Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
|:Je tiens le party auquel les Suédois inclinent aujourd’huy, de faire la paix
en retenant toute la Poméranie sans le consentement de Brandebourg, très
périlleux présentement, et peu asseuré pour l’advenir, pour les raisons que
j’ay marquées à monsieur de Longueville et monsieur d’Avaux:| dans une
lettre dont j’envoye la copie. Ce n’est certainement pas |:sortir d’affaires
de bonne sorte, et c’est une habileté du chancelier Oxenstiern qui les veut
tenir embarassées pour demeurer tousjours nécessaire d’avoir porté la
reyne de Suède à cette résolution qui nous engagera à tenir tousjours une
armée dans l’Allemagne, aussi bien qu’eux, et à:| tous les dangers et les
despenses de la guerre, n’estant pas possible que |:les Suédois demeurent
armez sans que l’Empereur le soit, et le Roy aussi, par conséquent.
La province de Holande n’est pas seulement changée jusqu’à avoir beau-
coup plus de jalousie de nous que des Espagnolz; elle passe desjà jusqu’à
la hayne contre nostre nation, et à l’amour pour l’espagnolle. Elle hayt
mesme tous nos plus fidelles amys et alliez, ne pouvant souffrir ny la
prospérité de la Suède, ny la subsistance du roy de Portugal. En mesme
temps qu’elle donne des commissaires pour traicter avec Philippes Le
Roy
Auf Beschluß der Gst. vom 7. Januar 1647 unter Vorsitz Seelands wurde Le Roy noch am
selben Tage durch eine zweiköpfige Kommission, deren Mitglieder nicht namentlich ermit-
telt werden konnten, offiziell empfangen und daraufhin von den Gst. selbst, wahrscheinlich
in Abwesenheit Utrechts, angehört; der von Le Roy angebotene Schriftsatz (= Beilage 1 zu
nr. 64) wurde offiziell am 9. Januar 1647 entgegengenommen. James Craick (Lebensdaten
und -umstände wurden nicht ermittelt), wahrscheinlich ein Engländer aus dem Umfeld
George Gorings sen. (s. Anm. 6 zu nr. 62), scheint dabei die entscheidende Mittlerrolle
gespielt zu haben ( Poelhekke, 379ff.).
grave
Gemeint sind wahrscheinlich Krosigk, der Anfang 1647 in die Ndl. gereist war (s. Anm. 3),
und der Res. Hessen-Kassels in Den Haag 1645–1665, Joachim de Wicquefort (1596–1670),
der seit 1632 in den Ndl.n für Hessen-Kassel politisch und wirtschaftlich tätig war, seit 1640
als dessen alleiniger diplomatischer Vertreter und Rat der Lgf.in Amalie Elisabeth; ehemals
Agent Bernhards von Sachsen-Weimar, war er seit 1656 auch Korrespondent und seit 1659
Res. Braunschweig-Lüneburg-Celles in Den Haag, 1659–1661 ebenso Res. Mecklenburg-
Schwerins ( DBA I 1363, 148f.; Zedler LV, 1736; Ogier, 35 Anm. 2; Tongerloo, 205–209
und passim; Repertorium I, 86, 264, 326).
et passionnez pour la France. On ne sçauroit en tesmoigner assez de res-
sentiment à cette princesse, ny au sieur de Crosicq |:qui m’assiste icy mer-
veilleusement, et que j’ay amené exprès pour cela
Nach Rosenhane hielt sich Krosigk im Januar und Februar 1647 im Gefolge Serviens in den
Ndl.n auf: Er berichtete Oxenstierna und Salvius am 25. Dezember 1646/4. Januar 1647
aus Münster von dessen Abreise nach Holland zur Beratung Serviens und zur Wahrung der
hessen-kasselischen Interessen (Druck: APW II C 3 nr. 97, hier 175 z. 38f.). Am 26. Febru-
ar/8. März 1647 berichtete er Oxenstierna, ebenso aus Münster, von seiner Konferenz mit
dem am 24. Februar wiedergekehrten Krosigk über den Stand der Verhandlungen Serviens
in den Ndl.n; jener wolle am 27. nach Osnabrück weiterreisen (Druck: ebd. nr. 153, 313
hier z. 18–21); am 28. Februar/10. März 1647 teilte er auch Kg.in Christina dessen Rück-
kehr mit (Druck: ebd. nr. 156, hier 319 z. 32–36).
toient retenus par l’appréhension de la despense, qui est un très puissant
obstacle à des espritz mercenaires, on auroit desjà déclaré la guerre à ces
deux couronnes. L’on ne se cache plus icy des hostilitez qu’on est résolu
d’exercer contre le Portugal vers le Brésil, demeurant néantmoins en paix
avec eux par bienséance au-deçà de la ligne :|.
Je suis bien estonné de veoir que l’on s’est remis sur moy par les despes-
ches de Munster pour empescher que les députez de Messieurs les Estatz
ne passassent oultre à la signature de leur traicté avec l’Espagne . Son
Eminence sçait bien que |:le sujet de mon voyage a esté la garentye de
nostre traicté:|, et qu’il estoit impossible que je pusse remédier à la préci-
pitation desdictz députez en dix jours dont il y en avoit quatre ou cinq d’ex-
pirez avant mon départ, et dont je ne m’estois proposé de parler icy qu’en
passant. Je n’ay pas laissé de |:faire agir dans les provinces par ceux qui pa-
roissent bien disposez, et desjà quelques-unes ont pris les affaires à cœur et
tesmoignent de vouloir faire ce qu’elles doivent. Mais je crains le pouvoir de
celle de Holande, qui est presque toute corrompue, et l’humeur malicieuse
et intéressée de madame la princesse d’Orange, qui travaille sans cesse contre
nous avec autant de passion que si elle estoit née en Espagne. Je dissimule
autant que je puis, pour voir si on pourra la ramener, quoyqu’il y ayt peu
d’espérance, parce qu’après m’avoir faict de belles promesses, le lendemain,
ses émissaires font le pis qu’ilz peuvent contre la France. Néantmoins elle
me faict dire que ses actions tesmoigneront qu’elle est Françoise et non pas
Espagnolle. On prend peine de l’irriter par des railleries qu’on luy dict qui
ont esté faictes d’elle à la cour; c’est une femme vindicative que de sembla-
bles opinions, quoyque mal fondées, peuvent beaucoup animer.
Les ministres de Brandebourg
Gemeint sind sehr wahrscheinlich (vgl. UA III, 15): Kleist, der sich in ao. Mission in Den
Haag aufhielt (s. Anm. 14 zu nr. 64), und Christian Molle, 1645–1649 oder 1650 kurbg.
Ges. ebd., wahrscheinlich seit 1647 mit Res.status (Credential vom 7.[/17.] Januar 1647;
vgl. Repertorium I, 46; Huygens, Briefwisseling IV, 419 Anm. 7), sowie vielleicht Mat-
thias Doegen, 1641–1662 als kurbg. Agent in Den Haag und Amsterdam tätig ( Jagen-
burg , 53, 59; zu weiteren ao. kurbg. Ges. , die sich nachweislich im Dezember 1646 und
z.T. noch Anfang Januar 1647 bei den Gst. aufhielten, sehr wahrscheinlich aber mit dem
Kf.en abreisten vgl. UA III, 15; Jagenburg, 54). – Christian Molle (Moll, Moller) (Le-
bensdaten und -umstände konnten nicht ermittelt werden), als kurbg. Rat ( ebd., 59) und
kurbg. GR ( Repertorium I, 675) geführt. – Matthias Doegen (Deugen)
(1605/1606–1672), geb. in Dramburg (Neumark), Ingenieur, kurbg. Rat; in ndl. Diensten
35 Jahre lang bei der See-Verwaltung in Amsterdam, als Schiff- und Festungsbaumeister
auch für den Großen Kurfürsten tätig; gest. zu Berlin ( Jagenburg, 135; DBA I 244, 3ff.).
croire que c’est avec charge) qu’il fauldroit prendre la |:voye que les Espa-
gnolz ont prise, et faire quelques libéralitez d’importance à cette princesse.
On a mesme désigné les places que le Roy tient dans la Franche-Comté.
Mais je n’ay pas faict semblant d’entendre ce:| que l’on m’a voulu dire,
parce que je |:la tiens bien capable de nuire en adhérant aux passions de la
province de Holande, mais non pas assez puissante pour faire du bien, ny
pour ramener cette province, quand elle en auroit la volonté.
C’est une très grande imposture que celle de Brun d’avoir dict que je luy
ay parlé du mariage de l’infante , dont j’avois cru pendant quelque temps
d’avoir rejetté trop incivilement la proposition qu’il m’en fit, ne croyant
pas que:| sans sortir de l’honnesteté, on puisse donner l’exclusion à une
affaire plus nettement que je fis en celle-là. Il est vray qu’il fut parlé des
|:chiens de chasse, sur ce que je dis, en riant, que nos maistres estoient
desjà assez proches parens et que les chasseurs observoient, pour avoir
des chiens vigoureux, de mesler des races différentes. Je cognus bien d’a-
bord qu’il pouvoit avoir mauvais desseing, mais il me parut aussi qu’il
voudroit se faire de feste et estre employé dans les affaires de confiance
qui pussent advancer sa fortune:|.
Depuis ce mémoire escript, je me suis longtemps entretenu avec |:madame
la princesse d’Orange, qui me faict de belles promesses et me donne de
fort bonnes espérances. Dieu la conserve en cette bonne humeur. Je croy
qu’il importe de tesmoigner par delà qu’on y veut prendre entière con-
fiance, et ne s’y fier en effect que de bonne sorte. Peut-estre que de sem-
blables démonstrations la remettront dans le bon chemin.
Les Espagnolz sont en résolution de nous laisser le comté de Charolois
contre l’attente que nous en avions eue:|, ainsy que vous verrez dans l’es-
cript de Philipes Le Roy .
Ich bitte Mazarin darum, sich dafür zu verwenden, daß ich die genannte
Grafschaft ungeachtet der während des Krieges erfolgten Donationen
ganz oder teilweise erhalte.