Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
71. d’Avaux und Servien an Rorté Münster 1644 April 28

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d’Avaux und Servien an Rorté


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Münster 1644 April 28

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Ausfertigung: Coll. Godefroy 273 fol. 161–162 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 26
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fol. 513–513 A.

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Die Kaiserlichen über die Weigerung ihrer Kollegen in Osnabrück, mit den Schweden die Voll-
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machten auszutauschen, nicht informiert; ihr Hinweis auf die Proteste Langermanns und die fehlen-
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den Weisungen der Schweden. Weisung, dies den Schweden mitzuteilen und ihre Stellungnahme zu den
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beiliegenden Vollmachten einzuholen. Bitte um Übersendung einer Kopie der schwedischen Vollmacht.

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Nous attendons avec quelque impatience vostre responce sur le subjet de
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nostre entreveue. Cependant nous sommes obligéz de vous informer pour
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ne laisser passer aulcune chose sans en donner part à Messieurs les Ambassa-
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deurs de Suède que Monsieur Contarini nous a veuz depuis nostre dernière
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lettre pour nous dire qu’il avoit faict sçavoir suivant nostre prière aux
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commissaires de l’Empereur nostre résolution de n’entrer point plus avant
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en négotiation avec eux, pas mesme pour remédier aux déffaults et difficultéz
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qui se rencontrent dans les pouvoirs, jusqu’à ce que nous eussions appris
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que le Comte d’Auersberg eust faict à Oznabrug la mesme communication

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des pouvoirs qui a esté faicte icy, et que lesdictz commissaires avoient paru
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estonnéz de cette difficulté de laquelle ilz avoient promis d’escrire audict
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Comte d’Auersberg et de faire sçavoir en peu de temps sa responce. Quoy-
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qu ’ilz ayent voulu faire cognoistre qu’ilz n’estoient point informéz des
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raisons qui avoient meu ledict Comte à faire ce reffus, ilz n’ont pas laissé
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d’en alléguer deux. La première, que le Sieur de Langermain faisoit de con-
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tinuelles protestations qu’on ne pouvoit entrer en aulcune négotiation sans
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la médiation de son maistre de laquelle il soustient qu’il ne doibt point estre
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exclus. La seconde, qu’il y a quelque temps que Monsieur Salvius déclara
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que Monsieur Oxenstiern et luy pourroient bien venir à la communication
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des pouvoirs, mais non pas passer plus outre jusques à ce qu’ilz eussent eu
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de nouveaux ordres de Suède, et qu’ainsy s’il y avoit du retardement, il ne
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venoit pas tant de leur costé que des ministres de Suède. A la vérité, comme
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nous avons treuvé la première de ces raisons un peu ridicule et que la pré-
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tention de Langerman est assez facessieuse quand il veult que son maistre
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soit Médiateur contre le gré des parties et sur des différens d’une Couronne
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qui luy faict la guerre, nous avons creu que la seconde estoit faulce et
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captieusement interpréttée contre l’intention de l’autheur, lequel aura peu
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faire cette responce avant que nous fussions tous assembléz, ne voulant
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peult estre pas déclarer que ce fust pour nous y attendre. Nous avons esté
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plus hardiz icy à descouvrir nos sentimens et avons bien voulu que noz
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parties apprissent pour une bonne fois que nous ne pouvions et ne voulions
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rien faire sans les ministres de la Couronne de Suède et tous nos autres alliéz,
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et qu’ilz se tromperoient toutes les fois qu’ilz auroient la pensée d’avancer
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les affaires en un lieu et les reculer en l’autre, et que le dessein qu’ilz pour-
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roient avoir de jetter par là quelque espèce de division entre nous ne leur
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réussira jamais. Nous avons faict veoir là dessus à Monsieur Contarini le
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traicté préliminaire

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Hamburger Präliminarvertrag vom 25. Dezember 1641, Druck: Meiern I S. 8 –10.
qui porte en termes exprès que les deux traictéz de
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Munster et d’Oznabruck marcheront d’un mesme pied et ne passeront que
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pour un. Nous y avons adjousté tant d’aultres raisons que nous croyons
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leur avoir faict approuver le juste subjet que nous avons de nous plaindre
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du procéder du Comte d’Auersberg qui nous oblige de croire que les facilitéz
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qu’on a faict semblant d’apporter icy n’ont esté faictes qu’à mauvaise fin.
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Nous vous prions de donner promptement part de ce que dessus à Messieurs
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les Ambassadeurs de Suède et de nous faire sçavoir au plustost leurs senti-
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mens . Cependant nous vous envoyons coppie des pouvoirs

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Kopien nicht ermittelt; wahrscheinlich hat Rorté sie den schwedischen Gesandten ausgehändigt.
qui nous ont
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esté communicquéz que nous ne peusmes pas joindre à nostre précédente
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despesche. Vous nous obligerez de nous mander le jugement que ces Mes-
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sieurs en feront après les avoir examinéz. Sy en mesme temps vous pouviez
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tirer une coppie du leur et nous l’envoyer, cela nous serviroit beaucoup.
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Mais il en fault faire la demande doucement et sans affectation.

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