Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
153. Brienne an d’Avaux und Servien Rueil 1644 Juli 2

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Brienne an d’Avaux und Servien


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Rueil 1644 Juli 2

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Ausfertigung: AE , CP All. 27 fol. 284–293 = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 29
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fol. 280–284; AE , CP All. 33 fol. 88–91. Druck: Nég. secr. II, 1 S. 82–84; Gärtner III
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S. 203–213.

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Nr. 146. Militärische Lage. Auszahlung der Subsidien an Rákóczy. Mission nach Siebenbürgen.
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Auftrag für die Mission nach Polen. Wiederverheiratung des Königs von Polen. Finanzielle Unter-
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stützung der Mission La Thuilleries. Auszahlung der Bezüge Rortés. Beschlüsse des Westfälischen
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Kreises. Beteiligung Bayerns an der Meuterei in Breisach; Zuverlässigkeit der Offiziere. Vor-
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bereitung einer kaiserlichen Entgegnung auf das französische Invitationsschreiben. Bedingungen für
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die Auszahlung der Subsidien an Schweden. Dänemarks Anspruch auf Vermittlung. Weisungen
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für die Mission nach Siebenbürgen. Erfolgreiche Verhandlungen mit dem Herzog von Lothringen.
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Militärische Lage. Exekution des Friedens von Ferrara. Übersendung des Wechselduplikats für
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Rákóczy nicht mit dieser Post.

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Eingang von nr. 146 am 29. Juni. Unsere Niederlagen

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Bei Überlingen am 11. und bei Lerida am 15. Mai. Vgl. dazu A. Chéruel II S. 60 und
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S. Riezler , Geschichte Baierns V S. 571.
sind ohne Folgen geblieben.
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Turenne hält die Liga in Schach, La Mothe bereitet die Entsetzung Leridas vor,
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die Belagerung von Gravelines macht Fortschritte. Die Schuld an den Mißerfolgen
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Rákóczys |:trifft die Schweden. Beiliegend ein Brief der Herren Cantarini

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In [ nr. 189 ] wird er Contarini genannt. Einen Bankier Thomas Contarini in Paris belegt für die Zeit
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von 1643–1649 M. Molé , Mémoires III S. 329 Anm. 2 und IV S. 330–332.
und
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Hoeufft:|, der Rákóczy Sicherheit über die Auszahlung der Subsidien gibt. Je ne

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veux pas disconvenir que Monsieur Dubois Cargroy eust esté très propre
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à faire le voiage auquel on veut engager Monsieur de Croisy, mais ç’a esté
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sur le récit que vous avez fait de sa capacité qu’on l’y a destiné. S’il appré-
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hende de l’entreprendre, que vous ayez auprèz de vous quelqu’un propre à
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y estre envoyé, vous le pourrez faire, et pour vous en faciliter le moyen, je
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joindray à cette lettre une de créance audict Prince que vous remplirez du
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nom et de la qualité de celuy que vous luy dépescherez. Mais je suis trompé
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si ledict Sieur de Croisy n’a envie de l’entreprendre.

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Il sera très à propos que celuy que vous envoyerez en Poulongne ayt charge
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d’empescher à la diètte prochaine qu’il n’y soit rien résolu contre les Suédois,
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ceux cy en sont en appréhension, et pour leur dire que le Roy de Poulongne
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nous fait donner des asseurances de son affection et de voulloir observer
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religieusement les traittéz qu’ilz ont entre eux, pour cela ilz ne sont pas en
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plus grande asseurance. |:Le Résident du Roy de Polongne

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Domenico Roncalli.
propose aussy
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bien que vous de le marier et ayant tousjours eu quelque pensée pour la
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Princesse Marie

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Marie Louise von Gonzaga-Nevers.
, il luy a faict dire qu’il continuoit à les nourrir et que son
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maistre les a aussy. Je ne la trouve pas absolument esloignée d’entendre à
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cette proposition, et je ne doutte pas que Sa Majesté n’usant de persuasions
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envers celle qu’il pourroit désirer, sa qualité supplée à quelques déffautz
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qu’on remarque en ce Prince. Mais elle n’est pas assez puissante pour disposer
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Mademoiselle

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Anne-Marie-Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier.
à quitter la France pour aller si loing, et comme vous vous
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estes excuséz de la comprendre soubz le nom de Princesse, je me suis aussy
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dispensé de faire présentir ses dispositions et celles de Monseigneur le Duc
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d’Orléans son père:|.

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Il est certain que la guerre entre Dannemarck et Suède ayant donné lieu à
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diverses pensées et flatté l’Empereur de milles belles espérances, il faut pour
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continuer le traitté général essayer de conclure celuy d’entre ces Couronnes
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|:et assister puissamment Monsieur de La Thuillerie de tous moyens qui y
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puissent contribuer, auquel il vous plaira de faire remettre jusques à dix
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mille escus et les prendre sur les cinquante que vous avez, qui seront
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remplacéz au premier jour. Desjà:| j’ay expédié l’ordonnance, et Messieurs
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des Finances m’ont promis d’en traitter avec Monsieur Hœufft et conjoincte-
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ment de faire payer Monsieur de Rorté des appoinctemens de cette année.
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Il est juste de les luy faire délivrer sur les lieux et que le Roy porte la tare
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du change dont le prix est excessif, en cela il aura esprouvé que son mérite
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et que voz recommendations sont considérées.

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Si vous trouvez jour à faire rompre la délibération prise en l’assemblée du
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Cercle de Westphalie, ce sera un grand service que vous rendrez à Sa Majesté,
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en éluder seulement l’effect en seroit un considérable, bien entendu que vous
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proffiteriez du tempz pour parvenir à la première fin. |:Les Marquis de
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Brandebourg et [le] Duc de Neubourg seront pour vous y ayder, mais ce

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1
que vous remarquez de l’un faict craindre qu’il se contentera de le souhaitter
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sans faire autre chose. Qu’il soit mal satisfaict de l’Archevesque de Cou-
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longne

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Ferdinand Herzog von Bayern, 1577–1650. Seit 1612 Kurfürst von Köln, Bischof von Hildesheim,
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Lüttich und Münster, seit 1619 Bischof von Paderborn, Abt von Stablo und Probst von Berchtes-
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gaden . Vgl. ADB VI S. 691–697 ; NDB V S. 90 ; zu seiner Aktivität als Bischof von Münster
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H. Börsting , Geschichte des Bistums Münster S. 100–108.
, la déffense qu’il a faitte à son filz de passer à Bonne allant en la
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ville de Couloigne en est une marque. Mais l’on tient son filz et sa belle
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fille si attachéz à l’Empereur que leur voyage servira à faire changer le
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père et à tenir l’Empereur averty des résolutions qu’il voudroit prendre,
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à délibérer:| et se plaindre ce Prince passe sa vie.

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|:Le Duc de Bavières agit sans cesse, il a des pensées sur Brizac, avoit de
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l’argent proche de la place quand la sédition qui y a esté réprimée esclata :|.
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L’on nous veut donner du soupçon de la fidélité de quelques officiers qui
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y commandent, mais l’on est si asseuré de celle de Monsieur d’Erlac

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Johann Ludwig von Erlach, 1595–1650, Gouverneur von Breisach, seit 1639 unter französischem
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Oberbefehl; vgl. NDB IV S. 592 und A. v. Gonzenbach , Der General Hans Ludwig von
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Erlach.
et de
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plusieurs qui y sont qu’on mesprise les advis sans toutes fois les negliger:|.

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Vostre lettre nous confirme celuy que nous avons eus [!] de divers endroictz,
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que l’Empereur se dispose à faire faire une response à la lettre circulaire que
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vous avez adressée aux Princes et membres de l’Empire, mais si c’est à celle
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que vous avez escritte, il n’aura pas lieu de se plaindre des motz offensans
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ajoustéz en la traduction qui a esté faicte et imprimée par le gassetier. Par
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l’un des exemplaires que j’en ay recouvert et que je vous envoye, vous verrez
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ce qu’il y a adjousté du sien, et au premier jour l’arrest portant déffence de
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débiter cette belle traduction qui sera remply de parolles aigres contre
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l’auteur.

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Il est remis à voz prudences et l’on l’a tousjours ainsy entendu de parler aux
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Plénipotentiaires de Suède de la sorte que vous le jugeriez pour le mieux.
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L’on a bien voulu vous faire part des raisons que nous jugeons avoir pour
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nous desgager de payer le subside, mais il vous a esté remis d’y appuyer ou
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de vous en relascher. Il est constitué pour les obliger de faire la guerre à
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l’Empereur et à ses adhérans et dans l’Empire, non contre un Roy allié et
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receu pour Médiateur par eux mesmes. |:Quand l’on les presse de déclarer
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depuis quel temps ilz l’ont recognu leur ennemy, ilz y ont assez de peine et
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ne veullent jamais entrer en compte ny au destail, mais demeurent dans des
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discours généraux. Quand bien ilz seroyent réconciliéz, il seroit de l’advantage
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de tous les intéressez à la paix qui sont catholiques qu’elle fust mesnagée
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par un Médiateur de leur créance, et puisque l’Empereur le refuse et qu’il
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s’attache si fortement à ce qui a esté capitulé, il faut prendre patience et
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proffiter envers le Nunce et le Contarini du refus qu’il en faict, et nous ne
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douttons point que vous:| ne leur ayez fait comprendre l’utilité de la chose

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et comme rejettée. Il y a lieu de soubçon que l’Empereur s’attachant à une
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chose très difficile sinon absolument impossible peut avoir des desseins
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esloignéz de ceux qu’il déclare. J’entendz ayant des députéz à Munster et
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à Osnabrug, car ses discours et ceux de ses ministres ailleurs qu’èzdictes
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villes font bien entendre qu’il songe plustost à continuer la guerre qu’à
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faire la paix. |:Si l’on doit luy déclarer que pour l’avoir désirée et persister
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en cette vollonté, il ne doit croire qu’on veuille ny qu’on puisse compatir
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à ses fassons de faire, si les députéz de Suède se retirans d’Osnabrug, vous
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ordonner d’en faire autant, ce sont deux des chefz sur lesquelz il faut prendre
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du temps pour délibérer, comme aussy s’il faut s’engager avec le Prince de
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Transsylvanie à luy promettre de ne traitter avec l’Empereur qu’il ne soit
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compris dans la paix et s’il suffiroit de l’advertir qu’on est en négotiation
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affin qu’il y intervint si bon luy sembloit en intention de se contenter de
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cette démonstration extérieure, c’est aussy sur quoy il eschet de faire réflec-
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tion . Il me semble que l’intention de Sa Majesté est bien de luy faire espérer
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cella mesme, mais de n’y estre pas engagée par un traitté, et s’il vouloit
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entrer dans la condition sans nous y assujectir et qu’il voulust au lieu d’elle
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de l’argent, je ne doutte pas qu’on ne luy en donnast. En tous cas on pourroit
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convenir avec ledit Prince que nous traitterions de la paix ensemble et il s’en
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pourroit contenter, au pis aller il faudra luy complaire et se souvenir de
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vostre advis. Mais il ne faut pas entrer dans une affaire avec cette pensée
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qui ne lairroit d’estre excusée par les raisons contenues en l’une de mes
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précédentes , d’autant qu’il n’y ayt jamais lieu de rien craindre pour luy:|.
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Vous chargerez l’instruction de celuy que vous dépescherez, ou party vous
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l’advertirez de cette condition, et sans un ordre absolu il ne s’advancera pas
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au delà, |:mais fera valoir l’argent qu’on a envoyée, l’amitié et l’assistance
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de cette Couronne et ce qu’elle a de crédict soit sur le Roy de Polongne
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qu’à la Porte du Grand Seigneur, au dernier de ces Princes celuy là est
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sousmis, l’autre est son voisin et dict qu’il craint les armes.

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Pour vous donner lieu de bien espérer de vostre négotiation je veux vous
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confier un secret que vous ne lairrez pénétrer de qui que ce puisse estre,
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que nous sommes comme asseuréz du Duc de Lorraine et qu’il joindra ses
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forces aux nostres pour en estre servy. Wir hoffen, bis spätestens 20. Gravelines
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erobert :| zu haben. Die Armee in Katalonien ist wiederhergestellt, der Feind leidet
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an Lebensmittelknappheit. Erfolge der Armee Enghiens in Luxemburg. Si de son
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costé il pouvoit entreprendre, cela ayderoit beaucoup à donner courage aux
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Princes de l’Empire qui ayment leur liberté, et si ce que l’on nous mande
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estoit véritable que l’Archevesque de Zalsbourg

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Paris Graf von Lodron.
, les Evesques de Virts-
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bourg

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Johann Philipp von Schönborn.
et Bamberg

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Melchior Otto Voit von Saltzburg, 1603–1652, seit 1642 Fürstbischof von Bamberg. Zur Person
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H. G. Dietz , Die Politik des Hochstifts Bamberg S. 11–22.
sont pour députer à Munster, plusieurs seroient pour

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1
y prendre exemple. Nachrichten von einem bedeutenden Sieg Rákóczys über den
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Kaiser und die Exekution des Friedens von Ferrara nach Annahme der französischen
3
Vermittlung in der Auseinandersetzung zwischen dem Papst und Venedig um
4
Comacchio. Monsieur Hœufft nous ayant dit que c’est le Sieur Herval

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Nicht identifiziert.
son
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correspondant et qui demeure à Lion qui a tiré la lettre de change pour
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Venize, nous n’avons peu vous en envoyer le dupplicata par cet ordinaire
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et je croys qu’il suffira que vous donniez par delà les assurances que c’est
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chose faicte.


9
Beilagen [ fehlen ].


10
1 Beglaubigungsschreiben für die Mission nach Siebenbürgen.

11
2 Ein Exemplar der Gazette mit der französischen Übersetzung des Invitationsschreibens.

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