Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
Ich bin verärgert über die Verzögerung bei der Übermittlung meiner De-
pesche an Sie
Sicherlich nr. 117 sowie Servien an Brienne, Den Haag 1647 Februar 12 (s. Anm. 1 zu nr.
117). Nach Brienne war die Sendung erst nach der ordentlichen Post, am 21. Februar mit-
tags, eingetroffen; Brienne an Servien, Paris 1647 Februar 22; Ausf.: AE , CP Holl. 40 fol.
229–231; Kopie: Ass.Nat. 273 fol. 135–135’.
La dernière lettre escripte en ce pays par l’ambassadeur de Hollande qui
est à Paris
Wahrscheinlich: Oosterwijk an [Gst.], Paris 1647 Februar 22; frz. Auszugskopie: AE , CP
Holl. 43 fol. 312. Darin Bericht über die Visite Lionnes: dessen Verwunderung über die
lange Dauer der Verhandlungen Serviens in Den Haag; Bitte um klare Stellungnahme zur
Einhaltung der Allianzverträge; Serviens Auftrag: Beschwerde über holländische Erklä-
rung, am Feldzug nicht teilzunehmen; keine frz. Furcht vor Kriegführung ohne die Gst.
gegen Spanien. Vgl. zu dieser Visite auch den Bericht Lionnes in nr. 142.
fidellement tout ce que le secrétaire des commandemens de la Reyne luy
avoit dict de la part de Sa Majesté, dont quelques-uns ont esté surpris,
voyant qu’on n’est pas susceptible en France des appréhentions qu’ilz
nous veullent donner, ny disposez à rien faire par crainte.
|:Monsieur le prince d’Orange eut hier un long frisson accompagné d’es-
motion et de resverie:|, que l’on eut peine à faire cesser; |:s’il luy en revient
de semblables comme on l’appréhende, il n’est pas en estat d’y résister:|,
et par ce moyen, |:sa fin arriveroit plus tost que l’on n’avoit creu:|.
Il a fallu nécessairement venir aux mains ces jours passez avec quelques-
uns des plénipotentiaires de cet Estat qui se sont déclarez ennemis de la
France. J’envoye copie du discours que j’ay donné à Messieurs les Estatz
pour censurer leur conduicte, justifier celle des ministres du Roy, et res-
pondre à quelques impostures de la lettre de monsieur Brun . On ne
sçauroit imaginer jusqu’à quel poinct ces gens-là sont passionnez, et de
combien de faulcetez ilz ont la malice de repaistre ces peuples.
Estant sorti de ce combat qui a duré quelques jours parce qu’il m’a fallu
escrire à toutes les provinces et les informer particulièrement de ce qui se
passe
cette sepmaine ne se passera pas sans que l’on commence à traicter avec
moy. |:Je suis adverty qu’on faict travailler secrètement depuis quelques
jours aux propositions que l’on me doibt faire:|. Quand les députez de Hol-
lande seront tous arrivez, on mettra les articles de la garentie sur le tappis.
Cependant |:les partisans d’Espagne ne s’endorment pas et proposent une
cessation d’hostilitez avec l’ouverture du commerce lorsqu’on présentera
la ratiffication du roy d’Espagne. Il est si fascheux d’avoir affaire à des
espritz intéressez et changeans qui ne considèrent pas beaucoup la raison
ny l’honneur, et qui reçoivent agréablement tout le poison que les Espa-
gnolz débitent en ce pays, qu’il est bien malaysé d’y vivre sans une ex-
trême inquiétude. Néantmoins il y a des anciens qui ont veu la négotia-
tion de la première trêve qui asseurent qu’on faisoit les mesmes choses:|.
Ich habe noch nicht zugunsten Portugals vorgesprochen, werde dies aber
tun, sobald die Zeit reif ist. Es scheint mir möglich, aber sehr schwierig,
Verhandlungen hierüber einzuleiten .
Ich antworte nicht auf das königliche Memorandum , mit dem Ihr Brief
vom 22. Februar übersandt wurde, da es sich hierbei nur um eine Beant-
wortung meiner eigenen Meldungen handelt und im übrigen nur Anwei-
sungen enthält, die ich genauestens ausführen werde.
Je vous envoye une copie de la dernière lettre que j’ay eu l’honneur d’es-
crire à monsieur de Longueville et à monsieur d’Avaux, qui contient quel-
ques remarques généralles que j’ay faictes sur le project du traicté délivré
par les Espagnolz
ce qu’ilz ont mis à la fin où ilz demandent qu’il soit ratiffié par les estatz
généraux du royaume, qui est une proposition insolente et dont on estoit
demeuré d’accord cy-devant de ne parler plus.
Vous treuverez aussy avec cette lettre un advis qui a esté donné ce matin à
l’assemblée de Messieurs les Estatz Généraux, et un mémoire que j’ay esté
prié de vous faire tenir pour monsieur le comte Henry de Nassau
croy bien qu’il ne prétend pas qu’on luy fasse raison présentement sur sa
demande
Vermutlich ist sein Anspruch auf das Erbe seines in frz. Diensten verstorbenen Bruders Gf.
Otto von Nassau gemeint; in dieser Sache übersandte Servien am 14. Mai 1647 ein wei-
teres (nicht ermitteltes) Memorandum an den Hof (Beilage 1 zu [Servien] an Lionne, [Den
Haag] 1647 Mai 14; Konzept, z.T. eigh.: AE , CP Nassau 1 fol. 90).
pourvoyront quelque jour à leur commodité. Je vous demande un mot
de response favorable sur cet article que je luy puisse monstrer.
Je despeschay à la cour la sepmaine passée monsieur le baron de |:Monbas
qui aura l’honneur de vous entretenir sur le subject de l’affaire qui le mè-
ne . Je ne luy donnay point de lettre pour vous, de peur que cela ne ren-
dist quelque soubçon de son voyage:|, ayant cru qu’il pourroit |:mieux
passer comme un gentilhomme de ma suitte qui s’en retourneroit en
France qu’il n’auroit faict si je l’avois chargé de quelque despesche publi-
que:|.