire obtenir dans le traicté, mais pour en garentir
l’effect après qu’elle aura esté accordée. Qu’ilz sont bien asseurez et que
s’ilz vouloient entendre aux propositions qui leur sont faictes d’un accom-
modement particulier avec l’Empereur pour se réunir avec luy contre les
estrangers, il ne feroit pas difficulté de leur accorder tout ce qu’on faict
difficulté de demander pour eux, encore que ilz se soient déclarez contre
luy et qu’ilz ayent souffert toutes les incommodités d’une longue guerre
pour demeurer constamment dans le party des deux couronnes:|.
Que |:le poinct le plus important et où se rencontrent les plus grandes
difficultez est celuy qui comprend le restablissement de toutes choses tant
pour la religion que pour l’estat au poinct où elles estoient en 1618 que
nous avons bien considéré qu’on n’est past disposé à la cour de le
poursuivre chaudement ny peut-estre mesme de le demander dans nostre
proposition. Mais qu’il y a à considérer que nous y sommes en quelque
façon obligez par deux traictez d’alliance et:| particulièrement par |:celuy
de St. Germain-en-Laye faict avec les quatres cercles en novembre:| 1634
et pour |:celuy de Vismar de l’année 1636. Que si nous refusons de faire
cette demande outre que les Suédois s’en pourront plaindre aussi bien que
les autres alliez, ilz ne laisseront pas de l’insérer dans leur proposition ayans
droict de le faire quoyque nous ne la comprenions pas dans la nostre, ce qui
fera paroistre quelque division et leur acquerra toute l’affection de ceux du
party qui pourra diminuer en nostre endroict:|. Que d’ailleurs nous ne
sçavons pas si |:nous devons nous opposer qu’ilz ne fassent cette demande
ny par quelles raisons nous le pourrons faire, ce qui est extrêmement à
considérer, de craincte qu’on ne s’apperçoive dès l’entrée de la négotiation
que nous ne marchons pas ensemble de bon concert:|.
Que surtout il importe de considérer |:dans les ordres qui nous seront
envoyez que nous avons à marcher dans cette négotiation avec des gens
qu’on ne conduict pas partout où l’on voudroit et sans lesquelz néant-
moins :| nous avons ordre de |:ne rien faire. Que:| nous avons desjà
|:remarqué qu’ilz ont quelquesfois opiné à nouer lorsque nous avions
charge d’advancer et que:| peult-estre |:font-ilz maintenant semblant de
vouloir tout de bon entrer en matière sur la créance qu’ilz ont eue que nous
n’estions pas bien préparez et que nous attendions quelque ordre de la
cour:|. En Effect |:leur procéder a paru si pacifique qu’il a semblé avoir un
peu d’ostentation: et il y a apparence estans |:secretz et couvertz comme ilz
sont qu’ilz ne nous eussent pas déclaré que monsieur Torstenson leur a
escript de haster la paix et qu’il en est pressé par les chefz de son armée, si
cela eust esté bien véritable.
fol. 282–283’: Memorandum der hessischen Gesandten für d’Avaux und Servien, ohne Datum,
Auszug :
Die Situation der Kronen und ihrer Verbündeten ist so günstig, daß man jetzt Bedingungen zu
einem guten und dauerhaften Frieden stellen kann, die zu einem anderen Zeitpunkt kaum
durchzusetzen wären. Angesichts des Beifalls der Reichsstände für die Kronen und ihrer immer
geringeren Rücksichtnahme auf den Kaiser ist es erforderlich, daß Frankreich nach dem
Vorbild Schwedens auf weitere Verzögerungen verzichtet und seine Proposition ausliefert,
damit es nicht in Mißkredit gerät.
1. Form der Beratungen: Die Proposition der Kronen muß schriftlich erfolgen, da bei der
mündlichen Übermittlung die Kaiserlichen eine ihnen genehme Interpretation davon an die
Reichsstände zur Beratung geben können. In der Beilage sind die Punkte aufgeführt, die die
Reichsstände in der Proposition im Hinblick auf das Reich enthalten sehen wollen. 2.
Normaljahr 1618: Es gibt keinen Grund zu französischem Widerstand gegen diese Forderung;
durch diesen Widerstand würde der Friedensschluß gefährdet, da die Reichsstände zur
Durchsetzung ihrer Forderungen zum Mittel des Krieges greifen müßten; die seit 1618 durch
den Kaiser vorgenommenen Änderungen sind nicht rechtmäßig zustandegekommen; die
Bereitschaft der Kronen zur Vertretung der reichsständischen Interessen wird die Bereitschaft
der Reichsstände zur Unterstützung der Satisfaktionsforderungen hervorrufen. 3. Restitution
des Pfalzgrafen: Die Restitution ist allein schon um der Dauerhaftigkeit des angestrebten
Friedens willen notwendig, da nichtbeseitigte Streitpunkte neue Querelen hervorrufen würden;
der Pfalzgraf ist für Frankreich ein wertvollerer Bundesgenosse als Bayern; die Forderung nach
seiner Restitution dient zunächst lediglich zur Anerkennung der Berechtigung seiner Belange. 4.
Streitpunkte der Reichsstände untereinander: Es ist zu wünschen, daß die Kronen bei den
Problemen, die bei den Reichsständen umstritten sind, schlichtend eingreifen. – Frankreich muß
darauf sehen, daß die Schweden beim Vorbringen der Proposition keinen Vorteil gewinnen, da
die schwedischen Gesandten binnen Monatsfrist mit ihrer Proposition herauskommen wollen.
fol. 446–447 Beilage: Points qui pourront estre ou au moins en substance insérez à la
proposition réelle, sur ce qui regarde les affaires de l’Empire : 1. Allgemeine Amnestie; 2.
Normaljahr 1618; 3. Gleiches Recht für Katholiken, Lutheraner und Kalvinisten im Reich; 4.
Gesetzgebungs- und Gesetzesinterpretationsrecht des Reichstages; 5. Stimmrecht der Reichsstän-
de in Kriegs- und Friedensangelegenheiten sowie 6. in Fragen der Reichssteuern; 7. Bündnis-
recht der Reichsstände; 8. Mitsprache der Reichsstände bei Verhängung der Reichsacht; 9.
Vermittlung der Kronen in den Streitfragen der Reichsstände untereinander; paritätische
Besetzung der Reichsgerichte; 10. Beilegung der Streitigkeiten um die Auslegung des Augsburger
Religionsfriedens; 11. Vorbehaltung weiterer Anliegen der Reichsstände.