Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register

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Je n’ay rien à répliquer à la réponse qu’il vous a plu faire au mémoire du
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Roy

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Nr. 51.
et au mien

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Nr. 52.
en datte du 21 e du passé

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Longueville antwortete dem Kg. in nr. 71, Mazarin in nr. 72.
. Je vous diray seulement que je
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suis ravy que ce que vous nous mandez des intentions du duc de Bavière
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se raporte si bien aux autres avis que nous en avons eu, et dont je vous ay
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desjà fait part

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In nr. 52.
.

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10–31 Ich muß … couronne.] Anfang und Ende des Teilduplikats.
Ich muß Ihr Verhalten während der Abwesenheit Serviens und d’Avaux’
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sehr loben. Je vous avoueray seulement que considérant la mauvaise vo-
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lonté que Pau et Mathenesse ont contre nous, qui sera sans doute encore
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augmentée depuis l’injure que nous avons receue, voyant bien à quel
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point nous devons estre piquez contre ceux qui en ont esté les principaux
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instrumens, j’apréhende extrêmement que de tout ce que nous faisons à
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présent à bonne intention pour le respect de Messieurs les Estats, comme
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de leur remettre le projet du traitté

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Frz. Gesamtentwurf für den Friedensvertrag mit Spanien, den ndl. Ges. praes. 1647 Januar
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25; vgl. nr. 86 mit Anm. 7 und nr. 88.
, lesdits députez ne s’en prévalent et
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ne s’employent contre nous, faisant croire à La Haye et dans les provinces
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que nous traittons avec eux tout de mesme que par le passé, et que nous y
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avons la mesme confiance, la si[g]nature des articles

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Die span.-ndl. Provisional-Art. vom 8. Januar 1647 (vgl. Beilage 1 zu nr. 169).
n’ayant pas empes-
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ché que nous ne remettions de nouveau nos intérests entre leurs mains
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sans attendre que Messieurs les Estats nous ayent fait raison de nos plain-
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tes. Véritablement, les précautions que vous avez prises là-dessus ne pou-
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voient estre meilleures. Mais il n’y en a jamais d’assez grandes avec ceux
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qui veulent tromper, et qui nous ont desjà fait tant de mal.

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Je vous prie donc, Monsieur, de trouver bon de leur répéter souvent ce
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que vous leur avez dit en leur délivrant le projet du traitté, et de leur faire
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connoistre que l’on considère en eux Messieurs les Estats, de la fidélité et
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de l’affection desquels nous sommes asseurez, et non pas la disposition de
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quelques-uns d’entr’eux que nous avons reconnus tout à fait contraires
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aux intérests de cette couronne.

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Nous voyons, Dieu mercy, l’action de monsieur de Niderhost générale-
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ment aplaudie par toutes les provinces, à la réserve d’une

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Holland.
, ayant résolu
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d’un commun consentement de l’en remercier, ce qui est condamner taci-
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tement tout ce qu’ont fait les autres; et il ne faut pas douter que ceux qui

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nous ont fait le mal ne fassent maintenant toutes sortes de souplesses pour
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nous adoucir, afin de tirer d’embarras Messieurs les Estats dans les plaintes
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que nous leur faisons, leur donnant à entendre que tout ce qui s’est passé
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n’a rien altéré entre nous et eux, et que nous y vivons de la mesme sorte.

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Je vous asseure, Monsieur, qu’à ce que je puis juger des discours que me
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tint hier l’ambassadeur de Holande, et des avis que j’ay de La Haye et de
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la maison mesme de monsieur le prince d’Orange, Messieurs les Estats
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sont extrêmement embarassez, et qu’il n’y a expédient auquel ils ne son-
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gent pour nous contenter, soit sur le point de la garentie, soit en se décla-
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rant hautement pour nous faire remporter des Espagnols les satisfactions
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que nous prétendons. Ledit sieur ambassadeur dit que lesdits Sieurs Estats
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ont esté ravis de la modération avec laquelle monsieur Servien leur a parlé
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dans une occasion qu’ils croyent que nous avons juste sujet de jetter feux
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et flammes. Ils sont d’autant plus persuadez que nous pourrons continuer
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la guerre sans eux contre l’Espagne et mesme faire de grands progrez en
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Flandre, qu’ils croyent que nous pourons y employer bientost l’armée de
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monsieur le maréchal de Turenne, voyant bien que de la façon que l’on
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travaille pour conclure la paix dans l’Empire, soit de nostre part à dis-
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poser les Suédois d’accepter les conditions avantageuses qu’on leur offre,
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soit de celle de l’Empereur en tout ce qui peut dépendre de luy, soit de
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celle du duc de Bavière qui tesmoigne la vouloir à quelque prix que ce
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soit, il ne peut passer guères de temps que l’on n’establisse le repos de
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l’Allemagne, et par conséquent que nous ne puissions employer ailleurs
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l’armée que Sa Majesté y a présentement.

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