Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
128. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1644 Juni 4
Paris 1644 Juni 4
Ausfertigung: AE , CP All. 27 fol. 126–131 = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 29
fol. 178–180’; AE , CP All. 33 fol. 20–21’. Druck: Nég. secr. II, 1 S. 202–204; Gärtner
III S. 111–118.
Auf nr. 112. Verzögerung des Verhandlungsbeginns durch die Kaiserlichen. Mission La Thuilleries.
Auswirkungen des Invitationsschreibens an den Frankfurter Deputationstag. Restitution des geist-
lichen Besitzes im Herzogtum Württemberg. Aufforderung des Papstes, Pfalz-Neuburg gegen
Brandenburg zu unterstützen. Bezüglich Brandenburg Verweis auf frühere Korrespondenz. Mög-
licher Nutzen aus dem anscheinend gespannten Verhältnis zwischen Wien und Pfalz-Neuburg. Ver-
stärkung der Armeen. Neue Subsidienforderungen Hessen-Kassels. Rückführung der schwedischen
Truppen nach Deutschland. PS: Missionen nach Polen und Siebenbürgen.
Eingang von nr. 112 am 31. Mai. Wir hoffen, daß die Kaiserlichen ihre Verzögerungs-
taktik aufgeben, daß deutlich wird, wer daran die Schuld trägt, und daß La Thuillerie
seine Reise nun ungehindert fortsetzen kann.
C’est aussy un grand avantage que les lettres que vous avez escrittes à
l’assemblée de Francfort
Vgl. [ S. 242 Anm. 1. ]
L’exemple pourra attirer les autres qui n’ont pas esté capables de se laisser
surmonter à la raison, et quand elle n’auroit produict autre effect que de
faire appréhender à l’Empereur qu’il est pour faire impression sur l’esprit
des Princes, elle a tousjours frappé son coup, et sans doubte il sera plus
modéré en ses demandes envers lesdictz Princes et en son procédé envers
nous, s’appercevant que ce qui vient de vostre part est agréablement receu
de plusieurs et très considéré de tous.
Il s’excuse de restituer aux Ecclésiastiques du Duché de Virtemberg les
lieux et héritages dont il les avoit mis une fois en possession sur ce qu’il
advance que la France y met empeschement. Vous en sçavez la vérité, faictes
la doncques entendre aux Princes catholiques. C’est au Pape qu’il tient c’est
un auditeur dinnane qui nous en a porté la plaincte rendant un bref que
Sa Sainteté en a escrit à Sa Majesté. |:Cette manière d’agir imposant à autruy
est basse et peu séante à un grand Prince:|.
Entre ceux de Brandebourg et de Neubourg il paroist tousjours quelque
différent auquel les Estatz prennent part pour se croire guarents du traitté
fait entre leurs pères lorsque la succession de Julliers fust partagée entre
eux par manière de provision, qui leur a donné lieu de maintenir par voye
de fait
Nachdem 1609 kein direkter männlicher Nachkomme zur Regierungsübernahme in den Herzog-
tümern Kleve-Jülich-Berg zur Verfügung stand, teilten sich Brandenburg und Pfalz-Neuburg den
Besitz im Vertrag von Xanten vom 12. November 1614. Kurz zuvor war das Haus Brandenburg
zum Kalvinismus, Pfalz-Neuburg zum Katholizismus übergetreten.
prétendue réfformée
apporter quelque changement. Soit pour croire ou estre en droict selon
l’usance de l’Empire ayant luy mesme changé de religion ou par d’autres
raisons dont il ne rend point de compte, et appréhendant les suittes desdictes
voyes de fait, il a eu recours au Pape pour nous prier de nous entremettre
envers Messieurs les Estatz à ce qu’ilz le laissent user de son droict, ce que
Sa Sainteté a fait en nous y exhortant par un bref, sur lequel j’estime qu’avant
que rien faire il falloit estre pleinement esclaircy des prétentions des uns et
des autres et pris résolution d’en escrire au Sieur Brasset, lequel m’ayant
expliqué le mieux qu’il a peu ce que je debvois sçavoir, m’a laissé concevoir
que le seul remède qu’on pouvoit apporter à ce désordre, estoit de composer
le différent des Princes et régler ou à mieux parler expliquer de leur commun
consentement les termes doubteux de leur traitté, pour ce que nul d’entre
eux ayant suject de se plaindre, ne demanderoit au tiers l’exécution de ce qui
a esté convenu soubz sa médiation, et que si d’auctorité privée ou à la
requeste des subjectz de l’un d’entre eux il entreprenoit quelque chose, l’on
auroit subject de luy en demander la raison et le dissuader de le faire. J’ay
aussy jugé qu’il n’y avoit personne qui peust si bien accomplir cet office
de charité en faveur du Duc de Neubourg que vous Messieurs, et l’ayant
proposé, Sa Majesté l’a volontiers consenty, et d’autant plus que la commu-
nication que vous aurez avec les ministres desdictz Princes vous donnera
lieu de leur persuader ce qu’ilz ont à faire et peut estre de les unir et attacher
au service de Sa Majesté. Au suject de l’Electeur il vous plairra vous souvenir
de ce que je vous ay escrit et de ce que vous m’avez respondu . Et pour
l’autre, bien qu’il y ayt peu à espérer de sa conduicte pour l’avoir foible et
trop dépendante des Electeurs de Bavière et Coulongne, voire de l’Empereur
et de sa Maison
Vgl. dazu auch [ nr. 5. ]
Vienne de l’interdire et priver de ses Estatz de Westphalie et y establir son
filz, il pourroit en prendre jalousie et peut estre quelque résolution vigou-
reuse . |: Si la cholère ou le ressentiment l’engageoient à vous offrir de vous
remettre les places qu’il possède les principales, l’affaire ne seroit pas à
rejetter et le soin que vous prendrez de luy:| peut produire quelque chose
de bon et ne sçauroit jamais causer de mal. Il est remis à voz prudences de
vous entremettre de ce différend ou de m’escrire le vray estat où il est et les
sources des peines que souffre ledict de Neubourg et ce que j’en doibz
rescrire à Rome, et jusques à ce que j’aye de voz nouvelles j’esluderay de
faire aucune response, et avec d’autant plus de raison que je n’ay sceu retirer
le double du traitté de l’année 1610 ou de la précédente
servir de règle aux parties, la doibt aussy donner à ce qui a esté dit ou fait
en l’exécutant.
Je vous envoye le double de la relation de ce qui est arrivé en Catalongne
et telle qu’un gentilhomme dépesché par le Maréchal de La Motte l’a donnée,
|:et le double aussy de celle que nous avons envoyée en divers endroictz
diminuant en quelque sorte nostre perte. Ce qui est très véritable, c’est que
nous la réparons puissament:|, und wir setzen große Hoffnungen auf unsere Armee
in Flandern, die wir laufend verstärken |:und hoffen, daß sich die Aushebungen
Marsins demnächst mit der Armee Enghiens verbinden:|. Et bien que la diversion
que cette armée fera produise de grandz effectz à l’avantage de Madame la
Langrave, je me crains |:que se voyant hors d’espérance d’estre assistée et
fortiffiée du corps levé par ledit Marsin, elle ne demande quelque su[b]side
extrordinaire sans mettre en considération l’assistance qu’elle a eu[e] cette
année:|. Mais comme elle en prendra la liberté, celle de la refuser nous
demeure, qui sommes bien en peine |:de la continuation de la maladie du
Maréschal Torstenson et de ce qu’on nous mande que venant en Allemagne
il lairra le tiers de ses trouppes dans le Holstein et n’en tirera que dix mille
hommes de pied qu’il prétend joindre à cinq de Madame la Landgrave et
à un pareil nombre d’un des cappittaines qui sert la Couronne de Suède.
Si vous pouviez le persuader de rentrer dans l’Allemagne avec toutes ses
forces:| et affin de le pouvoir sans estre arresté d’aucune appréhension de
faciliter la paix entre les Couronnes de Suède et de Dannemarck, vous ren-
driez un service bien signalé au public et avanceriez vostre retour. J’ay tort
de mesler vostre intérest quand il s’agist d’en faire quelque chose à l’ advan-
tage de Sa Majesté.
PS: Depuis ma lettre escrite, la Reyne m’a commandé de vous faire sçavoir
qu’elle n’entend pas que vous chargiez le Sieur de Croissy de l’employ de
Poulongne, si ce n’est que le Sieur de Brégy auquel Sa Majesté l’a destiné
et qui est party pour vous aller trouver refusast d’y aller. Je vous envoye
des lettres de créance pour ledict Sieur de Brégy semblables à celles qui vous
furent envoyées soubz le nom dudict Sieur de Croissy pour vous en servir
comme il vous est ordonné, et ledict Sieur de Croissy ira tousjours vers le
Ragotski ainsy qu’il vous a esté mandé.