Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
308. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1644 Dezember 3

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–/ 308 / [ 328 ]

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Brienne an d’Avaux und Servien


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Paris 1644 Dezember 3

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Ausfertigung: AE , CP All. 28 fol. 205–210 = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 34
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fol. 317–319; AE , CP All. 31 fol. 278–283; AE , CP All. 25 fol. 173–178’. Druck: Nég.
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secr. II, 1 S. 187–188; Gärtner III S. 745–751.

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Forderung der Portugiesen nach kaiserlichen und spanischen Pässen. Verhandlungen in Paris über die
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Aufnahme des umstrittenen Garantieartikels in den Allianzvertrag mit den Generalstaaten; ihre
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Kurialienforderungen. Verlängerung eines eventuellen Waffenstillstandes zwischen Spanien und den
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Generalstaaten. Anweisung von Bezügen. Nachrichten aus Rom. Plan einer Liga der italienischen
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Fürsten. Bericht Brégys aus Polen. Niederlage Gallas’.

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Wir erwarten den angekündigten Kurier.

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Présentement que je n’ay point à respondre à voz lettres et que je ne puis
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pas consentir d’obmettre un seul jour d’ordinaire sans vous escrire, j’ em-
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ploieray mon loisir à vous donner compte des vives instances qui nous sont
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faictes |:par l’Ambassadeur de Portugal

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Vidigueira.
:| à ce qu’en conformité de ce qu’il
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est porté en voz instructions qu’il tient luy avoir esté communiquées en ce
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poinct, par les asseurances expresses qui luy en feurent données |:que vous
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ayez à en faire de telles envers les Médiateurs, affin qu’eux de leur costé les
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portant avec une pareille force, ilz obtiennent des ministres impériaux ou
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du Roy Catholique des saufconduitz pour ceux que leur maistre veut envoyer

[p. 692] [scan. 782]


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à Munster:|. On est bien d’advis de cela mesme, mais non que les autres
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|:les refusant cela donne lieu à une rupture à quoy ces gens cy tendroyent:|,
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mais au contraire que vous vous contentiez de vous pouvoir justiffier à leur
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endroict et envers le public de ne l’avoir faicte qu’à bonne intention, recher-
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chéz et obligéz de le faire, sans toutesfois les porter si avant que cela |:peust
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donner soubçon que nous cherchions à augmenter les difficultéz qui se ren-
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contreront au traitté:|. Mais comme on ne voudroit rien entreprendre qui
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peust faire faire un tel jugement, on désire aussy |:que nostre dessein soit
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si secret que la disposition que nous avons à nous relascher ne soit un moien
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du refus:|. Il me souvient fort bien de ce que vous m’avez escrit |:au sujet
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des Portugais, mais ilz ne sont pas capables de prendre patience, et pour me
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délivrer de leur importunité:| je me résoudz de vous escrire prématurément.
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Bien est vray que c’est sans péril puisque vous aurez obtenu quelque chose
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qui facilite leur prétention ou qui la rend plus difficile, et en un cas comme
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en l’autre il fault tousjours faire cette instance.

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L’Ambassadeur de Messieurs les Estatz

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Oosterwijk.
arrivé depuis peu de jours et qui
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n’a encores pris qu’une audience se trouve chargé d’en faire sur des matières
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faciles, comme à dire de demander qu’il soit incéré au traitté que vous avez
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conclu avec

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19 ses] nach AE , CP All. 34 ersetzt für ces in der Druckvorlage .
ses maistres estant à La Haye |:cet article si oppiniastrement
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poursuivy par eux:| et si raisonnablement rejetté par vous, qu’au cas que
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nous |:fassions la paix et eux la trêve, qu’icelle expirée si leur ennemy ne la
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leur veut prolonger, que nous soyons obligéz de rentrer en guerre

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Vgl. dazu [ S. LIIIff. ]
:|.
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J’auray bien plus de peine que vous n’en avez eu, car vous aviez à faire aux
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plus habiles de l’Estat et moy au plus opiniastre et qui ne me sçait jamais
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rien dire ny respondre sinon qu’ilz ne peuvent jamais consentir que nous
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avancions nostre traitté que soubz cette condition. Je me suis pourtant
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laissé dire que les plus habiles d’entre eux sont pour prendre le party que
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vous aviez ordre de leur proposer. Ainsy la plus grande difficulté sera du
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plus ou moins |:des sommes qui leur devront estre promises, mais cela ne
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pourra estre mesnagé que sur les lieux:|. Nous aurions grand besoing |:de
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Monsieur de La Thuillerie:|, lequel se trouve occupé en une affaire assez
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difficile qu’il fault |:haster de conclurre:|, ou nous serons obligéz d’y envoyer
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un autre. Il est vray que l’on peut faire durer la négotiation et par des
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responses généralles esluder la presse et ainsy donner tempz |:audit Sieur
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de La Thuillerie de retourner à son poste:|.

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Le mesme Ambassadeur a charge de presser qu’il vous soit commandé de
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donner à ceux de leur Estat tous les advantages |:dont ceux de Venize sont
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en possession, voire de demander que la place et le rang immédiatement
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après celuy de cette République leur soit adjugé:|.

[p. 693] [scan. 783]


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Sur cela il m’a esté facile de luy respondre que ce qu’ilz demandent ne
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dépend pas de nous et qu’ilz ne sçauroient mesmement le prétendre avec
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droict, puisque les Princes qui précédoient les Archiducz ou qui leur contes-
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toient le rang ne les considèrent que comme représentants le mesme Estat,
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conserveront contre eux leur prétention et leur objecteront que des provin-
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ces qui sont demeurées dans l’obéissance de leur Prince il s’en peut former
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un Estat qui demandera la préséance à eux ainsy qu’il a esté veu du tempz
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des Archiducz, et qui leur objecteront que le leur n’est qu’un desmembre-
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ment du premier quand ilz se despartiroient de tout droict de Souveraineté
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sur eux.

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Si ces Messieurs estoient gens de party, il leur en seroit proposé de très
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avantageux ainsy qu’il vous avoit esté mandé de leur offrir. Mais s’ilz
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demeurent aheurtés à leur sens nous aurons beaucoup de peine de les
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contenter. L’exemple de Rome qui les debvroit persuader les offense, et bien
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qu’ilz ayent renoncé à l’union de la Religion catholique, ilz allèguent la
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séance concédé au Duc de Bourgongne au Consile de Basle

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Konzil von Basel 1431–1443.
et se fondent
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sur elle, sans voulloir entrer en considération que c’estoit pour estre sorty
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de la Maison de France et que le Duc de Bretagne qui estoit feudataire de la
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Couronne luy desbattoit cette mesme scéance.

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Quand il aura baillé son mémoire ainsy qu’il a dit qu’il voulloit faire, il sera
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délibéré sur sa prétention, et ce qui sera consenty vous sera sur l’heure
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mesme mandé. Il voudroit une response par escrit, mais je doubte qu’on
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s’y porte, c’est une forme utile pour les affaires mais à mon sens qu’il faut
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éviter en ce rencontre.

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Il me vient de souvenir que le mesme Ambassadeur me parlant du contenu
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au premier article de ses demandes se laissa entendre |:que si la trêve leur
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avoit esté concédée par exemple pour neuf ans et que le lendemain la France
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leur en obtint la prolongation pour pareil terme, qu’ilz nous tiendroient
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quittes de toutes sortes d’obligations, ce que je me suis resouvenu de vous
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escrire:| affin qu’il vous plaize examiner cela et me mander vostre sentiment,
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jugeant que puisque les Espagnolz sont résolus |:de faire la paix avec eux
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qu’ilz ne peuvent esviter de faire une trêve à longues années, qu’ilz pourront
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se porter à cette prolongation, laquelle accordée sur les instances de la France
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la desgageroit de toute sorte d’obligations et sans estre liée pourroit ce
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temps expiré:| prendre ses mesures selon l’occurence des tempz et des
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affaires.

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Cecy est un projet brut que mon esprit vient d’enfanter sans que j’en aye
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donné part à personne. C’est pourquoy je désirerois que ce que vous m’y
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respondriez |:fust une lettre particulière de laquelle je pourrois user selon
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que je:| verray à faire et que j’auray esté esclaircy de voz intentions.

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J’ay signé une ordonnance de cinquante mil escus que j’ay fait remettre à
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Monsieur Hoeufft, affin que la mesme somme soit par luy remise à Amster-

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dam . Vous vous en servirez et la pourrez prendre pour voz appoinctemens
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lesquelz il vous plaira de régler à un jour préfix, c’est à dire en establir un
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auquel il faudra désormais commencer à vous faire payer, affin que de trois
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mois en trois mois ou de six en six au plustard il y soit pourveu. On parle
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de les augmenter, cela semble résolu, mais il n’est pas encores commandé.

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Les advis qui nous viennent de Rome confirment que le Pape s’est résolu à
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l’envoy de trois Nonces extraordinaires pour exhorter les Roys à la paix,
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que l’on y tardera d’y désigner un Légat et que les informations que le Pape
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prend |:du mérite de Monsieur Chiggi luy tournent à compte. La légation
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si elle estoit décernée tourneroit sur le Cardinal Capponi qui passe pour le
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plus fin du collège et difficilement pourra estre conférée au neveu de sa
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Sainteté

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Camillo Pamfili.
faict Cardinal:| ainsy que je vous l’ay mandé.

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|:Du mesme lieu comme de Thurin il nous est escrit que l’on songe à faire
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une ligue entre les Princes d’Italie pour la conservation de leurs Estatz, que
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pour y attirer Madame de Savoye on luy offre la restitution de Versel

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Vercelli, Festung in Piemont, war spanisch besetzt.
et
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une armée pour nous chasser du Piedmont. Nous sommes bien asseuréz de
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l’intention de cette Altesse et en quelque sorte mesprisons cet avis, n’y
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ayant point de raison de soubçonner que les Princes et potentatz italiens
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désirassent que Pignerol nous fust osté, que s’il nous doit demeurer de leur
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propre consentement nous pouvions nous mesmes estre compris en cette
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ligue, et vous sçavez que nous ne sommes pas esloignéz d’en promouvoir
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deux:|. Néantmoins, la prudence conseillant qu’on se déffie et que c’est la
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plus grande qu’on puisse avoir, nous n’obmettons aucune diligence pour
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en apprendre le vray. |:Vous pourrez en pénétrer quelque chose des discours
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de Contarini:|, c’est pourquoy je vous en escris, estant assez mal aisé quelque
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habile qu’il soit qu’il ne luy eschape des parolles qui vous donneront lumière
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|:des intentions du Sénat. Pour Monsieur le Nonce s’il les sçait, ce sera par
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des avis particuliers et celuy là confidemment vous en pourra parler:|. Ce
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seroit blesser vostre prudence que de vous avertir de ne luy donner nulle
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part de ce que je vous en escris.

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Les lettres qui me sont escrittes par Monsieur de Brégy nous apprennent
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qu’il a esté bien receu en Poulongne, |:qu’il espère y mesnager les affaires
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de Sa Majesté et qu’il croit que le Prince de Transsylvanie ne donnant point
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de jalousie par de trop fortes garnisons au Roy de Pouloigne et ne se servant
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dans sa guerre que de troupes chrestiennes, que cette Majesté n’y prendra
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point de part. Cela mesme sceu par Monsieur de Croissy:| luy facilitera ce
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qu’il a à négotier avec ce Prince. Gerücht über eine Niederlage Gallas’

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Am 13. November hatte Torstenson bei Jüterbog Gallas geschlagen, der sich daraufhin nach
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Magdeburg zurückzog.
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