Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
20. d’Avaux an Brienne Münster 1645 Januar 21
Münster 1645 Januar 21
Ausfertigung: AssNat 274 fol. 77–81’; Eingang: 1645 Februar 3 ; = Druckvorlage.
Verzögerung der Absendung St. Romains nach Paris. Rechtfertigung der Forderung nach
Freilassung des Kurfürsten von Trier in Proposition I; Verantwortung Serviens und der
Mediatoren für die schriftliche Übergabe der Proposition I; kaum Einfluß d’Avaux’ auf den
Inhalt dieser Proposition. Streit mit Servien über die Titulatur des Königs.
Depuis l’arrivée du courrier Héron nous sommes tous les jours cinq et six
heures ensemble pour délibérer sur ce qu’il eschet de vous escrire et ce qu’il
faut faire icy. Monsieur Servien a proposé de vous envoyer monsieur de
Saint Romain, j’y ay consenty, mais sa despêche ne sera pas si tost preste.
L’on a peine à se desmêler des celles de la cour et de la force d’un
raisonnement qui est accompagné d’authorité.
Pour moy, j’avoue que j’aurois mieux fait de ne pas insérer dans la
proposition qu’à faute de mettre en liberté monsieur l’électeur de Trèves
nous ne passerions pas outre. Ce qui m’a trompé est que nostre instruction
nous oblige de le demander hautement et ce point estant vuidé, de passer
aux autres, que c’est chose avantageuse aux intérestz et à la réputation de la
France de tesmoigner de la challeur pour ses alliez dans l’Empire, que si
nous ne pouvions l’obtenir nous n’avions pas pourtant intention de rompre,
que je croiois qu’on pouvoit sans déchet se relascher des premières
demandes encores qu’on les ayt données par escrit, et qu’il faudra bien que
les plénipotentiaires de l’Empereur et ceux d’Espagne tombent de plus
haut, bref qu’après n’avoir sceu persuader qu’il n’estoit pas à propos de
prétendre qu’avant toutes choses ce prince fust restabli en ses Estatz,
j’appuyay fortement sur ce qui touche sa liberté affin d’affoiblir l’autre
demande. Ich war stets dagegen, die Proposition schriftlich zu übergeben, doch
hat Servien zusammen mit den Mediatoren dieses Verfahren gegen meinen
Widerstand beschlossen. Wie aus dem Vergleich der Beilagen zu ersehen ist,
konnte ich in den von Servien gefertigten ersten Entwurf unserer Proposition
nur wenige Änderungen einbringen. – Entgegen den Anweisungen der Königin
weigert sich Servien, Briefe zu unterzeichnen, in denen der König nicht mit
‚Sacra Maiestas‘ tituliert wird; auch in zahlreichen anderen Fragen der Titula-
tur und des Protokolls weicht er von den Weisungen des Hofes ab.