Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
144. Brienne an Servien Rueil 1644 Juni 18
Rueil
Vgl. dazu [ S. 269 Anm. 2. ]
Zu nr. 122 und 132. Beschwerde d’Avaux’ über Servien. Beilegung der Streitigkeiten. Tod des Neffen
Briennes und der Gräfin von Soissons.
Le 15 e de ce mois Monsieur de Lionne me rendist deux de voz lettres
dattées du 4 e
Neben [ nr. 132 ] muß es sich nach dem Eingangsvermerk um [ nr. 122 ] handeln.
que vous l’avez concertée avec luy puisqu’elle m’apprend que vous avez
pris jour pour vostre entreveue avec les Ambassadeurs de Suède, que si son
indisposition l’empeschoit de faire ce voyage et qu’il le retardast ce seroit
un fascheux rencontre. Je croy que vous ne voudriez l’entreprendre seul si
le service du Roy ne vous y contraignoit. D’une visite que vous avez rendue
à Monsieur Contarini sans que Monsieur d’Avaux s’y soit trouvé il a pris
quelque subject de plaincte
Vgl. [ nr. 133. ]
j’ay jugé qu’il ne s’en tenoit pas offensé. Qu’il en persiste en sa première
opinion sur ce qui s’est passé en Holande, qu’il ayt creu que faisant cognoistre
que s’il y avoit eu de la faute vous n’y preniez point de part l’ayant pourtant
en l’offense, je ne suis surpris ny de sa conduicte ny de sa douleur, car il est
d’un homme qui est persuadé d’une chose de l’appuyer, et jusques à ce qu’il
soit destrompé présupposer qu’on a tort quand on improuve ce qu’il a fait.
Mais à quoy est bon se souvenir d’une affaire estouffée par le temps et si
esclaircie par tant de lettres que l’un et l’autre de vous Messieurs avez
escrites de deçà. J’advoue que si j’eusse préveu que l’une des miennes en
eust attiré une des vostres
Der Vorgang von [ nr. 122 ] wurde nicht ermittelt.
j’aurois supplié Son Eminence de prendre le mesme conseil. Celuy que j’ay
à vous donner et à l’un et à l’autre, c’est de ne plus parler de cette affaire
et vous appliquer à la plus grande qui soit maintenant au monde dont vous
estes chargéz, que si l’Empereur n’y contribue ce qu’il doibt, le faire cognoi-
stre aux Princes et potentatz intéresséz en la guerre et à la tranquillité de
l’Europe. Desjà la semonce que vous avez faite à ceux qui estoient assembléz
à Francfort de députer à Munster a fait cognoistre les intentions de la France,
et qu’elle travaille à composer le différent qui est entre les Couronnes de
Dannemarck et de Suède, combien elle désire la paix, et autant aux autres
que pour soy mesme. Vueillez l’avoir entre vous, Messieurs, et sans l’ inter-
vention d’un tiers vous esclaircir, que si la nécessité vous force à en prendre,
attendez le retour de Monsieur de La Thuillerie, la discrétion duquel sçaura
taire ce qui se passera entre vous et contribuer à vostre réconciliation.
Mein Neffe Rothelin ist seiner Krankheit erlegen. Der Hof trauert um die Gräfin
von Soissons
Vgl. [ S. 274 Anm. 4. ]