Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
55. Lionne an Servien Paris 1647 Januar 11
Paris 1647 Januar 11
Eigenhändige Ausfertigung (ohne Anrede, nicht unterfertigt): AE , CP Holl. 40 fol. 41–41’;
vermutlicher Zusatz, nicht eigenhändig: AE , CP Holl. 40 fol. 42 = Druckvorlage.
Entbehrlichkeit einer schriftlichen Instruktion für Serviens Verhandlungen in Den Haag.
Beilage 1. Vorläufiges Zurückhalten der Vollmacht für den Abschluß des Feldzugsvertrages
anzuraten; Feldzugsvorbereitung im Gange. Möglichkeit, die Reise nach Den Haag für die
französische Rechtfertigung gegenüber den Portugiesen zu nutzen. Absehen von einer Be-
schwerde über Contarini. Gute Aussicht auf Nachgeben Spaniens in allen offenen Punkten
bei Erfolg der Mission Serviens in Den Haag; großes Vertrauen Mazarins in ihn. Beilage 2.
Negative Einschätzung Saint-Ybals. Festes Auftreten gegenüber Mantua. Privata. Bitte um
rasche Empfangsbestätigung.
Vermutlicher Zusatz: Abweichende Darstellung des Gesprächs mit Servien über französisch-
spanische Heiratsprojekte durch Brun. Bitte Mazarins um Stellungnahme Serviens zur Loth-
ringenfrage .
Ich muß es wegen Überlastung des Chiffreurs wagen, Ihnen einige Dinge
mitzuteilen, ohne sie chiffrieren noch ins Reine schreiben zu lassen. On n’a
pas cru devoir vous envoyer d’instruction, ainsy que vous aprendrez par
une lettre particulière du Roy que je viens de dresser
estes assez esclaircy de toutes les intentions, que parce qu’on se remet à
vous entièrement de faire du mieux que vous pourrez, estant malaisé d’icy
de vous suggérer les expédiens que vous pouvez prendre de vous-mesme
sur les lieux, selon la disposition des esprits et les conjonctures. Ich über-
sende Ihnen eigenhändige Briefe der Königin an den Prinzen, die Prinzes-
sin und Wilhelm von Oranien; es wurde nicht für nötig erachtet, auch
solche des Königs beizufügen. Die brandenburgisch-oranische Hochzeit
wird in den Briefen nicht erwähnt, da sie uns nicht offiziell bekanntgege-
ben wurde.
Je crois que monsieur de Brienne a esté chargé de vous adresser un pou-
voir en forme pour le traité de la campaigne , mais je ne sçay s’il ne faudra
point pour quelque temps le tenir caché, de crainte qu’on ne croye que
vostre voyage a pour but la continuation de la guerre plustost que la con-
clusion de la paix. Ne vous mettez point en peine pour les préparatifs de
la campaigne, jamais on ne les a faits si grands que cette année.
Il faudra faire valoir au ministre de Portugal qui est à La Haye
Botschafter Portugals in Den Haag 1643 Juli – 1650 September war Francisco de Sousa
Coutinho (1597/1598–1660); zuvor port. Botschafter in Dänemark und Schweden, später
in Paris (1651–1655) und Rom ( Roma du Bocage I, 263f.; Prestage , 40–45, 56, 189–209;
GEPB XXIX, 852ff.; seine politische Korrespondenz 1643–1650 ist ediert: Sousa Coutinho ,
Correspondência diplomática; die Vollmacht des Kg.s von Portugal für Sousa Coutinho zu
Friedens- oder Waffenstillstandsverhandlungen mit der Ost- und Westindischen Kompanie,
Lissabon 1647 Februar 19, ist in ndl. ÜS gedruckt: Aitzema VI, 429f.; zu seinen Verhand-
lungen in den Ndl.n vgl. auch Poelhekke , Sousa Coutinho).
de vostre voyage en la forme que vous le marquez en l’un de vos mémoi-
res , et que vous en escriviez, s’il vous plaît, à monsieur Lanyer dans le
mesme sens.
Monsieur de Brienne avoit esté chargé de voir l’ambassadeur de Venise
pour luy faire de grandes plaintes de la conduite de Contarini, ensuite de
ce que vous m’en aviez mandé ; mais ce qui est contenu dans vostre
dépesche de Vesel en a fait révoquer l’ordre, avec ce que monsieur de
Longueville a escrit en dernier lieu , qu’il avoit fait merveilles touchant
Piombino et Porto Longone dans une conférence.
On n’a jamais cru icy que certains points comme celuy du duc d’Atrie
deussent retarder un moment la paix. Mais si vous sortez bien de la négo-
tiation avec les Holandois, les obligeans à faire ce qu’ils doivent, on ose
respondre qu’on gaignera bientost prez des Espagnols tout ce qu’ils ont
laissé jusqu’icy indécis. Son Eminence m’a chargé de vous tesmoigner
qu’ell’avoit grande consolation de voir une affaire si importante et si dé-
licate apuyée sur vostre prudence et sur le don particulier que vous avez
de persuader tout ce que vous entreprenez.
Je vous adresse une lettre de mon oncle le président
Ennemond Servien (1596–1679), seigneur de Cossai et de La Balme, Onkel Lionnes, spä-
testens 1642 président de la chambre des comptes de Grenoble; seit 1623 im frz. Staats-
dienst , mit verschiedenen Ämtern im Finanz-, Militär- und Justizwesen betraut, u.a.
1623 trésorier de France en Dauphiné, 1633 commissaire général des guerres, 1635 conseil-
ler d’Etat, garde des sceaux, président au conseil souverain de Pignerol, 1645 intendant de
justice au-delà des monts; begünstigt durch seinen Bruder Abel wurde er auch mit mehre-
ren diplomatischen Missionen betraut und war 1648 November – 1676 frz. Botschafter in
Savoyen ( Beaucaire , XLIV, 3 Anm. 1, mit Angabe des Jahres 1628 für den Erwerb des
Amtes des président de la chambre des comptes de Grenoble; Enaux-Moret , 45 Anm. 3;
Cras , 48).
ouverte afin que si je le jugeois à propos, je la fisse voir à Monseigneur
le Cardinal; ce que j’ai fait, et Son Eminence m’a ordonné de vous prier
d’envoyer un extrai〈ct〉 de ladite lettre à monsieur de Longueville et à
monsieur d’Avaux de ce qui regarde la dot de l’infante Catherine et des
sentimens de madame de Savoye en cett’affaire.
Vous aurez trouvé à vostre arrivée à La Haye le sieur de Saint-Ibard en
estrange estat s’il s’est remis. C’est un homme dont vous ne devez faire ny
mise ny recepte; et quand vous l’auriez gaigné sincèrement, vous n’auriez
rien advancé en toutes affaires que vous aurez à traiter. Son dernier
voyage à Munster a esté à l’instigation de madame de Chevreuse
Marie de Rohan-Montbazon (1600–1679), 1622 duchesse de Chevreuse, ehemalige Ver-
traute Kg.in Annas, Gegnerin Richelieus und Mazarins; als Exulantin 1645 in die Gefan-
genschaft des engl. Parliaments geraten und auf span. Intervention hin wieder freigelas-
sen , weilte sie in Brüssel, dann in Lüttich, und versuchte, nach einem dem Abbé Ernest de
Mercy (vgl. Anm. 15 zu nr. 83) unterbreiteten Plan ein Bündnis zwischen den Condé und
Spanien zu vermitteln sowie, mit Hilfe ihres Vertrauten Saint-Ybal, Longueville in die
Verschwörung einzubeziehen; gleichzeitig bat sie jedoch bei Mazarin um Gnade und Er-
laubnis , nach Paris zurückkehren zu dürfen, was ihr aber bis zur Fronde verweigert
wurde ( DBF VIII, 1113ff.; Batiffol , hier 227–232).
l’abbé Mercy; et il y a négotié [avec] Pennaranda par le moyen d’un
nommé Friquet
Jean Friquet (1593–1667), 1646 Februar–1648 Ges. des Est.s Besançon auf dem WFK; vor
1628 avocat au parlement de Dôle, dann in span. diplomatischen Diensten, 1628–1635 in
Madrid, seit 1636 Reisen ins Reich, nach Polen, England und in die Ndl., dabei sukzessive
verschiedenen Botschaftern, u.a. Peñaranda, beigeordnet, auch Agententätigkeit in den
Ndl.n, seit 1653 in ksl. Diensten ( Waddington , Provinces-Unies I, 437ff.; Truchis de
Varennes , 579; Repertorium I, 153; Poelhekke , Register 565; Wolff , 209).
On a trouvé que vous avez fort bien fait de parler hautement aux minis-
tres de Mantoue. L’on tiendra icy les mesmes discours au sieur Priandi.
Privata.
Je vous prie de me tirer de peine le plus tost que vous pourrez sur la
réception de cette dépesche.
[Vermutlicher Zusatz] |:
4–14 Brun … campagne] laut Aktenzusammenhang gehören diese beiden vollständig chif-
frierten Absätze (fol. 42) zum ansonsten nicht chiffrierten Brief Lionnes an Servien
(fol. 41–41’); für fol. 41–42 wurde im Manuskript nur eine Stücknummer vergeben.
Den ersten, eigh. Teil des Schreibens würde man in amtlicher Korrespondenz jedoch
formal als Reinkonzept, die letzten beiden Absätze als Teil eines Duplikats oder einer
nicht unterfertigten Ausfertigung bezeichnen; das Fehlen von Anrede und Unterschrift
ist allerdings für die vertrauliche und halb private Korrespondenz zwischen Lionne
und Servien charakteristisch, kleinere nachträglich eingefügte Korrekturen nicht unge-
wöhnlich , zumal Lionne zu Beginn des Schreibens explizit darauf hinweist. Es ist also
durchaus vertretbar, fol. 41–42 insgesamt als nicht unterfertigte Ausfertigung zu be-
zeichnen , was in der Lionne-Servien-Korrespondenz den Regelfall der Überlieferung
darstellt. Dagegen könnte sprechen, daß fol. 42 ein anderes Wasserzeichen trägt als fol.
41. Dafür läßt sich jedoch anführen, daß fol. 42 das gleiche Tagesdatum trägt wie fol.
41 (und zwar jeweils von der Hand Lionnes), die nur in der Korrespondenz zwischen
Lionne resp. Mazarin und Servien übliche Chiffre verwendet wurde, es sich beim De-
chiffreur laut Schriftbefund um einen Sekretär Serviens handelt und sich der Inhalt
eindeutig an Servien als Adressaten wendet. Vermutlich stand Lionne für den Schluß
des Briefes wieder ein Chiffreur zur Verfügung und er ließ nur diesen Teil chiffrieren,
während der Anfang unchiffriert und nicht ins Reine geschrieben abging.
que c’ettoit vous qui luy aviez proposé le mariage du Roy avec l’infante
et celuy du roy d’Espagne avec Mademoiselle , adjoustant mesmes que
vous aviez dict que comme chasseur vous sçaviez bien de quelle façon il
falloit couppler pour faire race, et que la Reyne ne songeoit jour et nuict
qu’à ce mariage du Roy avec sa niepce
nous réciterions bien la partie de l’amoureux.
Le duc Charles continue tousjours à offrir tout. Monsieur le Cardinal
vous prie de luy mander quelz seroient vos sentimens sur son subjet, en
cas que la paix ne se fist pas et que les Hollandois nous abbandonnassent
ou ne missent point en campagne:|.