Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
235. d’Avaux an Brienne Münster 1644 September 3
Münster 1644 September 3
Ausfertigung: AE , CP All. 33 fol. 305–306 = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 306’:
1644 September 16. Kopie: AE , CP Holl. 25 fol. 220’–221’.
Übersendung eines als Replik auf nr. 198 gedachten Memorandums. Ernennung eines Gesandtschafts-
sekretärs . Beilage 2. Schutzbrief für den Koadjutor von Speyer.
Voicy le mémoire servant de response à ce qu’on m’a imputé
Das in [ nr. 215 ] und [ 217 ] angekündigte Memorandum war anstelle einer Antwort auf [ nr. 198 ]
verfaßt; in den Brienne-Akten nicht enthalten, wohl als Beilage zu [ nr. 236 ] ; Druck: Nég. secr. I
S. 205–208.
m’en dispenser avec honneur comme je déclaray à Monsieur Servien lors
de nostre réconciliation. Et le Roy mesmes a quelque intérest qu’un homme
qui le sert en la place où je suis en demeure pas taché de malice, faussetés,
mensonges et de tant de lourdes fautes dont on l’a accusé par un libelle qui
s’est leu icy à tout le monde et qui n’aura pas aussy esté segret à Paris. C’est
pourquoy je supplie très humblement la Reyne d’avoir la patience d’ouïr la
lecture de ce mémoire. Monsieur Servien m’a contraint par sa prolixité de
le faire umpeu long, mais je ne l’ay imité qu’en cella, aiant respondu à sa
satyre avec toute modération. Il s’y trouve aussy beaucoup d’affaires dont
l’esclaircissement ne sera pas inutile.
Monsieur Servien ne monstre guères d’inclination à convenir de celuy qui
devra faire les despêches. Je luy en ay parlé deux fois depuis cette huittaine
sans qu’il se soit laissé entendre de ce qu’il en pense. Il veut peut estre se
continuer la possession en laquelle il est de tenir la plume, ou obliger la
Cour à nous envoier un secrétaire. Mais j’espère qu’en ce cas on me fera
l’honneur de me considérer. Personne ne sçauroit travailler aux despêches
plus utilement pour le service du Roy que Monsieur de Saint Romain. Il est
mon amy, mais il est encores plus serviteur du Roy et fort homme d’honneur.
Le Sieur Préfontaine s’en acquitteroit bien aussy et ne déppend pas plus de
moy que de Monsieur Servien, il n’est auprès de nous que depuis ce voiage
et a tousjours receu noz ordres conjointement. Que s’il y faut quelque autre
personne, je souhaitte seulement qu’elle soit désintéressée, quoyqu’à vray
dire il me semble que si quelqu’un me cognoist ou m’estime, il ne devroit
pas estre exclus pour cella d’une function dont il est capable, car je pourrois
prétendre par justice et par beaucoup d’exemples que c’est moy mesmes qui
dois avoir la plume. Mais je ne le prétens pas et suis très satisfait de l’ordre
qu’on y a mis.
Je vous supplie, Monsieur, particulièrement de faire voir au Conseil que je
n’ay rien supprimé ny falsifié en la déclaration dressée par Monsieur Servien
dont je vous envoie l’original escrit de la main de son secrétaire. Vous me
ferés beaucoup de faveur de me la renvoier, puisque cette pièce sert à ma
descharge contre une si orde accusation.
Je feray response au Coadjuteur de Spire
Bereits in nr. 82 hatte d’Avaux um einen neuen Schutzbrief für Railinger gebeten und diese Bitte in
einem Schreiben an Brienne vom 6. August 1644 – Ausfertigung: AE , CP All. 33 fol. 247 –
wiederholt. Brienne hatte daraufhin um eine Kopie des früheren Schutzbriefes gebeten: Brienne an
d’Avaux, Paris 1644 August 20, Kopie: AE , CP All. 33 fol. 291.
la sauvegarde du feu Roy et que vous luy en ferés expédier une pareille de
Sa Majesté. Je vous rens très humbles grâces de voz civilités…
1 Undatiertes Memorandum d’Avaux’: Replik auf die Anschuldigungen in nr. 198,
2 Von Servien verfaßte Erklärung
Vermutlich handelt es sich um das bereits als [ Beilage 2 zu nr. 166 ] übersandte Schriftstück.