Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
122. Servien an Brienne Münster 1644 Mai 28
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Münster 1644 Mai 28
Ausfertigung: AE , CP All. 32 fol. 309–309’ = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 310’:
1644 Juni 15
Vermutlich war [ nr. 122 ] mit der übrigen Korrespondenz vom 28. Mai am 8. Juni in Paris
eingetroffen, aber Brienne nicht ausgehändigt worden; vgl. dazu [ nr. 137. ]
All. 29 fol. 140–141; AE , CP Holl. 25 fol. 154–155.
Nr. 102 und 103. Verleumdungen d’Avaux’. Bitte an die Königin, die Wahrheit festzustellen, und
an Sie, mir dabei behilflich zu sein.
Nr. 119 macht eine gemeinsame Antwort auf nr. 102 und 103 überflüssig. Cela
m’oblige de vous faire ces trois lignes en particulier pour vous renouveller
les asseurances de mon très humble service. Monsieur d’Avaux, pour cher-
cher quelques prétextes aux mauvais offices qu’il a tasché de me rendre
auprès de Sa Majesté, se plainct que j’ay escript contre luy à Messieurs les
ministres. Vous en sçavez, Monsieur, plus de nouvelles que personne, puis-
que vous estes celuy à qui j’ay tousjours parlé avec plus de liberté. La con-
testation que nous avions eue sur la harangue qu’il avoit faicte en faveur
des Catholicques sans me la communicquer
Vgl. [ S. LVf. ]
vous en entretenir plus longuement que je ne fis il y a quelque temps par
une de mes lettres
Servien an Brienne, Münster 1644 Mai 21, Ausfertigung: AE , CP All. 32 fol. 293–293’:
Servien übersandte eine Kopie von [ nr. 115. ]
estoit comme ensevelie. J’eus l’honneur de vous tesmoigner seulement en
six lignes que j’avois eu part à l’affront qui nous avoit esté faict sans avoir
eu part à l’action qui nous l’avoit attiré. Sy la chose eust mieux succédé,
Monsieur d’Avaux n’eust pas refusé de s’en attribuer toute la gloire et je
n’eusse pas eu raison d’y prétendre. Mais aujourd’huy qu’il veoid les mau-
vaises suites qu’elle a eues, il vouldroit bien faire croire qu’elle auroit esté
concertée avec moy. Je ne serois pas assez lasche pour le désadvouer comme
je fais s’il estoit véritable, mais je suplie très humblement la Reyne par un
autre courrier que je luy despesche en mesme temps que celuy cy
Vgl. [ nr. 126. ]
plaise par sa bonté et par sa justice esclaircir la vérité et tenir cy après pour
un imposteur celuy de nous deux qui a eu l’asseurance de la desnier ou la
desguiser. Cependant je vous demande la faveur de vostre assistance, non
pas que je prétende la mériter par la considération de ma personne, mais par
la cognoissance que j’ay de vostre vertu qui ne vous permettroit pas de
favoriser une calomnie semblable à celle que l’on veult faire à celuy qui est
vostre très humble et très affectionné serviteur.