Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
149. Lionne an Servien Rueil 1644 Juni 25
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Rueil 1644 Juni 25
Eigenhändige Ausfertigung: AE , CP All. 29 fol. 263–263’ = Druckvorlage.
Über die Beilage hinausgehenden Bericht erst demnächst. Ich bin nicht sicher, ob ich
Ihnen mit der Post vom 28. Mai geschrieben habe. Die Belagerung von Gravelines
macht Fortschritte, mit ihrem Abschluß rechnen wir bis Ende Juli. Der König hat
die Vermittlung im Streit zwischen der Liga und dem Papst um die Schleifung der
Befestigungen von Comacchio übernommen.
fol. 261–262: Memorandum Lionnes für Servien, eigenhändige Ausfertigung = Druckvorlage.
Beratung [ von nr. 124, 125 und 126 ] im Rat. Auftrag an Saint Romain, zwischen d’Avaux und
Servien zu vermitteln. Meinung Mazarins.
|:Toutes vos lettres
Wohl [ nr. 124, ] [ 125 ] und [ 126. ]
ne soit demeuré très persuadé de voz raisons sur le faict de la harangue de
Hollande, mais:| vous jugés bien |:celles qui empeschent que l’on ne vous
ayt pu escrire d’aultre façon que comme l’on faict pour n’aigrir pas davan-
tage les choses et restablir cette bonne intelligence si nécessaire au service
du Roy.
On a condamné Monsieur d’Avaux en tous les quatre poinctz dont vous
estiez en contestation. On vous:| a seulement |:donné le tort de n’avoir pas
faict donner la chaire à bras au Résident de Suède, affin de tesmoigner que:|
les résolutions qu’on prend ne regardent point |:tant les personnes que la
raison mesme, puisqu’on vous condamne indifféremment.
J’ay rendu compte à Monsieur de Saint Romain:| pour l’entretenir tousjours
en bonne disposition de vous servir |: par cette confiance de ce qui s’estoit
passé au Conseil sur ces contestations:|. Il m’a tesmoigné |:n’en avoir point
ouy parler et n’a rien eu à répartir au jugement qui avoit esté prononcé par
le Roy, si ce n’est:| sur le suject de |:l’accompagnement du Résident de
Suède:|, que quand |:il estoit Résident à Hambourg, les Ambassadeurs de
Suède l’accompagnoient jusqu’à son carrosse et le voyoient partir. Mais je
luy ay fermé la bouche quand:| je luy ay dict que vous prétendiés |:tenir à
Munster le poste des Ambassadeurs de Rome où on n’accompagnoit les
Résidens des Couronnes que jusqu’à la salle des estaffiers:|.
Il a esté résolu de vous renvoyer ledict Sieur de Saint Romain |:pour remettre
à quelque prix que ce soit la bonne intelligence parmy vous:|. Je feray |:bien
remarquer le désavantage que vous avez en cela, cette commission estant
donnée à une personne qui se professe haultement créature de Monsieur
d’Avaux et ne me l’a pas celé à moy mesme:| tellement que |:lorsqu’il en
rendra compte par deçà, il pourroit bien desguiser les choses et donner le
tort à qui auroit raison:|. Néantmoings |:s’il sert Monsieur d’Avaux au
lieu où vous estes, je ne vous seray pas inutile icy:|.
Son Eminence a tesmoigné |:treuver fort estrange qu’il y eust douze jours
que vous ne vous estiez point veuz:| et m’a chargé de vous escrire |:qu’il
falloit du moins sauver les apparences:|. Je luy ay dict et il a esté fort à
propos |:ce que vous me mandiez, que pendant les indispositions de Mon-
sieur d’Avaux, de trois valetz de chambre qu’il a il n’y en a qu’un qui le
voye et qu’il:| ne s’estoit passé |:jour que vous n’eussiez envoyé sçavoir
des nouvelles de sa santé et demandé à le veoir:|.
|:J’ay leu tout au long à Son Eminence vostre grand mémoire que m’a
apporté Monsieur de Saint Nicolas :|. Je vous puis asseurer que vous pouvés
|:avoir la satisfaction qu’il est persuadé aussy bien que vous de tout ce qu’il
contient:|. Son Eminence vous prie |:seulement de ne demeurer pas ferme
dans la résolution de ne traicter plus que par escript avec Monsieur d’Avaux,
cela est injurieux et ne se pourroit praticquer sans estre:| tousjours |:fort
mal ensemble, ce qu’on veult empescher icy à quelque prix que ce soit, et
s’il ne se:| peut autrement, |:il fault du moins sauver les apparences pour
empescher les ennemis de s’en prévalloir:|.