Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
4. Mazarin an d’Avaux und Servien Paris 1644 März 19
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Paris 1644 März 19
Ausfertigung: AE , CP Holl. 29 fol. 159–159’ = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE ,
CP Holl. 30 fol. 425. Kopie: AE , CP Holl. 30 fol. 432–432’. Druck: Mazarin , Lettres I
S. CIII.
Abschluß der Verträge mit den Vereinigten Niederlanden. Die Kaiserlichen und der Kurfürst von
Bayern drängen Dänemark zur Fortsetzung des Krieges gegen Schweden. Wichtigkeit der Mission La
Thuilleries, schnellste Abreise erwünscht.
Ich begrüße die Vertragsabschlüsse mit den Vereinigten Niederlanden
Vgl. [ S. 6 Anm. 2 ] .
auf nr. 3.
Nous avons advis |:qu’en Allemagne ilz:| ne songent présentement à aucun
autre desseing avec tant d’application qu’à |:fortiffier l’esprit du Roy de
Dannemarck
Christian IV., 1577–1648, König von Dänemark seit 1588 unter einer Regentschaft, 1596
Volljährigkeitserklärung; DBL V S. 112–121; NDB III S. 234f.
Es handelt sich um Verhandlungen zwischen Kaiserlichen, Spaniern und Bayern in Passau, die
am 19. Februar 1644 zu einem Vertrag führten, der die Ziele der bevorstehenden Kampagne
absteckte. Vgl. dazu H. v. Egloffstein , Baierns Friedenspolitik S. 6; Vertragstext:
C. M. v. Aretin , Chronologisches Verzeichniß S. 206–215.
ç’a esté leur plus grande pensée que le Duc de Bavières
Maximilian I., 1573–1651, Regierungsantritt 1597, Kurfürst seit 1623. Über ihn s. ADB
XXI S. 1–22 mit älterer, K. Schweinesbein , Die Frankreichpolitik Kurfürst Maxi-
milians I. mit neuerer Literatur.
qu’il a pû jusques à |:conseiller de laisser plustost exposéz d’autres endroictz
plus voisins à ses Estatz pour pouvoir assister de trouppes le Roy de Danne-
marck :| afin qu’il n’entende à aucun accommodement. Cependant ilz em-
ployent tous les autres moyens dont ilz se peuvent adviser pour |:le tenir en
cette résolution:|. C’est pourquoy |:la Reyne désire que Monsieur de La
Thuillerie se haste et presse son voyage:| le plus qu’il se pourra, et véritable-
ment je ne voy guières d’affaire plus importante aujourd’huy, et je n’ estime-
rois pas moings advantageux pour nous d’avoir |:paciffié de bonne heure ce
différend que si nous avions gagné deux batailles:|. Sa Majesté se promet
de vostre zèle que vous n’y oublierés rien, et de vostre addresse que ce sera
avec le succèz qu’elle peut désirer, dont vous serés les premiers à vous
prévaloir dans vostre négotiation.