Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
176. d’Avaux an Mazarin Münster 1644 Juli 16

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1644 Juli 16

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Ausfertigung: AE , CP All. 37 fol. 307–308’ = Druckvorlage.

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Kaiserliche Propositionen vor dem Frankfurter Deputationstag betreffend unsere Vollmacht. Be-
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schluß von Reichsstädten, den Kongreß zu beschicken. Nr. 175. Genesung Mazarins.

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Outre la lettre que nous nous sommes donnés l’honneur d’escrire à la
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Reyne , voicy une seconde proposition de l’Empereur à la diète de Francfort
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qui fait voir encores bien clairement qu’il veut esloigner le traitté de paix.

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Par la première proposition en datte du 9. juin

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Beilage 1.
, il fist remonstrer à cette
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assemblée que le pouvoir donné aux Ambassadeurs de France n’estoit pas
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suffisant ny recevable, en ce que la cause de la guerre luy est attribuée et
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en ce que ledit pouvoir est trop limité. Ce sont les deux seuls défautz que
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les Impériaux y remarquèrent pour lors. Mais quatre jours après ils s’avisent
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que s’il arrivoit que la Reyne par sa piété et son affection au bien public
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commandoit que ce pouvoir fust dressé en la forme qu’ils désirent, il n’y
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auroit plus lieu de refuser l’ouverture de la négotiation de paix. Pour obvier
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à cet inconvénient, ilz déclarent aux Estatz de l’Empire le 13. du mesme
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mois qu’en cas que les difficultés cy dessus fussent levées, il en resteroit
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encores une autre touchant la signature du pouvoir en la minorité du Roy

Beilage 2.
.
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Ce changement et cette nouvelle proposition après avoir emploié deux mois
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à délibérer sur la première, est une preuve certaine qu’on a appréhendé
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dans le Conseil de l’Empereur que la France luy donnast contentement et

[p. 367] [scan. 457]


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qu’on ne veut pas aller si viste. Car en cella ils sçavent fort bien l’ordre et
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l’usage du Royaume, et mesmes Messieurs les Médiateurs nous tesmoignè-
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rent il y a quelque temps qu’on n’insistoit pas sur ce point.

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Je crois que Vostre Eminence se souvient de l’ordre qu’il luy a pleu me
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donner touchant le corps des villes impériales

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Mazarin an d’Avaux, Paris 1644 März 12, Ausfertigung: AE , CP Holl. 29 fol. 155–158’.
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Mazarin hatte d’Avaux angewiesen, seine Beziehungen und Kenntnisse auszunützen, um die Reichs-
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städte , die Lebensmittel, Munition u. a. besäßen, auf die Seite Frankreichs zu bringen.
. Depuis cella, Monseigneur,
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j’ay tousjours agi pour les encourager à la déffense de leurs droits et de la
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liberté qui leur reste avec une puissance très considérable dans l’Empire.
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J’y ay quelques correspondances dont je me suis servi à cette fin. Mais parce
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qu’ils entendent assez que c’est leur intérest et qu’ils n’ont peine qu’à
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s’asseurer de nostre constance, laquelle venant à bransler, ilz demeureroient
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exposés au ressentiment de l’Empereur, il a fallu une déclaration publique
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et umpeu ferme pour tendre la main à des gens qui hésitent, et il en est
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desjà réuissi un très bon effet, puisque malgré toutes les oppositions de
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l’Empereur, lesdittes villes ont résolu de députer en corps à cette assemblée
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et en mesme temps ont retiré leurs députés de celle de Francfort. Plusieurs
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grans Princes se disposent à faire la mesme chose, et c’est ce qui blesse la
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Maison d’Austriche au dernier point.

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Reste, Monseigneur, d’affermir lesditz Princes et villes en leur dessein, puis-
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qu ’on le peut faire avec justice et selon les constitutions de l’Empire. Il y a
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bien des années que la France n’a pas eu une si favorable occasion de
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s’authoriser dans l’Allemagne et par une voie très légitime. Vostre Eminence
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trouvera cy joint le duplicata de ce que j’en escris à Monsieur le Comte de
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Brienne selon l’ordre qu’il luy pleut me donner en partant et que j’ay tous-
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jours observé.

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Je me haste de finir pour vous tesmoigner, Monseigneur, que je loue Dieu
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de vostre convalescence et le supplie humblement qu’il vous comble de
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prospérités durant tout le cours d’une longue vie.


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Beilagen in AE , CP All. 37


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1 fol. 245–252’: Französische Übersetzung einer kaiserlichen Proposition vor dem Frankfurter
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Deputationstag vom 31. Mai/9. Juni [ ! ] 1644.

31
2 fol. 212–213: Französische Übersetzung einer weiteren Proposition vom 3./13. Juni 1644.

32
3 fol. 306–306’: Kopie von nr. 175.

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