Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
128. Lionne an Servien Paris 1647 August 31
Paris 1647 August 31
Ausfertigung, nicht unterfertigt: AE , CP All. 101 fol. 367–369 = Druckvorlage. Eigenhän-
diges Konzept: AE , CP Holl. 45 fol. 250–252; datiert 1647 August 30.
Postangelegenheiten. Auslagenerstattung. Intrigen d’Avaux’. Mission d’Herbignys zum Kur-
fürsten von Bayern. Kritik an Renaudot wegen der Nachrichten über die Aufstände in Nea-
pel und Sizilien. Turenne ist zu Verhandlungen mit den Schweden über eine Entschädigung
für den Eintritt der meuternden Weimarer in die Dienste Königsmarcks angewiesen. Ver-
stärkung der Truppen. Keine Rechtfertigung des Vorgehens Turennes gegen die Meuternden
erforderlich. Rosen. Vorgehen im Falle der Abreise Longuevilles. Verhältnis Longuevilles zu
Mazarin. Förderung der Verhandlungen mit Kurbayern. Antifranzösische Haltung Axel
Oxenstiernas. Bemühungen d’Avaux’ um Protektion durch Condé und den Herzog von Or-
léans . Medaillen. Zum publizistischen Streit zwischen Brun und Saint-Germain. Sondierun-
gen Bruns bei d’Avaux. Versuch der Gewinnung Pauws. Geldangelegenheiten. Kauf hollän-
discher Schiffe. Privata. Bistum Angers.
Le temps estant très court entre l’arrivée de l’ordinaire de Munster et le
départ de celuy d’icy, il n’y en a pas eu assez pour deschiffrer vos deux
mémoires des 13 e et 19 e du courant, qu’on a receus tout à la fois. Son
Eminence se les est pourtant faict lire par Roussereau
sent esté, et voicy succinctement la response qu’il m’a chargé d’y faire.
Erstattung der Den Haager Gesandtschaftskosten, aiuto di costa und an-
dere Geldangelegenheiten Serviens.
Ce seroit un grand coup et bien important si on pouvoit |:justiffier quel-
que chose des caballes et des praticques que monsieur d’Avaux a faictes
contre Son Eminence:| soit par le moyen de|:s personnes à qui il a parlé:|
ou autrement. Son Eminence vous prie d’y travailler.
Vous verrés par le mémoire du Roy que |:le séjour d’Erbigny auprès de
l’électeur de Bav〈ière〉 ne sera pas fort long:|.
Si on faisoit justice, on chastieroit |:Renaudot de ce qu’il a publié de Na-
ples et de Sicile:|, car dès Amiens je luy escrivis moy-mesme de |:n’en pas
mettre un mot dans ses gasettes:|. Quand je luy en ay parlé, il s’est excusé
que les choses sont tellement |:publicques que de n’en rien toucher feroit
encor un plus mauvais effect envers les peuples:|.
Il y a huict jours que l’on dépescha à monsieur de Turenne pour luy dire
de négotier avec les généraux des armes de Suède qu’ilz |:nous donnent
deux mil chevaux de leurs troupes en eschange des nostres s’ilz ne peu-
vent les ramener dans le devoir :|.
Verhalten gegenüber Königsmarck und den Weimarern. Verstärkung der
Armee Turennes. – Bezüglich der Angebote Ferentz’ haben wir an La
Thuillerie geschrieben
muß nicht gerechtfertigt werden. Rosen hat nicht in Verbindung mit
Fremden bei der Anstiftung dieses Aufstands gestanden.
On fera escrire ce que vous marqués par le nonce et l’ambassadeur de Ve-
nise |:quand monsieur de Longueville sera arivé ou qu’on sçaura au vray
son départ de l’assemblée:|. Cependant si vous trouvés la conjoncture de
|:conclurre la paix:|, vous ne la devés pas retarder un seul moment |:pour
son absence:|, Son Eminence m’aya〈nt〉 chargé de vous l’escrire de sa part.
Monsieur de La Croisette a tenu icy tous les mesmes discours et encore
plus exprès de |:la passion qu’a monsieur de Longueville de se lier avec
Son Eminence:|.
Son Eminence vous prie de voir tout ce qui se pourra faire pour |:le traicté
avec le duc de Bavi〈ère〉:| et d’y contribuer tou[s] vos soings.
On n’a rien oublié icy pour gaigner |:le chancelier Oxenstiern:| soit en luy
tesmoignant de l’estime et de la confiance, soit par des présens qu’on a
voulu luy faire. Mais le mal est dans le cœur et procède de |:l’affection
qu’il veoid que la reyne de Suède a pour la maison de La Garde, qui est
françoise , et sy nous l’en voulions guérir, nous courrions d’aultres ris-
ques près de la reyne de Suède:|.
D’Avaux vertraut der Protektion Condés, um die er nachsucht, nicht so
sehr, als daß er sich nicht bemühen würde, die Gunst des Herzogs von
Orléans zu erlangen. Seine Nichte
bung Mademoiselle .
Je ne sçaurois vous rien dire sur les médailles dont vous escrivés. C’est
une pure sottise dont on n’a point ouy parler icy. On ne sçait pas si quel-
qu ’un a faict faire des jettons de cette sorte, mais tousjours le lion vou-
droit dire la Castille, et non pas la Holande.
Son Eminence a trouvé que c’est une grande effronterie à Brun de s’ ad-
dresser à vous pour faire supprimer les livres de Saint-Germain, après
qu’il s’est satisfaict de toutes façons à vomir tout ce qu’il a voulu contre
la France et contre vous en particulier. Elle a seulement du desplaisir que
|:Saint-Germain ne se treuve pas de la force dudict Brun en latin:|. Vous
pourrés pourtant luy dire que Son Eminence ne se mesle point de toutes
ces choses-là, que comme elle n’a pas veu les invectives, elle n’a rien aussi
sceu des deffenses, et que s’en estant enquise elle a trouvé que plusieurs
copies avoient desjà esté délivrées de toutes partz. Ledict Brun a pris
soing de faire envoyer icy des balles entières de sa «Pierre de touche»
S. [ nr. 19 Anm. 5 ] .
|:Monsieur d’Avaux escript à Son Eminence que ledict Brun luy a faict
faire instance par son médecin de se veoir en lieu tiers pour traicter d’ af-
faires et que:| il luy a respondu qu’il en communiqueroit avec messieurs
ses collègues.
Monsieur de La Thuillerye propose de |:promettre vingt mil escuz à Pau
pour le gaigner
|:une plus grande somme:|, pourveu qu’on puisse |:s’asseurer de luy:| et
surtout que la chose demeure secrette parce qu’il |:nous pourra mieux ser-
vir sy les Espagnolz ny les Hollandois ne soupçonnent point qu’il ayt
changé:|.
Mazarin bittet Sie, eine Aufstellung der Ausgaben zu machen, die Sie von
den gelieferten 30.000 Livres getätigt haben. – Geldaufbringung zum
Schiffskauf. – Privata. Erneute Unterredung mit Mazarin über die Mög-
lichkeit , meinem Onkel das Bistum Angers zu verschaffen.