Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
Les lettres des sieurs de Tracy et de Croissy du 12 de ce mois portent que
|:monsieur le duc de Bavières est disposé à faire un traitté particulier:| au
cas que l’Empereur se rende difficile aux conditions soit de la paix ou de
la suspension; qu’il désireroit bien |:de pouvoir traitter avec nous seulle-
ment et qu’en ce cas on pourroit tirer de luy Hailbrun et peut-estre Uber-
lingen
trouppes dont il nous accommoderoit:|. Mais que sy nous ne |:voulons
pas traitter seuls, il se portera à traitter avec les Suédois:|; que comme il a
esté déclaré à ses députés
Für Kurbayern verhandelten in Ulm Reuschenberg, Schäffer und Kütner von Kiniz, die
vor dem 27. Januar 1647 dort eingetroffen waren ( Thorbjörnsson, 27). – Johann von
Reuschenberg (gest. um 1651); Offizier in ligistischem, kurbay. und seit 1648 als Feldmar-
schall in ksl. Dienst ( DBA I 1025, 249; Heilmann II.2, 1115ff.). – Johann Bartholomäus
Schäffer (Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden); kurbay. Generalkriegskommissar
und Kriegsrat, im Sommer 1647 maßgeblich an der Vereitlung der Meuterei Jan von
Werths (um 1591–1652) beteiligt ( Lahrkamp, Werth, 166, 216). – Georg Johann Kütner
von Kiniz (gest. 1667); kurbay. Hof- und Kriegsrat ( Ferchl II, 1160).
tement avec les Suédois, ilz y ont consenty:| et ont faict mesme voir un
plein pouvoir en bonne forme pour cet effect.
Les députés de la part de Suède qui estoient à Ulme
Unter der Leitung des Feldmarschalls Carl Gustav Wrangel verhandelten als schwed. Ges.
in Ulm zunächst Brandt und Douglas, die hier gemeint sind, dann Douglas, Mortaigne und
Snoilsky. Brandt und Douglas waren am 27. Januar 1647 in Ulm eingetroffen, kurz nach
dem 6. Februar jedoch wieder abgereist, Douglas zu Wrangel nach Bregenz, Brandt nach
Osnabrück; Wrangel entsandte daraufhin neben Douglas Mortaigne und Snoilsky, die am
15. Februar in Ulm eintrafen ( Thorbjörnsson, 27; Steckzén, 143, 145f.; ihre dt. Instruk-
tion vom 10./20. Februar 1647 ist gedruckt: APW II C 3 Beilage 1 zu nr. 138). – Peter
Brandt (1609–1648), 1646 geadelt Brandt zu Langwedel und Brock; 1642 Kommissar bei
der schwed. Armee im Reich, Oberkriegskommissar ( Från Femern, 195f.; APW II C 3, 34
Anm. 2). – Robert Douglas (1611–1662), 1651/1654 geadelt; seit 1631 in schwed. Dienst,
1643 Generalmajor, 1647 Generalleutnant der Kavallerie; später Beförderung bis zum
Feldmarschall (1657) ( SMK II, 271f.; Douglas). – Kaspar Kornelius Mortaigne de Pobellas
(1609–1647); nach 1626 in schwed. Dienst getreten, 1641 Generalmajor; 1647 als General-
leutnant in hessen-kasselischen Dienst übergetreten ( DBA I 859, 166f.). – Georg Hansson
Snoilsky (um 1607–1672), 1651 nobilitiert; seit 1632 in schwed. Diensten, 1646–1648
schwed. Res. in Benfeld (Elsaß); nach 1648 weitere diplomatische Vertretungen für Schwe-
den im Reich ( Elgenstierna VII, 344 nr. 528; SMK VII, 113f.).
|:grande joie de voir ce prince en cette résolution:|, et néantmoins, fort
peu de temps après, ils vinrent prendre congé des nostres, disans qu’ils
avoient esté mandés par monsieur Wranguel, et qu’ils estoient obligés de
se rendre auprès de luy promptement, qu’ils espéroient touttesfois de re-
tourner à Ulme dans huict ou dix jours. Sur quoy monsieur d’Avaugour
se mit en chemin avec eux, et sont allés ensemble à Bregentz.
Les mesmes lettres donnent advis que |:les députez du duc de Bavières ont
envoyé un courrier exprès à Munster porter des lettres de monsieur le duc
leur maistre à la Reyne et à monsieur le cardinal Mazarin , et encores de
madame la duchesse sa femme
dans la protection de Leurs Majestez, et accepter toutes les conditions
raisonnables que l’on pourra désirer, et que ledit courrier a ordre de pren-
dre passeport et lettres de recommandation de nous:|. Il est vray que je
n’ay point |:encores veu le sieur baron de Hazelang depuis:|, ny ne m’a
esté demandé aucunes lettres ny passeportz.
J’ay cru nécessaire de vous faire sçavoir ce que dessus promptement, il n’y
auroit rien |:tant à souhaitter qu’une pareille ouverture si nous n’estions:|
en termes d’avoir, comme j’estime, promptement une paix généralle dans
l’Empire, et il ne seroit pas |:moins utile à la Suède qu’à nous de faire ce
traitté particulier:|. Je crois que vous jugerez comme moy que sy l’on
avoit à |:le faire:|, nous aurions à |:désirer que ce fust conjointement avec
la Suède; mais si les Suédois n’y vouloient pas entendre, comme le départ
des députez donne lieu de douter quelle est en cela leur intention:|, j’esti-
merois que nous ne devrions pas |:perdre l’occasion de le faire seulz:|.
Je seray bien aise, Monsieur, de sçavoir sur cela vostre sentiment que je
vous supplie de me mander le plutost que vous pourrez, afin qu’ayans
résolu ce que nous devons escrire auxdicts sieurs de Tracy et de Croissy,
nous puissions faire partir l’homme que je retiens tousjours icy pour ce
suject
Wann d’Avaux hierauf antwortete, kann nicht mit Sicherheit bestimmt werden, da ein Teil
des Informations- und Meinungsaustausches zwischen ihm und Longueville in Münster
mündlich erfolgte, z.B. über Courtin (vgl. nr. 183). Schriftlich befürwortete d’Avaux ggb.
Longueville einen separaten Waffenstillstand mit Kurbayern spätestens am 2. März 1647;
vgl. [d’Avaux] an Longueville, [Osnabrück] 1647 März 2; eigh. Konzept: AE , CP All. 87
fol. 477–479; Druck: NS IV, 33f. Zu der folgenden Anfrage bezüglich des Passes für Has-
lang konnte keine schriftliche Antwort ermittelt werden.
lang me demande un passeport, ce que je dois faire:|.
Cependant, s’il y a apparence de conclurre bientost la paix, vous pouvés,
ce me semble, vous servir utilement de cet advis |:pour tirer des Impériaux
ce qui nous reste à ajuster avec eux et les y rendre faciles:|.
Nous avons deux intérests présens à démesler avec eux, l’un est l’obliga-
tion de |:n’assister point le roy d’Espagne:|, l’autre de faire dresser leurs
cessions et renontiations sur l’Alsace en bonne forme. J’ay pris garde que
les Médiateurs à qui je les ay demandées plusieurs fois |:diffèrent de les
donner, ce qui me fait soupçonner qu’il n’y ayt quelque chose qui ne nous
doit pas estre agréable:| et qui leur faict peut-estre craindre que l’ayans
veu, |:nous ne nous refroidissions dans le désir:| que nous tesmoignons
d’avancer la paix de l’Empire.
Cela vous donnera aussy lumière pour vous conduire avec les députez de
|:[monsieur de] Bavières:|, auquel je vous supplierois de vous |:rendre fa-
vorable:| en tout ce que vous pourrés sy je ne sçavois que cela vous est
assez recommandé.
On dict icy que la satisfaction de la Suède est arrestée, et la récompense de
Brandebourg. Je n’en croiray rien que quand j’auray veu vos lettres, die
ich mit Ungeduld erwarte.