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Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
188. Servien an Brienne Münster 1644 Juli 30

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Servien an Brienne


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Münster 1644 Juli 30

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Ausfertigung: AE , CP All. 33 fol. 219–222 = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 222’:
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1644 August 10. Eigenhändiges Konzept: AE , CP All. 29 fol. 408–410’. Kopien: AE , CP
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All. 29 fol. 411–415; AE , CP Holl. 25 fol. 206’–209’.

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Ergebenheitsbeteuerung. Auseinandersetzung mit d’Avaux anläßlich der Ausstellung eines Passes.
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PS: Krankheit d’Avaux’; Indisposition Serviens.

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Sie haben mir Ihr Wohlwollen versichert; neben der Verbindung durch Ihren Neffen

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Rothelin.

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bin ich Ihnen durch unsere früheren Beziehungen verbunden und verbleibe Ihr ergebener
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Diener.

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Je suis bien marry que nous ne puissions éviter les ponctilles, Monsieur
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d’Avaux et moy. Mais je vous jure sur mon honneur que je fais de mon costé
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tout ce qui m’est possible pour n’y tumber pas et ne croyois pas qu’un
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passeport que je signay il y a quelque temps à la prière de Monsieur Contarini
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en deust faire naistre une nouvelle entre nous

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Am 6. Juni 1644 hatte Servien Brienne mitgeteilt, er habe einen Paß ausgestellt für Georges
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Ettenarde de nation allemande qui est à présent à Anvers, der nach Spanien reisen wolle;
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Servien an Brienne, Münster 1644 Juni 6, Ausfertigung: AE , CP All. 33 fol. 46. Einen fug-
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gerschen
Faktor namens Jorge Ettenarden weist H. Pohl, Zur Bedeutung Antwerpens S. 671f. in
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den 30er Jahren des 17. Jahrhunderts nach.
. Vous verrez, Monsieur, par
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la coppie que je vous en envoye et par la lettre qui l’accompagnoit s’il y
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avoit lieu de former une contestation pour cela. Lorsque je le signay la
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première fois, Monsieur d’Avaux estoit malade et m’avoit prié d’agir icy et
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d’escripre à la Cour sans luy jusqu’à ce qu’il fust en meilleur estat. Je ne
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laissay pas de l’envoyer consulter sur ce passeport, et parce que la première
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responce qu’il me fist estoit ambigue, j’y renvoyay pour luy dire que s’il y
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treuvoit de la difficulté je ne l’accorderois pas, n’ayant aultre intérest en ce
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rencontre que le contentement de Monsieur Contarini auquel pour diverses
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raisons nous devions estre bien aises de faire plaisir. Il me fit respondre
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positivement qu’il n’y treuvoit rien à dire et que je le pouvois signer comme
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je fis suivant son advis, croyant que son mal seul l’empeschoit d’y mettre
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sa signature aussy bien qu’aux despesches que j’eus l’honneur de vous faire
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en ce temps là tout seul.

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Depuis, il s’est treuvé qu’il y a quelque obmission dans ce passeport et que
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Monsieur Contarini a désiré qu’il fust réfformé. Comme il s’en est addressé
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à moy, j’ay faict responce que Monsieur d’Avaux estant aujourd’huy en
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santé, je ne devois plus le signer seul et que je luy en parlerois. Monsieur
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d’Avaux a respondu qu’il n’estoit point d’advis de ce passeport et que nous

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ne pouvions pas le donner. Je luy ay faict demander pourquoy il m’avoit
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donc conseillé cy devant de le signer et qu’il me sembloit que la raison ne
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nous permettoit pas de conseiller à aultruy ce que nous estimions ne debvoir
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pas faire. Que j’avois entendu cy devant qu’il ne s’estoit exempté de le signer
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qu’à cause de sa maladie et que son discours me surprenoit extrêmement.
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Il a percisté en son refus en me faisant dire que ce n’estoit pas sa maladie
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qui l’en avoit empesché mais la croyance de ne le devoir faire, quoyqu’il
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m’eust faict dire que le pouvois. Je vous advoue, Monsieur, que je n’ay rien
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sceu comprendre à cette énigme à travers duquel j’ay seulement descouvert
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que Monsieur d’Avaux avoit envie de me faire recevoir un affront auprès
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de Monsieur Contarini si j’estois obligé de retraiter ce que j’avois faict cy
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devant, ou bien avoir droict de me censurer sy je le faisois à présent contre
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son advis. Je luy ay représenté que la chose n’estoit plus en son entier
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puisqu’il s’agissoit d’un passeport desjà accordé et que je ne pouvois refuser
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sans dire à Monsieur Contarini que le refus venoit de luy, ce qui feroit
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paroistre nostre division en une rencontre de peu d’importance. Je ne doubte
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point, Monsieur, que vous ne treuviez ce procédé bien estrange. Première-
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ment que Monsieur d’Avaux m’ayt envoyé dire lorsque le premier passeport
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a esté signé, que je le pouvois faire, et qu’il dict aujourd’huy qu’il ne croid
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pas le pouvoir ny le debvoir. Je ne puis m’imaginer par quelle raison par
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son oppinion un seul a peu cy devant ce que deux ensemble ne peuvent pas
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aujourd’huy, ou s’il a creu dès lors que ny luy ny moy ne pouvions le faire,
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pourquoy il ne me l’a pas faict dire franchement, mais au contraire a dict
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que je le pouvois et qu’il me le conseilloit. J’ay esté quelque temps en réso-
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lution de renvoyer à Monsieur Contarini le premier passeport et de m’excuser
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d’en signer un second pour ne m’embarrasser point dans une affaire de
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néant où je n’ay aulcun intérest. Mais oultre que j’ay creu qu’il pourroit
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estre offencé estant refusé de sy peu de chose, il eust certainement recognu
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qu’il y avoit division entre Monsieur d’Avaux et moy sur un subjet si léger
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qui luy en eust peu faire soupçonner une plus grande dont il n’est pas à
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propos que les ministres estrangers s’apperçoivent. Ces considérations m’ont
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obligé d’envoyer ledict passeport réfformé comme on l’a désiré et signé de
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moy seul pour ne recevoir pas la honte de révocquer ce que j’avois desjà
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faict une fois. J’ay creu, Monsieur, vous en debvoir rendre compte en vous
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envoyant les coppies des deux passeportz, et en mesme temps vous debvoir
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représenter que je ne puis comprendre où Monsieur d’Avaux y treuve
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difficulté, puisqu’il en accorde tous les jours à divers religieux pour faire
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des visites et pour aller dans les places de noz alliéz, ausquelz je ne fais pas
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de difficulté pour luy plaire ou pour ne le désobliger pas lorsqu’il en a donné
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sa parolle. S’il croid que nostre pouvoir soit suffisant pour faire promener
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des moynes qui ont peult estre quelque mauvais dessein dans toute la Vest-
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phalie et les provinces voysines, je ne voy pas pourquoy il doubte qu’il ne
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s’estende pas à donner l’entrée de la France à un Allemand recommandé
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par un Médiateur en y apportant les précautions que j’ay mises dans le

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passeport. Je sçay bien qu’à la rigueur en vertu du traicté préliminaire noz
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passeportz ne doivent estre vallables que pour ceux de nostre suite ou que
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nous despeschons. Mais comme nous en donnons tous les jours à ceux que
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nous avouons pour telz affin de les faire passer en seureté par la Flandre, je
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ne comprends pas comment Monsieur d’Avaux s’imagine que les Ambassa-
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deurs d’Espagne ne puissent pas faire la mesme chose. Si Monsieur Contarini
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s’en fust adressé à Monsieur Saavedra, il luy eust peu donner sans difficulté
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le passeport que j’ay accordé, en avouant celuy pour qui on le demande
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pour estre de sa suitte, et on n’eust sceu sans contrevenir au traicté prélimi-
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naire et mettre en incertitude le passage de tous ceux que nous dépeschons
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par la Flandre luy refuser sur le passeport dudict Sieur Saavedra l’entrée du
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Royaume et la liberté de le traverser entièrement pour aller en Espagne.
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Au lieu de cela, en faisant plaisir à un Médiateur et évitant qu’il ne reçoive
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la mesme faveur de noz parties, je donne la permission à un homme d’aller
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seulement jusqu’à Paris à condition de s’y rendre par le droict chemin, de
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vous faire advertir de son arivée et de prendre un autre passeport de vous
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pour passer oultre. Il me semble qu’au lieu d’en recevoir du préjudice nous
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en tirons divers advantages, ce qui me faict doublement estonner de l’hu-
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meur de Monsieur d’Avaux, qui pour faire une niche désobligeante à son
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collègue en une occasion de néant ne veult pas considérer toutes ces raisons.
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Sy Monsieur Contarini eust eu loisir d’attendre vostre responce, je luy eusse
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demandé le temps de vous en escripre pour obtenir un passeport de Sa
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Majesté, mais m’ayant pressé, je n’ay peu le refuser. Il me suffit de vous en
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avoir rendu compte pour ma déscharge, mon intention n’est pas de blasmer
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ny d’attacquer personne, mais seulement comme j’ay esté contrainct de faire
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en toutes les autres occasions, de me garentir des mauvais offices qu’on me
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vouldroit faire, contre lesquelz vous estes trop juste pour me desnier vostre
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protection, puisque j’ay la raison de mon costé et que je suis aultant qu’aul-
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cun autre…

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PS: Je ne croyois pas que nous puissions aujourd’huy tant escripre, Mon-
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sieur d’Avaux estant incommodé d’une fluxion sur les yeux et moy un peu
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travaillé depuis deux jours d’une indisposition passagère qui est desjà grâces
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à Dieu à sa fin.


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Beilagen [ fehlen].


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Kopien eines Passes für Georges Ettenarde in der ursprünglichen und in der erneuerten Form.

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