Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
86. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1644 Mai 7
Paris 1644 Mai 7
Ausfertigung: AE , CP All. 26 fol. 510–512 = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 29
fol. 46–46’; AE , CP All. 32 fol. 196–196’; AE , CP All. 37 fol. 120–120’.
Zu nr. 65 und 66. Mission nach Polen hinfällig; Entsendung Brégys nach Münster zu Ihrer Ver-
fügung und mit Weisungen betreffend die Kurialien.
Eingang von nr. 65 und 66 am 4. Mai. Der Tod der Mutter Mazarins
bisher die Beratung darüber. Nach dem Tod der Königin von Polen entfällt die
Mission Brégys nach Polen
Vgl. [ nr. 61. ]
Je ne consentiray point qu’il parte que l’on n’ayt bien examiné et pour une
dernière fois résolu |:le traittement que vous aurez à faire aux Ambassadeurs
de Hollande et à celuy de Savoye:|. Et à celuy cy non plus qu’aux autres il
n’a esté [rien] promis, |:que si l’on vous a mandé que l’on se pourroit
relascher à son advantage en luy accordant le tiltre, ç’a plustost esté pour
diminuer celuy que les autres en prétendent que pour en donner à celuy là:|.
Mais ne vous arrestez point à ce raisonnement, je l’advance sans ordre et
pour ne me pouvoir empescher d’entrer en matière avec vous, qui avez
proposé à mon jugement |:un bon expédient pour en donnant aux Hollan-
dois quelque chose n’abandonner pas entièrement tout à leur gloire:|. Ce qui
a esté accordé à Venize ne leur donne pas un nouveau droict ny un nouveau
suject de prétendre. |:Ceux là sont en possession de l’égalité avec les Rois,
ceux cy ne sont pas encores en mesmes termes. Et soit pour n’avoir pas
aucun Royaume sousmis de droict ny d’effect et pour commencer encores à
former leur République, il leur est arrivé qu’en peu de temps ilz ont faict
un grand progrès et que la conjoncture des affaires généralles et l’assiette de
leur pays les a rendus considérables:|. Pourveu qu’ilz ayent gratitude des
bienfaictz qu’ilz ont receus de la France et qu’ilz marchent fidèllement et de
bon pied au traitté général, |:il y aura de quoy demeurer satisfaictz de leur
procédé. Je souhaitte de plus en plus qu’ilz conservent cette fidélité:| après
avoir examiné ce que vous avez mandé |:vous avoir esté dict par le Contarini.
Les Espagnolz ont quelque raison de se plaindre de l’union que vous avez
affermie et qui sembloit et estoit nécessaire entre cette Couronne et leur
Estat:|.