Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
284. d’Avaux an [Brienne] Münster 1644 November 5
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Münster 1644 November 5
Ausfertigung: AE , CP All. 34 fol. 108–108’ = Druckvorlage
Die Ausfertigung eines weit kürzeren Schreibens fast gleichen Inhalts vom selben Datum und mit
dem gleichen Eingangsvermerk befindet sich in den Brienne-Akten unmittelbar anschließend fol. 110.
Als Adressat kommt nach Übereinstimmung des ersten Teiles auch nur Brienne in Frage; vgl. den
textkritischen Apparat. Ob eine bzw. welche der beiden Ausfertigungen irrtümlich übersandt
wurde, steht offen.
109’: 1644 November 23. Kopie: AE , CP Holl. 25 fol. 266–267’.
Empfangsbestätigung. Verzögerung der Berufung Brassets. Weigerung d’Avaux’, in Zukunft die
von Servien konzipierten Briefe zu unterzeichnen. Dank für innenpolitische Information.
Dank für Schreiben vom 21. Oktober mit Beilage
aiés donné nouvel ordre au Sieur Brasset de venir au plustost à Munster,
car quoyque Monsieur Servien l’ait choisi après avoir donné l’exclusion à
tous ceux qui pourroient avoir quelque affection pour moy, il désire qu’il
ne vienne point.
encore plus affidé que celuy là ou qu’il n’en veut point du tout. Il me disoit
avanthier que ledit Sieur Brasset fera difficulté de quitter son emploi et me
rendoit luy mesme la chose si difficile qu’il ne me fut pas malaisé de connêtre
son intention. Je luy ay proposé deux fois d’escrire audit Sieur Brasset affin
de le haster, mais cella n’a point eu d’effet. Et c’est une des causes qui rend
fort nécessaire l’exécution des ordres de la Cour en ce qui touche l’ establisse-
ment d’un secrétaire de l’Ambassade. Autrement Monsieur Servien se rend
le maistre des affaires, quand ce ne seroit que par omission et en laissant
passer les occasions d’escrire lorsque son sentiment n’est pas conforme au
mien, il n’en arrivera pas ainsi lorsqu’il y aura un secrétaire lequel je pourray
interpeller de son devoir et l’obliger à escrire suivant le résultat de noz
conférences.
Ce n’est pas, Monsieur, que je me plaignne en aucune façon de Monsieur
Servien, je mets cella volontiers avec le passé, transeat cum caeteris erroribus,
et je vous supplie très humblement de n’en faire rapport ny en public ny en
particulier. Je vous diray seulement et veux bien qu’il soit sceu que après
qu’il a différé par divers moiens l’exécution des ordres de la Cour depuis
trois mois, il y a fait trouver encore quelques difficultés, je ne signeray plus
les despêches qu’il aura faites et vous escriray séparément.
J’ay accompli de ma part si promptement et si pleinement tout ce qu’il a
pleu à la Reine de me commander et j’attens si patiemment depuis trois mois
qu’il plaise à Monsieur Servien de satisfaire aussi à ce qui le regarde que
j’espère d’estre excusé.
Dank für die Mitteilung über Spekulationen anläßlich der Krankheit Mazarins.