Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
17. d’Avaux an Brienne Münster 1644 April 1
Münster 1644 April 1
Ausfertigung: AE , CP All. 32 fol. 86–86’ = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 87’:
1644 April 13. Kopien: AE , CP All. 26 fol. 291–291’; AE , CP All. 37 fol. 16–16’, nach
Kopfvermerk Lionnes als Beilage zu nr. 19 zu vermuten.
Protokollfragen für den Empfang Serviens.
Depuis avoir escrit la despêche cy jointe et une autre à Monsieur Servien
dont je vous envoye la copie, je me suis souvenu que l’usage de Rome et de
toutes les Cours quand un Ambassadeur extraordinaire y arrive, est que
l’Ambassadeur ordinaire va au devant de luy et qu’après s’estre salués, le
nouveau venu monte dans le carosse de l’autre où il a la main droitte. Et
alors le carosse de l’Ambassadeur qui arrive se met derrière en son rang,
qui est à Rome après le carosse où sont les deux Ambassadeurs, celuy du
Cardinal neveu, ceux des autres Cardinaux qui ont envoyé faire compliment
et après celuy de l’Ambassadeur de l’Empereur quand c’est à la réception
d’un Ambassadeur de France. Cella est si vray qu’il est arrivé quelques fois
des querelles et batteries entre le cocher et les gens de l’Ambassadeur ordi-
naire avec ceux qui vouloient empescher ledit cocher de prendre sa place.
Ainsy ce ne sera pas mon carosse, mais celuy de Monsieur Servien qui
demeurera en concurrence avec ceux des Espagnolz. Et plustost je ne luy
en feray mener qu’un, affin de n’augmenter pas les sujets de noise. Donc
Monsieur Servien et moy viendrons les premiers dans mon carosse, puis
Madame l’Ambassadrice
Vgl. [ S. 30 Anm. 2. ]
celuy du Comte de Nassau, ceux des Ambassadeurs d’Espagne, celuy de
Monsieur Contarini. C’est à Monsieur Servien à choisir, ou que son carosse
marche tout le dernier, comme l’Ambassadeur de Venise le croit sans pré-
judice , veu que c’est luy dit il qu’on va trouver pour l’honorer, ou que son
carosse se retire et vienne icy avant nous ou quelque temps après, ou bien
qu’il suive immédiatement le carosse des Ambassadeurs de l’Empereur, et
qu’en ce cas Monsieur Servien se passe du compliment des Ambassadeurs
d’Espagne, et ce dernier me semble plus honorable pour luy et pour la
France.
J’attendois ledit Sieur Servien pour respondre à vostre despêche du 5. de
l’autre mois , mais il m’a mandé qu’il y a satisfait.