Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register

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Monsieur de Brienne m’a envoyé la copie du mémoire que vous luy aviez
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adressé en date du 21 e du passé

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Gemeint ist das Memorandum d’Avaux’ [für Ludwig XIV.] (Druck: nr. 73).
. Je l’ay leu avec grand plaisir comme j’ay

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accoustumé de faire tout ce qui sort de vostre plume, et ne sçaurois déci-
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der qui prévaut en vous, ou la suffisance avec laquelle vous conduisez à
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nostre point les négotiations dont vous estes chargé, ou la clarté avec la-
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quelle vous rendez compte après de tout ce que vous y avez fait.

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Je vous advoueray seulement que si je me fusse trouvé en vostre place,
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peut-estre aurois-je esté plus malitieux que vous, et ce [!] que si j’eusse
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réussi, comme vous avez fait heureusement par vos persuasions, à porter
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les ministres de Brandebourg d’accepter sans aucune réserve la première
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partie de la proposition de Suède, je ne pense pas que j’y eusse donné si
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tost ny si franchement la nouvelle aux plénipotentiaires de Suède. J’aurois
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despouillé pour quelque temps la qualité d’allié pour me revestir de celle
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de médiateur, et quelques reproches qu’ils eussent pu m’en faire après, je
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leur aurois fait désirer ce que la facilité d’obtenir leur a sans doute fait
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rebuter. Et, à la vérité, cette froideur qu’ils ont tesmoignée lorsqu’ils
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vous devoient accabler de caresses et de remerciement[s], me semble insu-
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portable, 〈e〉t sans exagération m’a donné autant de peine, en lisant vos-
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tre lettre, qu’elle vous en a cousté lorsqu’avec grande raison, vous atten-
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diez 〈un〉 tout autre accueil. Mais je me promets que tout cela ne sera
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arrivé que pour relever davantage vostre gloire.

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En surplus, je me remets à ce que vous verrez dans les dépesches que vous
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adresse monsieur de Brienne

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Gemeint sind sehr wahrscheinlich: 1) Brienne an d’Avaux, Paris 1647 Februar 1 (s. Anm. 1
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zu nr. 57); 2) das Memorandum Ludwigs XIV. für die Ges. vom selben Tage (Druck: nr.
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93), das nach dem Geschäftsgang als Beilage zum Brief Briennes zu verschicken war.
et à ce que j’ay dict au sieur d’Erbigny que
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j’ay entretenu au long et satisfait entièrement sur tout ce qu’il m’a dict de
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vostre part.

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Je ne vous dis rien de Holande, m’asseurant que monsieur Servien ne
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manque pas de vous tenir ponctuellement advertis de tout ce qui s’y passe.
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J’espère qu’avec l’ayde de Dieu, nous sortirons glorieusement d’affaires de
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tous costez.

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La froideur des Suédois m’eschauffe à un tel point que je ne sçaurois
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m’empescher de vous dire encore que je ne puis assez m’estonner de leur
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procéder, puisque la dernière lettre du sieur Chanut du 29 e décembre

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Chanut an Brienne, [Stockholm] 1646 Dezember 29; Kopie, nicht zeitgenössisch: AE , CP
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Suède 10 fol. 397’–400’; der im folgenden in Anführungszeichen gesetzte Text ist ein wört-
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liches
Zitat aus diesem Brief, nur heißt es dort (fol. 399’) de l’électeur statt de Brandebourg.

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porte que la reyne de Suède venoit de luy dire positivement que «si on
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luy laissoit ce qu’elle veut de la Poméranie avec le consentement de Bran-
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debourg, ou, à son refus, que l’Empereur et les estats de l’Empire la luy
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garentissent toute entière, elle n’insisteroit à rien de plus pour la satisfac-
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tion de sa couronne». Ce qui me donne le plus de peine en cela, c’est que
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monsieur Salvius qui sçait les intentions de la reyne là-dessus et les réso-
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lutions qui ont esté prises dans le sénat, et qui a intérest, soit pour le bien
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public, soit pour son particulier, que la paix se fasse au plus tost, ne vous

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ayt dict quelque bon mot en secret et ayt agy en public aussy déraiso-
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nablement que son collègue pour esloigner la conclusion de l’accommode-
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ment. Mais après tout, je ne doute point qu’ils ne se soient enfin laissez
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convaincre en une chose que l’on veut en Suède, où se rencontrent tant
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d’advantage, et dont un plus long refus pourroit mettre en compromis
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tout ce qu’ils prétendent s’asseurer par ce traité.

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Avaugour berichtet mir, daß die Offiziere der schwedischen Armee Frieden
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wünschen und die schwedischen Gesandten in Osnabrück nicht so fordernd
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aufträten, wenn sie um den schlechten Zustand ihrer Armee wüßten.

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