Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
La despêche dont il vous a pleu m’honorer le 21
jours en Flandres avec le paquet du Roy. Je remercie très humblement
Vostre Eminence du bon avertissement touchant |:Ridolfi et la manière
d’agir:| qu’il faut prendre avec ces gens-là
Mazarin hatte d’Avaux in seinem Brief vom 21. Dezember (s. Anm. 3) seine Freude über
die von jenem in nr. 22 berichtete Konferenz mit Ridolfi ausgedrückt, jedoch gewarnt,
dieser werde versuchen, die geheimsten Absichten seiner Gesprächspartner zu erkunden
und sie seinem Herrn zu berichten; daher habe d’Avaux seine Worte ihm gegenüber genau
abzuwägen.
luy ou autres |:curieux et spéculatifs viendront me visiter:|.
Il est bien |:rude que la trop grande avidité de nos alliez nous embarque:|
bientost dans une nouvelle guerre ou dans un manquement:| de foy. |:Les
Suédois ont trouvé trop de facilité parmi nous à retenir toute la Poméra-
nie et tout Vismar:| avec des bailliages qui en sont proches. Il auroit bien
mieux valu laisser aller la lettre que j’avois escritte à la reyne de Suède
Abschrift des Entwurfs d’Avaux’ für einen Brief der frz. Bevollmächtigten an Kg.in Chri-
stina, Münster 1646 Oktober 1; Druck (lat.): APW II B 4 Beilage 1 zu nr. 182 – Abschrift
des überarbeiteten Entwurfs: ebd. Beilage 1 zu nr. 191 (fehlt). Da Servien seine Unter-
schrift verweigerte, wurde der Brief nicht abgeschickt ( ebd. Anm. 3 zu nr. 182).
tenir ferme à ce qu’elle se contentast de la conseigneurie de Wismar et de
la Poméranie Antérieure, de l’isle de Rugen
de l’évesché de Werden avec le consentement des princes intéressez.
C’estoit un partage si grand et si avantageux pour les Suédois qu’il auroit
encores surpassé celuy de la France, sans compter l’argent que nous en
donnons
In den ksl.-frz. Satisfaktionsart. von 1646 September 13 (vgl. Repgen, Satisfaktionsart.;
Druck: ebd., Anhang I, 204–213) hatte sich der Kg. von Frk. verpflichtet, Ehg. Ferdinand
Karl (s. Anm. 65 zu nr. 143) von 1647 bis 1649 drei Millionen Livres tournois zu zahlen
( ebd., hier 211, der mit Quinto, item beginnende Absatz).
soit nul doute, et nous avions concerté les raisons dont il se faloit servir
pour donner moien à la reine de Suède de vaincre:| l’opposition de ceux
qui ne veulent point de paix ou qui ne veulent pas qu’elle soit de durée.
|:Cependant, comme ils ont veu qu’on n’osoit seulement en escrire en
Suède:|, ny leur donner un conseil que le Roy a pris pour luy-mesmes, ilz
ont formé le dessein |:d’avoir tout et de despouiller hardiment:| l’électeur
de Brandebourg et le duc de Mekelbourg, puisque |:la France y adhère et
qu’elle s’obligera à la garentie:|. Cella est certain, Monseigneur, |:nostre
conduite nous a jetté dans:| cet inconvénient qui est à mon sens d’une
très fascheuse conséquence. L’on ne pouvoit quasi pécher davantage con-
tre l’ordre que Vostre Eminence nous a fait donner tant de fois de pour-
voir soigneusement à la seureté de la paix
meureront pas là, ilz ont de grandes alliances et de puissans voisins inté-
ressez avec eux en cette affaire
faut |:que voir le contentement de monsieur de Trautmansdorff quand
on luy parle de laisser la Poméranie entière aux Suédois:|. Il l’offre de
fort bon cœur et craint bien de n’estre pas pris au mot. C’est un moien
infaillible pour rentrer en guerre quand la maison d’Austriche y trouvera
son compte, et cependant il ne luy coustera rien pour rescompenser Bran-
debourg. Enfin, en ce marché-là, les avantages de l’Empereur et de la
Suède sont aussy visibles que le désavantage de la France. |:Je ne sçais si
en ce cas l’on ne devroit point restraindre la garentie au terme de dix ans
après la paix:|, selon qu’il est porté par le traitté d’alliance , ou si l’on y
pourroit trouver quelque autre expédient, comme il semble que Vostre
Eminence y vouloit penser
Falls die Zustimmung des Kf.en von Bg. zur schwed. Satisfaktion, welche die Franzosen
auf allen Wegen zu gewinnen suchen müßten, ausbleibe, hätten sie, so hatte Mazarin
d’Avaux mitgeteilt (s. Anm. 3), nach Mitteln Ausschau zu halten, durch ihre Garantiever-
pflichtungen ggb. dem schwed. Bündnispartner nicht in einen neuen Krieg wegen dessen
Satisfaktion hineingezogen zu werden; präzisere Angaben hatte Mazarin jedoch nicht ge-
macht.
Ny les bonnes intentions de monsieur Salvius pour la paix, ny l’amitié
qu’il a pour moy, ne sont pas capables de luy faire violer un ordre exprès
de la couronne qu’il sert, |:laquelle se sentant appuiée du consentement, et
mesmes du conseil des plénipotentiaires de France, a pris volontiers la:|
résolution de garder toute la Poméranie. Car il est vray que plusieurs
fois |:on leur a persuadé ici d’accepter le tout si les intéressez:| ne consen-
toient à leurs demandes
volonté dudit sieur Salvius sur ce sujet, il me l’avoit assez tesmoigné et
m’avoit fourni luy-mesme des armes pour les combattre:|. Maintenant
que les choses ont changé de face pour n’avoir pas tenu le chemin |:qu’il
nous avoit monstré:|, je ne vois pas, Monseigneur, |:ce que je puis désirer
de luy en ce fait particulier
pour faire en sorte, s’il est possible, que l’autre party ayt lieu, mais
désormais il y a fort peu d’apparence.
La difficulté que les Espagnolz font de céder Piombino et Porto Longone,
soit qu’elle vienne du succez qu’ilz ont eu en Catalongne , soit de l’espé-
rance que leur donne le vice-roy de Naples de reprendre ces places, |:soit
enfin de la confiance qu’ils ont aux promesses et engagements de quel-
ques-uns des ambassadeurs de Messieurs les Estats, n’est pas si grande
qu’il ne soit aisé:| de cognestre qu’ilz s’en relascheront
Trautmansdorff demeura hier tout à fait convaincu des reparties que
monsieur le duc de Longueville luy fit très à propos sur cette matière.
Monsieur Contarini estoit présent, qui y donna aussy les mains et passa
entièrement à nostre avis
Über die Konferenz zwischen Trauttmansdorff, Nassau und Volmar einer-, Longueville
und d’Avaux andererseits in Gegenwart Contarinis am Sonntag, den 30. Dezember 1646,
berichtete auch Volmar in seinem Diarium ( APW III C 2, 768 z. 24 – 770 z. 17; das
Protokoll wurde als Beilage [2] zu APW II A 5 nr. 192 an Ferdinand III. übersandt); er
referierte den Anspruch der Franzosen auf Abtretung beider Plätze sowie die Position
Contarinis, der das Thema zur Sprache gebracht und unter Kritik an Peñaranda nach-
drücklich auf eine Lösung gedrungen habe, sagte aber nichts über zustimmende Äußerun-
gen Trauttmansdorffs; im Gegenteil sei Contarini, nachdem sich die Franzosen ver-
abschiedet hätten, vorgehalten worden, die ksl. Ges. könnten bei den Spaniern nicht
mehr verrichten, als bislang ohne Erfolg geschehen ( APW III C 2, 770 z. 17–21).
Holande, où cette question fut encores mise sur le tapis et tousjours si
bien traittée par mondit sieur le duc, et avec des raisons si concluantes,
qu’après plusieurs objections de monsieur Pau et de quelques autres, ilz
demeurèrent tous d’accord que les Espagnolz n’ont pas droit d’excepter
aucune partie des conquestes que le Roy a faittes sur eux. |:C’est une reco-
gnoissance et un aveu que nous n’avions peu tirer d’eux jusques à présent.
Mais une chose:|, Monseigneur, |:que j’observai est qu’en parlant de cela,
Pau et Knut dirent tousjours qu’il faloit:| que chacun demeurast en pos-
session de ce qu’il occuperoit lorsque la paix sera conclue, et que jusques
à ce jour, si de part ou d’autre l’on prend ou reprend quelque places [!], il
n’en sera plus fait de mention. |:Ils appuièrent si fort là-dessus que je vis
clairement que c’est une suggestion des ambassadeurs d’Espagne, à qui on
aura escrit de Bruxelles et d’ailleurs qu’il y a espérence, et peut-estre mes-
mes desjà des desseins formés contre nos places:|. Tout le monde sçait
avec quelz soins et quelle prévoiance Vostre Eminence travaille |:à les
conserver, mais certainement ceux qui en sont gouverneurs ont plus sujet
que jamais d’estre sur leurs gardes:|.
Quand j’auray veu la déclaration que |:le roy de Pologne a fait donner par
le sieur Roncali :|, je m’emploieray comme je dois à une affaire dont vous
me commandez de prendre soin .
Des dix jours de délay que les ambassadeurs de Messieurs les Estatz nous
ont accordé (dont néantmoins nous ne sommes pas demeurez entièrement
satisfaitz, comme il est porté par nostre despêche commune ), il y en a
desjà trois ou quatre de passés sans que nostre négotiation soit plus avan-
cée en rien, ny que les Espagnolz nous fassent dire aucune chose, |:ni que
nos entremetteurs s’en mettent en peine:|. Ce fut le motif de la visite que
nous leur fismes hier au soir pour resveiller un peu le devoir de leur char-
ge. Cependant, Monseigneur, j’avoue que |:le silence des uns et la cessa-
tion des autres m’est suspecte:|. Je considère que nous avons |:arraché par
force laditte surséance des Holandois:|. Je sçais pour certain que le comte
de Penaranda leur en a fait faire d’estranges plaintes jusques à les menacer
de la rupture du traitté, |:et partant j’appréhende qu’ils ne veuillent atten-
dre la fin des dix jours pour signer leurs articles
l’effort que nous avons fait. |:Mais comme nous n’avons pas acquiescé à
un terme si court:|, nous ne manquerons point de fortes raisons pour les
induire à ne rien innover jusques à ce qu’ilz ayent receu ordre de Mes-
sieurs les Estatz sur l’instance ou remonstrance de monsieur de Servien.
Höflichkeitsbezeigungen.