Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register

[p. 323] [scan. 505]


1
Vostre lettre du 7

32
Longueville und d’Avaux an Brienne, Münster 1647 Januar 7; Ausf.: Ass.Nat. 277 fol. 7–8
33
(Eingang nach Dorsal, fol. 8’: 1647 Januar 16); Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 80
34
fol. 176–177; Kopie: AE , CP All. 98 fol. 46–46’; Druck: CDI 82, 484f. (span. ÜS): Wille der
35
ndl. Ges. zur Unterzeichnung ihrer Provisional-Art. mit Spanien trotz allen frz. Wider-
36
sprüchen; ihr Zugeständnis: keine vertragsrechtliche Form und Wirksamkeit der zu unter-
37
zeichnenden Art.; bevorstehende Abreise Trauttmansdorffs und d’Avaux’ nach Osnabrück.
nous a fait veoir quelle peine vous donnent les affaires
2

28
2 et que] in Ass.Nat. 273: que.
et avec quel soin vous vous y appliquez, et que la raison et la justice ne
3
sont pas les pôles sur lesquelz les hommes font tourner leur conduite, et
4
que la passion et l’intérêtz [!] souvent les emportent.

5
On ne sçauroit pas desnier que nous n’aions grand sujet de nous plaindre
6
des plénipotentiaires de Messieurs les Estatz, et il faut trancher le mot,
7
beaucoup davantage de leurs maistres; sans doubte les uns ont exécuté
8
les ordres des autres, et il n’y a pas lieu de se flatter d’un contraire advis.
9
Ce fondement

29
9 est] fehlt in Ass.Nat. 273.
est solidement establi sur diverses

30
9 conjectures] in Ass.Nat. 273: couvertures.
conjectures puisque tous
10
les députez ont unanimement résolu et déclaré de vouloir signer les arti-
11
cles qu’ilz ont arrestez avec les Espagnolz

38
Die span.-ndl. Provisional-Art. vom 8. Januar 1647 (vgl. Beilage 1 zu nr. 169).
sans que devant ny depuis
12
avoir pris cette résolution, vos remonstrances les ayent sceu empescher
13
de commettre cette infidilité [!]. En ce poinct, il falloit se résoudre ou à
14
la plainte ou à la dissimulation, et l’un et l’autre de ces partis n’ont pas
15
semblé ny seurs ny honnestes, pour ce que le dernier est trop bas, et que
16
l’autre engage les affaires au-delà de ce qui seroit à désirer.

17
Et Sa Majesté ayant pris les advis de ceux qui sont dans son Conseil, a em-
18
brassé une ouverture qui y fust faite de tesmoigner qu’elle ne

31
18 désapprouvoit] in Ass.Nat. 273: désapprouveroit.
désapprouvoit
19
pas la résolution qui avoit esté embrassée par les députez de Messieurs les
20
Estatz, et de faire croire qu’elle avoit tenu pour bonne la monnoye dont ilz
21
vous avoient voulu payer, que ce qui se trouve signé sur des feuilles volantes
22
n’est pas un traicté mais plustost un mémoire pour le dresser, et que la con-
23
dition formelle stipulée par eux avec les Espagnolz qu’ilz satisferoient la
24
France

39
Vgl. Beilage 3 zu nr. 57. Brienne konnte diese am 18. Januar 1647 noch nicht kennen; er
40
bezieht sich vermutlich auf die Aussage Longuevilles und d’Avaux’ vom 7. Januar 1647 (s.
41
Anm. 1), wonach die ndl. Ges. ihnen erklärt hätten, nur gemeinsam mit Frk. Frieden schlie-
42
ßen zu wollen. Longueville und d’Avaux selbst waren bis zum 9. Januar 1647 über die Auf-
43
nahme eines förmlichen Vorbehalts in die Provisional-Art. im Unklaren; vgl. nr.n 48, 49.
emportoit avec soy cette nécessité ou de le faire ou de tenir pour
25
non advenu tout ce qui avoit esté concerté, et qu’ilz avoient estez con-
26
trainctz de prendre cet expédient, n’ayant sceu convenir entre eux d’un
27
médiateur qui demeure dépositaire des choses arrestées

44
Der Verhandlungsmodus zwischen den Ndl.n und Spanien war am 5. Mai 1646 im Accord
45
entre les plénipotentiaires d’Espagne et ceux des Provinces-Unies des Pays-Bas pour le
46
regard des conférences alternativement en leurs hostels (s. Anm. 8 zu nr. 39) festgelegt
31
worden. Dieser sah schriftliche Vereinbarungen in frz. und ndl. Sprache (als mündliche
32
Verhandlungssprache wurde daneben Latein zugelassen) über das in direkten Verhandlun-
33
gen zwischen den Parteien, ohne Vermittler, Vereinbarte vor, welche sehr sorgfältig kolla-
34
tioniert und gleiche Rechtskraft besitzen sollten. Das Prinzip der Schriftlichkeit sollte für
35
alle Verhandlungsgegenstände gelten und gleichzeitige Übergabe der aufgesetzten Akten
36
an beide Parteien beobachtet werden. Die Schriftsätze wurden von diesen selbst auf-
37
bewahrt, nicht von einem Dritten (Mediator). – Die Schweden hatten ggb. den Franzosen
38
die Notwendigkeit der schriftlichen Führung ihrer Verhandlungen ebenso, nämlich mit
39
dem Fehlen eines Mediators in Osnabrück, begründet, wie die Franzosen selbst dies nun
40
in Münster für die Niederländer taten; vgl. das Memorandum Serviens für Lionne, Mün-
41
ster 1645 April 15, APW II B 2 nr. 83, hier 264 z. 28–33.
. Et pour ce que

[p. 324] [scan. 506]


1
l’exemple frappe pour l’ordinaire plus les sens des hommes que la raison que
2
bien souvent ils ne connoissent pas, Sa Majesté a bien voulu qu’on crust
3
qu’ilz l’avoient pris sur elle, qui ayant convenu de toutes choses avec les
4
Im〈p〉ériaux

42
Durch die ksl.-frz. Satisfaktionsart. vom 13. September 1646 ( Repgen, Satisfaktionsart.;
43
Druck: ebd., Anhang I, 204–213).
, n’a pas

26
4 cessé] in Ass.Nat. 273: rejetté.
cessé de leur faire la guerre sans qu’ilz ayent

27
4 eu] in Ass.Nat. 273: un.
eu sujet
5
de s’en plaindre pour ce qu’il avoit esté stipulé avec eux qu’ilz satisferoient la
6
Suède

44
Vgl. Anm. 6 zu nr. 48.
, et que cette condition qui est relative aux premiers traitez

45
Gemeint sind entweder die frz.-schwed. Bündnisverträge (s. Anm. 22 zu nr. 11) oder die
46
frz.-ndl. von 1635 (Druck, frz.: DuMont VI.1, 80–85) und 1644 (Druck, frz.: ebd., 294ff.)
47
(zu beiden APW II B 1, XXXII–LVI).
fait veoir
7
qu’ilz demeurent en leur force.

8
C’est ce qui est mandé à monsieur Servien par une lettre particullière de
9
monsieur le cardinal Mazarin, dont je vous envoye la coppie; laquelle
10
m’ayant esté communiquée avant que je vous escrivisse, m’a fait juger
11
que je ne devois pas vous importuner de beaucoup de choses, et qu’il me
12
pouvoit suffire de la faire chiffrer et la vous adresser. Il est vray qu’il reste
13
à souhaitter que les Estatz suivent entièrement l’exemple, et qu’ilz ayent
14
pour la France autant de foy qu’elle en a eu pour la Suède.

15
Nous espérons que le voyage de Trautmansdorff à Oznabrug avancera les
16
affaires et qu’il y résoudra la satisfaction des Suédois. Et il a fait ce que
17
font les hommes consommez dans le maniement des

28
17 affaires] fehlt in der Vorlage; übernommen aus AE , CP All. 87 und Ass.Nat. 273.
affaires publiques, de
18
donner de

29
18 l’encens] in Ass.Nat. 273: soubçons.
l’encens à la gloire d’Oxenstern. Peut-estre vouloit-il cette re-
19
cherche pour donner les mains à des

30
19 propositions] in Ass.Nat. 273: oppositions.
propositions qu’il a rejettées. Sy ce
20
tesmoignage de respect extérieur emporte tout sur luy, on peut dire qu’il a
21
bien moins de prudence que celuy qui le luy rend, mais s’il n’en amolist
22
point, il paroistra aussy qu’il agit de concert avec le chancellier son père,
23
et qu’ilz ont un party dans la Suède, sous l’abry duquel ilz jugent pouvoir
24
s’en faire acroire, et que la royne, pour authorisée qu’elle paroisse, ne l’est
25
pas assez pour que de ses mouvemens, les choses en dépendent. Ce qui s’y

[p. 325] [scan. 507]


1
passe vous est représenté par monsieur Chanut avec tant de soin qu’il est
2
impossible d’y rien ajouster.

3
Je suis estonné de ce qu’ayant pris beaucoup d’habitudes, il n’ayt pénétré
4
que le duc de Curland

25
Hg. Jakob in Livland, von Kurland und Semgallen, Gottardus Dux (1610–1682; 1640
26
Hg.), aus der Dynastie Kettler ( Mattiesen; auch zu seiner Vermittlung zwischen Polen
27
und Schweden: DBA I 593, 234). Er war seit 1645 mit Luise Charlotte von Bg. (s. Anm. 4
28
zu nr. 31) verh.; seine Mutter Sophie (1582–1610) war eine Tochter Albrecht Friedrichs,
29
Hg.s in Preußen (1553–1618; 1568 Hg.), seit 1609 vermählt mit Jakobs Vater Wilhelm
30
(1574–1640; 1589 Hg.). Kf. Georg Wilhelms von Bg. (s. Anm. 16 zu nr. 237) Schwester
31
Marie Eleonore (1591–1655) hatte 1620 Gustav II. Adolf Kg. von Schweden (s. Anm. 3
32
zu nr. 157) geheiratet und war Mutter Kg.in Christinas von Schweden (s. Anm. 5 zu nr. 9)
33
( Stammtafeln NF I T. 155, 159a, 159b; II T. 117).
, parent assez proche de la royne de Suède, soit
5
pour estre sorty d’une fille

34
Sophie Hg.in in Preußen (s. Anm. 8).
de Brandebourg, que pour avoir espousé une
6
fille

35
Luise Charlotte Pz.in von Bg. (s. Anm. 4 zu nr. 31).
de cette maison électoralle, y avoit fait des ouvertures de changer la
7
trêve qu’ilz ont avec la Pologne

36
Der auf 26 Jahre befristete schwed.-poln. Waffenstillstand von Stuhmsdorf vom 2./12.
37
September 1635 (Druck: ST V.2, 333–342).
en une paix, et que la chose en soit allée
8
si avant qu’on ayt agité, mesme convenu sous la médiation de

24
8 quelz] in Ass.Nat. 273: quelques.
quelz
9
princes ce traicté seroit commencé, et du lieu où les commissaires se pour-
10
roient assembler

38
Zu den schwed.-poln. Sondierungen 1646/1647 über Friedensverhandlungen vgl. APW II
39
C 3, 22 z. 20–25 (Vermittlung Frk.s?), 32 z. 30 – 33 z. 5 mit Anm. 1 (zur Frage des locus
40
tractandi), 175 z. 23–29. Zum geplanten Lübecker Kongreß (1648/1651), für den als Ver-
41
mittler neben Frk. auch Venedig, die Ndl. und Kurbg. vorgesehen waren, vgl. Olofsson,
42
23f.; UA XXIII, 124; APW II C 4 nr.n 123, 501, 502, 511 und 554 sowie Beilage F zu nr.
43
516. Zur Geschichte der schwed.-poln. Beziehungen im allgemeinen vgl. Konopczyński;
44
zu denen Mitte des 17. Jh. Davies I, 433–469; Lerski, 578f.
. Que nous désirions ce bien à ces deux couronnes, non
11
seulement vous, mais un chacun le sçait, et rien ne nous desplaît de
12
l’avance faite par ce duc, sinon qu’il recueille la grâce de ce que nous
13
avons avancé. Il est bien constant que le roy de Pologne ne s’est porté à
14
y consentir que dans la pensée qu’il nourrit de plaire à la France, et pour
15
estre remply de divers généreux desseins que la guerre de Suède le force-
16
roit d’abandonner.

17
Ich gehe nicht näher auf diese Dinge ein, da Brégy

45
Nicolas de Flécelles, comte de Brégy (getauft 1615, gest. 1689), frz. Militär und Diplomat,
46
seit 1644 conseiller d’Etat, war 1645–1649 frz. Botschafter in Polen ( DBF VII, 195f.).
Sie davon unterrich-
18
tet
haben wird, ebenso über die von Rákóczy

47
Georg Rákóczy (1591–1648), 1630 F. von Siebenbürgen ( Depner, 138–180).
(angeblich aus Defensions-
19
gründen
) vorgenommenen Aushebungen, die vielleicht zu einer Unter-
20
nehmung
in Ungarn benutzt werden und uns ohne unser Zutun nützlich
21
sein könnten. Auch ich bemühe mich sehr häufig darum, Sie auf dem lau-
22
fenden
zu halten, jugeant qu’il importe aux affaires de Sa Majesté que
23
vous sçachiez ce qui se passe en divers lieux.

[p. 326] [scan. 508]


1
Depuis deux jours, monsieur de Varennes

34
François de Godde(s) de Varennes (Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden), conseil-
35
ler du Roi, vermittelte 1646 im Kandia-Krieg zwischen Venedig und den Osmanen als ao.
36
frz. Ges. in Konstantinopel erfolglos. Am 16. Januar 1647 kehrte er nach Paris zurück ( BU
37
XLII, 630; DBF XVI, 424; Hammer-Purgstall III, 279; Kretschmayr III, 323; Ton-
38
gas
, 41).
qui avoit esté envoyé à Con-
2
stantinople est arrivé en cette cour. Il exclame contre l’orgeuilleuse [!]
3
fierté du Grand Seigneur

39
Ibrahim I. (1615–1648), 1640 Sultan, nahm an den Regierungsgeschäften, die vom Groß-
40
wesir
Gsalihpascha (gest. 18. September 1647; Hammer-Purgstall III, 930) geführt
41
wurden, kaum Anteil ( Zedler XIV, 300f.; Ersch/ Gruber II.15, 37f.; Hammer-Purg-
42
stall
III, 927 und passim; Eickhoff, Register 480).
et blâme la République de nourrir tropt basse-
4
ment un désir de paix, et ses ministres d’affecter de nous mettre aux mains
5
avec ce prince.

27
5 Les moindres … attribuez] in Ass.Nat. 273: Le moindre avantage qu’ilz remportent est
28
attribué.
Les moindres advantages qu’ilz remportent sont attribuez
6
en Levant à la valeur des François, à Venise tous les désastres leur sont
7
imputez. Le sénat pourtant essaye de nous insinuer qu’ilz attendent tout
8
leur bien de la protection de cette couronne, et l’on voit divers escritz qui
9
sortent de leur chancellerie qui sont fort respectueux et reconnoissans des
10
grâces qu’on leur départ.

11
Il m’est mandé par monsieur de Grémonville

43
Nicolas Bretel, sieur de Grémonville (1606/1608–1648), 1645–1647 Sommer ao. frz. Bot-
44
schafter in Venedig, zuvor 1637 maître des requêtes, président am Parlement von Rouen
45
und 1645 ao. Ges. in Rom ( ABF I 477, 151–157; II 99, 159; Granges de Surgères II,
46
592; Coville, 49; DBF VII, 234).
que la foiblesse des Es-
12

29
12–13 conseillent] in Ass.Nat. 273: consentent.
pagnolz est si recognue en la République que les plus sensez la conseil-
13
lent, sy la guerre a à se continuer, d’y entrer, et de ne pas perdre l’occa-
14
sion de s’accroistre; que sous l’appuy des armes de France, la chose est
15
aisée

30
15 et seure] in AE , CP All. 87: à faire.
et seure, et qu’il faut gaigner l’amitié de ceux qui sont en estat de
16
prendre tout ce qui est occupé en Italie par les Espagnolz. Il s’y

31
16 parle] in Ass.Nat. 273: porte.
parle
17
tousjours, mais c’est du costé de Rome que les

32
17 mesme[s]] fehlt in Ass.Nat. 273.
mesme[s] Espagnolz veu-
18
lent attaquer Porto Longone et Piombino. S’ilz en sont empeschez par la
19
mauvaise saison jusqu’en mars, leurs effortz seront inutiles; et comme ilz
20
travaillent à se préparer à ce dessein, nous n’oublions rien à faire qui leur
21
en doive empescher l’effect. Desjà les garnisons ont esté rafraischies de
22
cinq cens hommes, on est sur le poinct

33
22 d’en] en fehlt in der Druckvorlage, ergänzt aus AE , CP All. 87 und Ass.Nat. 273.
d’en embarquer un plus grand
23
nombre, et on s’applique à préparer l’armée de mer. Les autres provi-
24
sions nécessaires pour la deffense des places sont desjà arrivées, et des
25
sommes d’argent pour le maintien des garnisons et pour les travaux qui
26
sont à faire.

[p. 327] [scan. 509]


1
Depuis quelques jours Leurs Majestez ont admis le marquis de Baden

14
Ferdinand Maximilian (1625–1669), ältester Sohn des Mgf.en Wilhelm von Baden-Baden
15
(s. Anm. 19) ( Stammtafeln NF I T. 131).
,
2
filz aisné de Guilhaume

16
Mgf. Wilhelm von Baden-Baden (1593–1677), seit 1600 (1622) Mgf. ( DBA I 1370, 306;
17
Weech, 162–178).
, à leur audiance et l’ont traicté comme les roys
3
ont tousjours fait ceux de cette maison. Sy les députez

18
Baden-Durlach war seit 1645 auf dem WFK durch Johann Georg von Merckelbach (gest.
19
1680) vertreten. Er war baden-durlachischer Hofrat und Kammerjunker ( Helm, 22, 25,
20
26; APW III A 3.1 Anm. 6 zu nr. 1).
du marquis Fé-
4
déric

21
Mgf. Friedrich V. von Baden-Durlach (1594–1659), 1622 Mgf. ( DBA I 349, 16).
s’en

13
4 plaignent] in AE , CP All. 87 und Ass.Nat. 273: plaignoient.
plaignent, vous agréerez de leur dire que le Roy n’est pas le
5
juge de leur différent

22
Der Vater Mgf. Wilhelms von Baden-Baden (s. Anm. 19), Eduard Fortunatus (1565–1600;
23
1588 Mgf.), hatte 1594 aus familienrechtlichen Gründen die Mgft.er Baden-Baden an Ba-
24
den-Durlach verloren; dem Sohn wurde das Erbrecht abgesprochen. Mgf. Wilhelm konnte
25
dennoch 1622–1633 aufgrund eines Urteils des RHR und erneut 1634 nach der Niederlage
26
der Schweden bei Nördlingen, deren Verbündeter Mgf. Friedrich V. von Baden-Durlach
27
(s. Anm. 21) war, wieder in den Besitz Baden-Badens gelangen. Mgf. Friedrich wurde
28
1635 aus dem PF ausgeschlossen, und Mgf. Wilhelm erhielt außer Baden-Baden den größ-
29
ten Teil Baden-Durlachs. Auf dem WFK forderte Mgf. Friedrich seine Restitution sowie
30
die Kassation des Urteils von 1622 und späterer Vergleiche ( ebd.; Weech, 335–354).
31
Durch Art. IV § 26 IPO = § 33 IPM wurde Baden-Durlach restituiert.
, et qu’il ne peut dénier les traittemens accoustu-
6
mez à ceux de cette ligne jusques à ce que par un jugement ilz ayent esté
7
privez du tiltre et du rang de la maison.

8
Wir haben d’Antouille

32
Bénédict de Foullougne, sieur d’Antouille (auch: Anctoville, Anctonuille, Ando(n)ville,
33
Audonville, Auteville; Lebensdaten und -umstände konnten nicht ermittelt werden), ein
34
Edelmann und Militär aus dem Gefolge Longuevilles, unter dem er spätestens seit 1637 als
35
aide-de-camp diente; er wurde mehrfach mit Missionen zum Kf.en von Trier betraut
36
( Baur II, passim; Granges de Surgères I, 61f.; Dickmann, 287; Abmeier, Register 283).
angewiesen, den Kf.en von Trier um Erfüllung
9
seiner Verpflichtungen zu ersuchen; vom erwünschten Brief haben wir
10
aber abgesehen

37
Vorausgegangen waren Klagen d’Antouilles, Sötern komme den Bestimmungen des am
38
29. November 1645 mit Turenne geschlossenen Vertrages über die Stadt Trier (Ausf.:
39
AE , CP Trèves 2 fol. 352–353; vgl. Baur II, 117f.; Abmeier, 35–37 und Register 296)
40
nicht nach; insbesondere ging es um die Genehmigung der Errichtung eines Forts zur Si-
41
cherung der Moselbrücke durch die Franzosen und die Vereidigung der Wachmannschaft
42
von Fort und Brücke auf den Kg. von Frk., denen Sötern sich widersetzte. D’Antouille
43
hatte deswegen einen Beschwerdebrief des Kg.s an den Kf.en vorgeschlagen; vgl. d’An-
44
touille an [Mazarin], Trier 1646 Dezember 30; Ausf.: AE , CP Trèves 2 fol. 445–446 –
45
ders. an [dens.], 1647 Januar 6; Ausf.: AE , CP Trèves 3 fol. 3–4.
. Auf die Bitte Lüttichs, seine Neutralität gegenüber
11
Lothringen und Spanien zu schützen, wurde keine schriftliche Antwort
12
erteilt, aber Lumbres

46
Antoine de Lumbres (Lombres) (vor 1600–1676), seigneur de Herbingen (Herbinghem),
47
Marquise, Dannes, Loos et La Cloye; frz. Diplomat und conseiller d’Etat; seit 1646 Juli
48
frz. Ges. in Lüttich, 1646 August – 1649 August Res. ohne Credentiale, 1649 September –
49
1650 August ordentlicher Res. bei Stadt und Ständen von Lüttich; er hatte 1645 Longue-
50
ville zum WFK begleitet und wurde 1656–1665 Botschafter in Polen ( BU XXV, 54f.; ABF
27
I 670, 339f.; Lonchay, 78; Lhomel I, III–XI; Davies I, 399ff.; Demoulin, 27; die Rela-
28
tion Lumbres’ für die Jahre 1646–1650 ist gedruckt: Lhomel I, 1–75; auszugsweise bei:
29
Demoulin, 28–35).
soll angewiesen werden, unser Wohlwollen zu ver-

[p. 328] [scan. 510]


1
sichern
; gleichzeitig versprechen wir den Edelleuten im Hgt. Bouillon

30
Bouillon, Stadt, Kastell und Hgt. in den Ardennen bei Lüttich, vom Ende des 16. Jh. bis
31
1702 im Besitz der Familie La Tour d’Auvergne ( Zedler IV, 871).
,
2
die sich gegen Kontributionen und Einquartierungen wehren, alle Unter-
3
stützung
. Wenn die Lütticher mit den Spaniern brechen sollten, werden
4
wir uns darüber freuen, aber sie eher mit Worten denn mit Taten darin
5
unterstützen. Ilz ont député en l’assemblée de Munster pour demander les
6
villes dont vos précédentes dépesches ont fait mention

32
Charlemont, Mariembourg und Philippeville; vgl. nr. 41.
. Il seroit à désirer
7
qu’elles leur fussent restituées, mais pour les leur faire avoir, on ne se
8
résoudroit pas à continuer la guerre. C’est le jugement que vous en avez
9
faict, auquel monsieur Chanut soubsigne.

Documents