Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
256. d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1644 September 24
Münster 1644 September 24
Ausfertigung: AE , CP All. 33 fol. 385–389’ = Druckvorlage; Eingang nach nr. 264: 1644
Oktober 4. Konzept: AE , CP All. 30 fol. 356–359’ Kopien: AE , CP All. 24 fol. 332–337;
AE , CP All. 38 fol. 141–145’; nach Dorsal Lionnes vermutlich an Mazarin übersandt. Druck:
Nég. secr. II, 1 S. 142–144; Gärtner III S. 467–475.
Konferenz mit Chigi; Erneuerung der Vollmachten. Seitdem keine Fortschritte. Komplikation der
Verhandlungen in Ostfriesland. Befürchtungen militärischer Folgen.
Nous avons eu l’honneur de rendre compte à la Reyne par nostre despesche
précédente du discours qui nous avoit esté faict par Monsieur le Nunce en
suitte de la communication des pouvoirs qu’enfin les Impériaux ont faitte
à Osnaburg . Nous n’avons pas manqué en luy rendant sa visite de l’asseurer
de nouveau de la facilité que nous avons charge d’apporter dans la négotia-
tion aussytost que nous verrons qu’on y procèdera sincèrement de la part
de noz parties. Que les ordres nous en ont esté renouvelléz depuis qu’il a
pleu à Dieu de donner aux armes du Roy les dernières prospéritéz qui leur
sont arivées, et que nous attendrons d’apprendre de luy comment on voudra
entrer en matière et concerter la forme du pouvoir qu’on demeure d’accord
de part et d’autre de faire réformer. Depuis ce discours nous avons tousjours
esté en attente de ce qu’on nous respondroit sans avoir eu encore aucunes
nouvelles de Monsieur le Nunce, quoyque nous sçachions qu’il a esté en
conférence avec les commissaires impériaux sur ce sujet
Vgl. dazu Nassau und Volmar an Ferdinand III., Münster 1644 September 23, Druck: APW
[II A 1 nr. 412 S. 648–651.]
le peu de suitte qu’a eu la communication d’Osnabrug où l’on n’est pas
entré plus avant en affaires qu’icy depuis le jour qu’elle a esté faitte chez un
simple chanoine
Bei Heistermann; vgl. dazu S. [511 Anm. 1.]
conférences seroient continuées à l’avenir dans le mesme lieu, ne nous per-
mettent encore de faire un jugement certain de l’intention des Impériaux
ny de bien discerner s’ilz se veulent contenter de cette apparence et si en
effet leur dessein est de ne passer pas plus outre, dont nous espérons de nous
esclaircir en peu de temps pour vous le faire sçavoir.
Nachdem der Graf von Ostfriesland mehrmals den Waffenstillstand
vernichtete Eberstein eine Truppe von 300 ostfriesischen Soldaten. Es ist zu befürch-
ten , daß dies den Abschluß der Verhandlungen Rortés und den Einsatz der hessischen
Truppen im Reich verzögert. Offensichtlich hat der Graf den Bruch provoziert, viel-
leicht mit Rückendeckung der Generalstaaten; Vermutungen er erstrebe die [ offizielle]
Protektion der Generalstaaten. Eberstein handelte gegen unseren Rat, vielleicht weil
er lieber in Ostfriesland bleibt als sich der französischen Armee anzuschließen. Er
kann zwar Argumente zu seiner Rechtfertigung vorbringen. Mais Madame la Land-
grave n’ayant pas tant de sujet de craindre la perte des contributions de
l’Ostfrise que celle de l’amitié de Messieurs les Estatz avec lesquelz elle ne
peut pas esviter de se mettre mal quelque opinion contraire que puissent
avoir ses ministres, si en voulant pousser à bout le Comte d’Embden elle
achève d’irriter Monsieur le Prince d’Orange, il eust esté beaucoup plus utile
pour le bien de ses affaires que le Comte d’Eberstein eust conservé sa
première modération que de venir aux estrêmes avec le Comte d’Ostfrise.
Car ou les députéz de Messieurs les Estatz qui estoyent désjà sur les limites
du pays lorsque l’action est arrivée venoyent bien disposéz pour l’accom-
modement, auquel cas il valoit mieux attendre par leur entremise jointe à
celle du Roy la réparation des infractions passées et asseurer des intérestz
plus solides que de mettre tout en compromis, ou s’ilz avoyent apporté
quelque secrètte commission de favoriser le Comte d’Embden dans le dessein
qu’il a de chasser les Hessiens de son pays, il ne falloit pas leur donner un
prétexte si légitime de se ranger de son costé, et valloit beaucoup mieux les
laisser dans la crainte qu’ilz ont eue jusques icy de faire paroistre cette
intention qu’ilz sçavent estre condamnée de tout le monde. Néantmoins,
puisque la chose est faitte il faut apporter de nouveaux soins pour empescher
s’il est possible qu’elle ne rompe pas tout à faict l’accommodement. Nous
n’y oublions rien de tout ce qui peut estre en nostre pouvoir. Mais il semble
qu’une nouvelle instance bien affectionnée envers Monsieur le Prince
d’Orange de la part du Roy sera très nécessaire pour le convier sans entrer
dans tout le destail de mettre fin par son crédit à ce différend; man könnte
geltend machen, der Graf von Ostfriesland habe durch seine Aufrüstung die verbün-
deten Kronen brüskiert, es sei besser, Hessen-Kassel zu unterstützen als den Grafen,
der der kaiserlichen Seite zuneige, die dadurch bestärkt, alle ihre Truppen am Rhein
zusammenziehe. Beauregard ist beauftragt, der Landgräfin den Schaden vorzuhalten,
den Eberstein verursacht; anscheinend ist ihre Autorität nicht stark genug. Benach-
richtigen Sie Enghien, daß er sich nicht auf hessische Verstärkung verlassen kann.