Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register

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J’ay tant de fois et sy expressément déclaré aux Médiateurs et aux Ho-
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landois que sy Messieurs les Estatz ne conviennent avec nous de la garan-
40
tie mutuelle, nous demanderions d’autres seuretez, |:qu’il est inpossible
41
que les ministres d’Espagne n’en ayent cognoissance. Ilz n’ignorent pas
42
aussy que je n’aye souvent protesté que si les choses ne s’accomodent
43
présentement, jamais la France ne fera la paix sans y comprendre

45
43–44 le Portugal] in AE , CP All. 81 und AE , CP All. 98: le roy de Portugal.
le Por-
44
tugal:|.

[p. 693] [scan. 875]


1
Aussy est-ce |:l’affaire

38
1 du Portugal] in AE , CP All. 81: dudit roy; in AE , CP All. 98: dudit roy de Portugal.
du Portugal:| qui arreste aujourd’huy les autres. Les
2
Espagnols et |:ceux qui les favorisent ont esté désarmez du prétexte le plus
3
plausible et le plus apparent qu’ilz eussent lorsque j’ay délivré noz arti-
4
cles

40
Frz. Gesamtentwurf für den Friedensvertrag mit Spanien, den ndl. Ges. praes. 1647 Januar
41
25; s. nr. 86 mit Anm. 7 und nr. 88.
:|. On ne les croit plus quand ils disent que nous ne voulons pas la
5
paix et que sy l’on avoit accordé à la France touttes ses demandes, elle en
6
feroit en mesme temps de nouvelles. Chacun reconnoît le contraire, et n’y
7
a plus d’artifice qui puisse faire révoquer en doute les bonnes et sincères
8
intentions de Leurs Majestez.

9
C’est pourquoy les ministres d’Espagne |:ont esté obligez de changer de
10
conduitte:|. Ils publient qu’ils sont tous prestz de respondre à nos articles,
11
mais ils soustiennent qu’il en faut |:retrancher celluy de Portugal

42
Art. 41 des frz. Gesamtentwurfs für den Friedensvertrag mit Spanien (s. Anm. 1), hier AN
43
K 1336 nº 43 fol. 12’ (auch, als Seconde addition bezeichnet, fol. 17’).
:|, d’au-
12
tant, disent-ils, que lorsqu’ils sont |:entrez en traicté, on leur a promis de
13
n’en point parler:|.

14

39
14–15 persistions] im Klartext: peristions [!].
Quand le sieur Paw m’a faict ceste difficulté, je luy ay dict que nous |:per-
15
sistions dans la parolle donnée que pourveu que le Roy fust en liberté
16
d’assister le Portugal, le surplus que nous demandions sur ce poinct n’ar-
17
resteroit pas la conclusion du traicté encor que:| nous ne puissions désister
18
d’en faire mention |:jusqu’à la fin:|. Je priay néantmoins ledict sieur Paw
19
de représenter aux plénipotentiaires d’Espagne que pour donner moien
20
aux princes chrestiens de joindre leurs forces contre le Turc, il estoit à
21
propos de faire |:une trêve en Portugal de cinq ou six ans, ou du moins
22
pour autant de temps que la guerre du Turc durera:|, pendant lequel on
23
pourroit trouver quelque expédient pour terminer les affaires de ce royau-
24
me. Que le roy catholique y avoit plus d’intérest qu’aucun autre, puisque
25
ses Estatz de Sicile et de Naples sont les plus exposez aux entreprises
26
du Grand Seigneur, ce qui le devoit porter à |:consentir au moins pour
27
quelque temps à une cessassion d’armes dans le Portugal parce que s’il
28
l’attaque incontinant après le traicté achevé, dans la liberté que nous au-
29
rons de le secourir, les effortz contre l’ennemy commun en:| seront beau-
30
coup moindres.

31
Ceste response ayant esté faicte au comte de Pennaranda, il en a pris
32
grande alarme, il proteste qu’il n’a traicté qu’après |:avoir esté asseuré
33
par les Hollandois qu’il ne seroit jamais rien dict du Portugal:|; qu’il l’a
34
ainsy escrit à son maistre, qui sur ce fondement s’est résolu à céder tant de
35
conquestes et consenty à une sy longue trefve pour la Catalogne. Bref, il
36
veut que l’on croye que s’il avoit souffert que cet article-là fust inséré au
37
project du traicté, il en respondroit de sa teste.

[p. 694] [scan. 876]


1
J’ay dict aux sieurs Paw et Donia quand ils m’ont faict rapport de ce que
2
dessus, que tout ce grand bruict que faisoit le comte de Penaranda estoit
3
un pur artifice qui ne tendoit qu’à |:esloigner la conclusion du traicté,
4
dans la vaine espérance qu’il s’estoit donnée et dont il n’estoit pas encor
5
assés destrompé:|, de pouvoir jetter la division parmy les alliés. Que sa
6
plainte auroit quelque apparence de raison sy |:nous opiniastrions que le
7
Portugal deust estre compris au traicté:|. Mais que je leur déclarois qu’il
8
n’y avoit |:jusques icy aucun changement ny dans noz parolles ny dans
9
noz intentions:|. Que nous avions sy peu |:promis de ne parler poinct du
10
Portugal:| que dans nostre premier escrit délivré à Osnabrug

31
Frz. Poincts plus importans desquels les plénipotentiaires de France et d’Espagne doivent
32
convenir avant touttes choses, den ndl. Ges. Pauw, Donia und Clant praes. [Osnabrück]
33
1646 September 22; Kopie: Ass.Nat. 276 fol. 188–189’ = APW II B 4 Beilage 1 zu nr. 171;
34
Druck (it. ÜS): Siri VIII, 885ff.
il y en a un
11
article exprez. Que nous en avons faict mention dans les autres, et mes-
12
mes faict instance que l’on nous y fist response

35
Unter der ndl. Interposition, zwischen den Poincts plus importans (s. Anm. 3) und dem
36
Gesamtentwurf (s. Anm. 1), in vier Schriftsätzen: 1) Replik der frz. Ges. auf die span. Re-
37
sponsion, [Münster] 1646 Oktober 3; Kopie (mit Kommentar der frz. Ges. ): Ass.Nat. 276
38
fol. 228–233 = APW II B 4 Beilage 2 zu nr. 188; Druck, it. ÜS: Siri VIII, 889–895. – 2) frz.
39
Triplik auf die span. Duplik, [Münster] 1646 Oktober 14; Kopie: Ass.Nat. 276 fol. 236–238
40
= APW II B 4 Beilage 2 zu nr. 201; Druck, it. ÜS: Siri VIII, 897ff., datiert auf 1646
41
Oktober 13. – 3) frz. Schriftsatz als Antwort auf den am 22. Oktober 1646 erhaltenen span.
42
Schriftsatz, [Münster] 1646 Oktober 25; Kopie (mit Kommentar der frz. Ges. ): Ass.Nat.
43
276 fol. 281–282 = APW II B 4 Beilage 1 zu nr. 226; Druck, it. ÜS: Siri VIII, 921ff. – 4)
44
Beilage 3 zu nr. 2. – In Beilage 4 zu nr. 28 war Portugal hingegen nicht erwähnt worden.
. Que les Espagnols |:pou-
13
voient dire sur ce poinct tout ce que bon leur sembleroit:| comme il nous
14
devoit estre aussy permis d’escrire ce que nous jugions à propos. En un
15
mot, qu’estans |:d’accord de la substance, le reste n’est qu’une formalité à
16
laquelle si les Espagnolz s’arrestent:|, ils font bien voir clairement que leur
17
intention n’est pas de faire la paix; et qu’en ce cas, comme les maux qui en
18
arriveront leur devoient estre attribués, nous espérions que Dieu béniroit
19
les armes de Sa Majesté qui estoit assez bien préparée pour se promettre
20
de nouveaux avantages.

21
J’estime que les Espagnols ont cherché ceste |:poinctille sur l’article du
22
Portugal qu’ilz croyent devoir estre mal receu dans les Provinces-Unies
23
pour se les rendre plus favorables:|.

24
Ledict sieur Paw m’a prié de trouver bon que l’on |:traictât sur tous les
25
autres poinctz et que celluy-là fust laissé en arrière:|, afin que sy l’on |:de-
26
meuroit d’accord des autres, il ne s’en parlât point du tout, ou si l’on
27
rompoit auparavant, il ne parust pas que la France eust manqué à le don-
28
ner:|. A quoy il a adjousté, puisque nous déclarions que sy la garantie
29
n’est accordée par Messieurs les Estatz nous voudrions comprendre le
30
Portugal dans la paix, qu’il luy sembloit que ce poinct de la garantie ne

[p. 695] [scan. 877]


1
pouvant estre sytost terminé, rien n’empeschoit que l’on ne traictât ce-
2
pendant sur les autres choses |:sans

41
2 s’expliquer] in AE , CP All. 81 und AE , CP All. 98: se presser.
s’expliquer sur le faict du Portugal:|.

3
Ma response a esté que sy les Espagnols demeuroient |:d’accord des qua-
4
rante premiers articles:|, celuy du Portugal ne faisant que le 41 e, |:je con-
5
sentirois en ce cas qu’il fust remis au dernier lieu:|; mais que tousjours |:en
6
falloit-il faire mention puisqu’il estoit besoing d’un article exprez qui fist
7
voir la liberté que nous nous estions réservez de secourir ce roy:|; et que
8
dans l’incertitude de la paix, je ne pouvois y consentir autrement. Sur cela
9
je luy ay apporté l’exemple de nous-mesmes qui sommes demeurés d’ac-
10
cord que |:les Espagnolz pussent faire mention du duc Charles jusques à
11
la conclusion du traicté encor qu’ilz eussent consenti de ne l’y compren-
12
dre pas:|, parce qu’il n’avoit pas esté trouvé raisonnable de |:les obliger à
13
se déclarer au préjudice d’un prince qui sert actuellement:| dans leur party;
14
et que la considération d’un roy de Portugal estoit bien autre puisqu’il
15
avoit sans comparaison plus de forces et une puissance plus grande que
16
celle du duc Charles qui ne possède aucuns Estatz.

17
Je ne sçais pas encor quelle |:résolution prendront les Espagnolz sur ce
18
faict:|. On dict qu’ilz se préparent à nous donner des articles sans y faire
19
mention du Portugal. |:Si dans les propositions qui me seront faictes, noz
20
parties se veullent déclarer sur Porto Longone et Pionbino, je pourray les
21
accepter et c’est avec ce dessein que j’ay marqué ce nombre des quarante
22
premiers articles parce qu’en effect, ce sont les seulz importans et que
23
dans iceux, le poinct des postes de Toscane y est compris:|.

24
J’ay aussy faict une visite expresse aux sieurs Paw et Donia pour leur dire
25
que je ne |:recevrois aucun escrit de la part des Espagnolz si ces places ne
26
nous estoient accordées:| ou qu’ils ne s’en |:déclarassent à eux comme ilz
27
avoient faict pour Rozes et Cap d’Aguez:|. J’ay encor faict la mesme pro-
28
testation aux Médiateurs, disant que sy l’on |:se rétracte sur un poinct
29
dont on est convenu dès le commencement du traicté, nous retirerions
30
noz articles et serions libres après de faire telles demandes:| que nous ju-
31
gerions à propos. Je feray touttes choses possibles pour |:faire déclarer les
32
plénipotentiaires d’Espagne sur la cession desdictes places, et mon opi-
33
nion est qu’ilz y donneront les mains, ou que s’ilz ne les abandonnent
34
pas, ilz n’ont pas envie de faire la paix et ne cherchent qu’un prétexte
35
pour la rompre:|.

36
Leurs Majestez auront veu par la dépesche de monsieur d’Avaux

43
Vermutlich ist nr. 143 gemeint.
ce qui
37
s’est passé en la négotiation d’Osnabrug. Il se peut dire avec vérité que la
38
prévoyance que l’on a eu à la cour de |:mesnager monsieur de Bavière:| et
39
la façon dont nous avons |:icy vescu avec ses ambassadeurs:| ont beaucoup
40
contribué à l’avancement de ceste affaire, puisque

42
40 sans] fehlt in der Druckvorlage; ergänzt nach AE , CP All. 81.
sans |:les offices pres-

[p. 696] [scan. 878]


1
santes que ce prince a rendu pour vaincre toutes les difficultez auprès de
2
l’Empereur et le porter à la paix, l’opiniastreté de noz alliez estoit capable
3
de ruiner les affaires plustost que de méliorer leurs conditions:|. On aura
4
eu sans doute les mesmes advis à la cour que nous avons eu icy de la part
5
des sieurs de Tracy, de Croissy et d’Avaugour, sçavoir que |:monsieur de
6
Bavière est disposé de traicter en particullier avec la France et la Suède:| au
7
cas que la paix générale ne se fasse point dans l’Empire; leurs lettres escri-
8
tes à Ulm

39
Konnten nicht ermittelt werden.
portoient que |:les ambassadeurs dudict duc:| qui sont là pour
9
traicter de la suspension, envoyoient un courrier exprez à leurs collègues
10
à Munster avec lettres

40
Zu den Briefen des Kf.en vgl. Beilagen 1 und 2 zu nr. 155; die der Kf.in konnten nicht
41
ermittelt werden.
de |:l’eslecteur et de madame sa femme à la Royne
11
et à Monsieur le Cardinal, et que le courrier nous devoit demander passe-
12
port pour aller à Paris:|. Le baron de Hazelang néantmoins a laissé passer
13
trois ou quatre jours sans me voir, et estant venu depuis me parler de
14
quelque autre affaire, je luy fis |:avouer qu’il avoit eu un courrier de la
15
despêche duquel il ne me disoit rien. Son excuse a esté que le traicté gé-
16
néral estant si bien acheminé, il n’avoit pas cru qu’il fust temps d’en met-
17
tre un particullier sur le

38
17 tapis] im Klartext: tapais [!].
tapis:|. Mais que sy les choses ne |:s’achevoient,
18
son maistre avoit envoyé un pouvoir au sieur Crebz et à luy pour traicter
19
avec nous:|. Il me demanda sy nous |:n’en avions pas autant de nostre
20
costé:|. Je luy dis que nous le leur |:avions faict voir dès il y a un an

42
Diese Vollmacht konnte nicht ermittelt werden.
et
21
s’il estoit besoing d’en avoir un plus ample, que nous l’aurions bientost:|.
22
Sy Leurs Majestez jugent à propos de nous en envoyer les ordres, elles
23
auront agréable d’en commander l’expédition pour s’en servir s’il est
24
nécessaire.

25
Je suis tout à faict dans le sentiment porté au mémoire, que partie des
26
ambassadeurs de Messieurs les Estatz sont allés à La Haye rendre compte
27
de bouche de leur négotiation |:pour éviter de nous comuniquer ce qu’ilz
28
eussent esté obligez de mettre par escrit sur la relation de Philippe Roy

43
Beilage 1 zu nr. 64.
.
29
Je ne crains en cette depputtation que l’esprit de Cnut qui est hardi et
30
entreprenant et qui peut, ayant accez à madame la princesse d’Orange,
31
nous rendre de mauvais offices auprès d’elle:|.

32
Monsieur de Servien escrit

44
Vgl. nr.n 120, 131.
que lesdictz ambassadeurs ont voulu faire
33
croire que nous estions contens d’eux puisque j’avois mis nos articles en
34
leurs mains, et que depuis ils se sont plaints, comme sy nous leur avions
35
parlé rudement sans considérer leur ministère. Il sçaura bien destruire l’un
36
des discours par l’autre puisqu’eux-mesmes publians que nous leur avons
37
parlé avec aigreur, cela faict voir nostre mescontentement. Et puisque

[p. 697] [scan. 879]


1
nous n’avons pas laissé de remettre nos affaires entre leurs mains, il se
2
connoît évidemment que le seul respect de l’Estat nous en a faict user
3
ainsy, et que de quelque façon que les malintentionnés veulent desguiser
4
leur faute, il y a de quoy les convaincre mesme par leur propre adveu. Je
5
mande audict sieur de Servien

37
Vgl. nr. 136.
que je ne doute pas que |:Paw et Cnut
6
n’empeschent s’ilz peuvent que leurs supérieurs voyent noz protesta-
7
tions

38
Als Beilagen zu nr.n 47 und 48 an Servien geschickt; Druck: Beilage 1 a und 1 b zu nr. 57.
parce qu’estans raisonnables comme elles sont, ilz auront peine
8
de justiffier leurs manquemens:|, mais qu’ayant par-devers luy les copies
9
|:desdictes protestations:|, il peut les faire voir où il jugera qu’elles pro-
10
duiront un bon effect.

11
J’ay esté bien aise d’apprendre que le nonce et l’ambassadeur de Venise
12
qui sont à Paris ont assuré monsieur le cardinal Mazarin que |:les Espa-
13
gnolz céderoient les postes de Toscane, pourveu qu’ilz soient certains
14
qu’on ne prétendra rien au-delà:|. S’ils n’en ont eu quelque |:lumière par
15
leurs collègues qui sont en Espagne

39
Giustiniani und Rospigliosi (s. Anm. 4 zu nr. 111).
, et qu’ilz ne le sachent que par les
16
nouvelles qu’ilz peuvent avoir eues d’icy, ce ne sont à mon advis que
17
simples conjectures:|, puisque le Nonce et Contareny depuis peu m’ont
18
assuré tous deux séparément que Penaranda faisoit de grands sermens
19
qu’il n’avoit aucun ordre de son maistre sur ce suject. Je suis pourtant
20
dans la croyance que j’ay dict cy-dessus, que ce poinct ne sera pas celuy
21
qui accrochera le traicté, et que les Espagnols, sur l’assurance peut-estre
22
qu’ils croyent avoir |:des Hollandois:|, ne veulent point la paix, ou qu’ilz
23
céderont ces places comme le reste des conquestes.

24
Pour |:Cazal, on s’i conduira ainsy qu’il plaist à Leurs Majestez d’en don-
25
ner l’ordre:|, en mesnageant leurs avantages autant qu’il se pourra. Peut-
26
estre que ce que l’on propose vient plutost de |:l’ambassadeur de Venize
27
que des Espagnolz:|, ce que j’essaieray de connestre s’il est possible.

28
Ledict sieur ambassadeur et monsieur le nonce Chiggy tesmoignent |:estre
29
satiffaictz:|. Je ne vois pas d’ailleurs qu’il y ayt |:grande intelligence entre
30
eux et les Espagnolz:|, quoyque ceux-cy leur ayent voulu persuader qu’ils
31
n’avoient pris la |:médiation des Hollandois qu’à cause de l’abandonne-
32
ment du Portugal:|, mais je leur ay faict voir que cela est sy peu véritable
33
que lorsque les Holandois vinrent à Osnabrug

40
Pauw, Donia und Clant waren am 20. September 1646 zu den frz. Ges. nach Osnabrück
41
gereist; nachdem die Spanier am 17. ihr Einverständnis mit der ndl. Interposition erklärt
42
hatten, wollten sie ein frz. Angebot an jene erwirken (Abreisedatum nach APW II A 5, 31
43
z. 20f.; zu ihrer Rückkehr nach Münster, vor 1646 September 26: ebd., 60 z. 10–16; zu
44
ihren Verhandlungen mit den Franzosen: Tischer, 354f.).
nous avions esté |:long-
34
temps à les presser de faire quelque chose pour les Portugais:|, et que nous
35
ne nous estions pas jusques-là |:descouvert à eux sur ce poinct si avant
36
comme nous avions faict ausdictz sieurs Médiateurs:|. Je parleray à mon-

[p. 698] [scan. 880]


1
sieur Contareny conformément à ce qu’il plaît à Leurs Majestez de com-
2
mander.

3
J’ay escrit au sieur de Tracy

36
Brief konnte nicht ermittelt werden.
qu’au cas que |:la paix se fist dans l’Empire
4
et que la guerre continuât avec l’Espagne:|, en attendant les ordres de la
5
cour, il essayast |:d’engager au service du Roy les officiers des armées de
6
Suède et de Bavières qui voudroient y prendre parti, principallement ceux
7
d’infanterie:|.

8
J’ay desjà donné advis

37
Vgl. nr. 112.
comme j’avois faict sçavoir aux Médiateurs, et
9
aux Holandois aussy, |:la grâce que Leurs Majestez ont résolu de faire au
10
duc Charles et aux princes de sa maison:|. J’en ay faict dresser un article
11
sur les ordres qui nous en ont esté envoyés de la cour, dont la copie sera
12
cy-joincte. Je ne l’ay point encor délivré, mais je fais estat de le donner à
13
la première occasion.

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