Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
285. Servien an Brienne Münster 1644 November 5
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Münster 1644 November 5
Ausfertigung: AE , CP All. 34 fol. 112–113’ = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
All. 31 fol. 137’–138’. Kopie: AE , CP Holl. 25 fol. 267’–268’.
Verweis auf nächste Post. Ernennung Brassets zum Gesandtschaftssekretär.
Bericht über die Konferenzen mit den Mediatoren mit nächster Post.
Quant à l’affaire du secrétaire qu’on a résolu d’establir en cette Ambassade,
j’ay eu l’honneur de vous en dire mes sentimens avec franchise dès la pre-
mière fois
Vgl. [ nr. 257. ]
esté agréable, je n’ay point eu de peine à m’en soulager lorsqu’on m’a tes-
moigné qu’il estoit à propos de le faire. C’est une rencontre où selon ma
première résolution je n’apporteray point de difficulté et n’en feray point
d’instance. Vous y résouldrez tout ce qu’il vous plaira, que je recevray et
exécuteray avec le respect que je doibz. Ce qui m’a un peu surpris est qu’on
vous ayt voulu persuader que j’ay donné l’exclusion à tant de monde
vous puis asseurer, Monsieur, avec vérité que je ne l’ay donnée à personne
et que je n’ay jamais eu la pensée de priver Monsieur de Préfontaines de
l’employ qu’il a eu jusqu’icy soubs nous, non plus que de rejetter Messieurs
les Barons de Rorté et d’Avaugour, sy vous jugez que l’un puisse quitter
sa résidence et l’autre sa charge de collonel en l’armée suédoise pour venir
exercer près de nous la charge de secrétaire. A la vérité, pour Monsieur de
Meules, j’ay respondu quand il a esté nommé qu’il estoit domesticque de
Monsieur d’Avaux sans m’en explicquer plus avant. Monsieur de Saint
Romain ne désavouera pas je m’asseure que je luy ay offert avec joye mon
consentement pour cet employ s’il le vouloit prendre en l’estat qu’il doibt
demeurer. Mais que d’ériger une charge sans exemple de Résident travaillant
aux dépesches, ce seroit une nouveauté qui ne pourroit estre inventée pour
le seul contentement de Monsieur d’Avaux sans me faire quelque préjudice
après avoir eu le soin des dépesches pendant quelque temps. Je vous jure,
Monsieur, que voylà la pure vérité qui m’oblige d’exiger de vostre franchise
qu’il vous plaise de tesmoigner à Monsieur Le Roy
Vgl. [ S. 29 Anm. 5. ]
chèrement aymé, que l’on m’a faict tort sy l’on s’est servy de mon nom pour
priver son frère de l’employ qu’il a eu jusqu’icy, auquel j’avois donné les
mains de bon cœur comme je fais encor pour l’amour de luy, pourveu qu’on
n’y veuille point adjouster des conditions nouvelles qui me désobligent.
Vous sçavez, Monsieur, que je n’ay point eu de cognoissance de l’ouverture
qui a esté faicte de nous en envoyer un autre que lorsqu’on m’a faict sçavoir
que c’estoit une résolution prise, après quoy il seroit un peu rude qu’on me
fit passer à présent pour l’autheur d’un changement auquel je n’ay point
pensé et dans lequel on a peult estre creu de me chocquer.