Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register

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La despêche dont il vous a pleu m’honorer le 21

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Mazarin an d’Avaux, Paris 1646 Dezember 21; Ausf.: AE , CP All. 79 fol. 128–129’; Kon-
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zept
: AE , CP All. 80 fol. 111–112; Kopie: AE , CP All. 78 fol. 583–585; Regest: Mazarin,
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Lettres II, 835.
a esté retardée trois
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jours en Flandres avec le paquet du Roy. Je remercie très humblement
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Vostre Eminence du bon avertissement touchant |:Ridolfi et la manière
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d’agir:| qu’il faut prendre avec ces gens-là

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Mazarin hatte d’Avaux in seinem Brief vom 21. Dezember (s. Anm. 3) seine Freude über
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die von jenem in nr. 22 berichtete Konferenz mit Ridolfi ausgedrückt, jedoch gewarnt,
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dieser werde versuchen, die geheimsten Absichten seiner Gesprächspartner zu erkunden
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und sie seinem Herrn zu berichten; daher habe d’Avaux seine Worte ihm gegenüber genau
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abzuwägen.
. Je m’en prévaudray quand
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luy ou autres |:curieux et spéculatifs viendront me visiter:|.

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Il est bien |:rude que la trop grande avidité de nos alliez nous embarque:|
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bientost dans une nouvelle guerre ou dans un manquement:| de foy. |:Les
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Suédois ont trouvé trop de facilité parmi nous à retenir toute la Poméra-
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nie et tout Vismar:| avec des bailliages qui en sont proches. Il auroit bien
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mieux valu laisser aller la lettre que j’avois escritte à la reyne de Suède

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Abschrift des Entwurfs d’Avaux’ für einen Brief der frz. Bevollmächtigten an Kg.in Chri-
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stina, Münster 1646 Oktober 1; Druck (lat.): APW II B 4 Beilage 1 zu nr. 182 – Abschrift
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des überarbeiteten Entwurfs: ebd. Beilage 1 zu nr. 191 (fehlt). Da Servien seine Unter-
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schrift verweigerte, wurde der Brief nicht abgeschickt ( ebd. Anm. 3 zu nr. 182).
, et
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tenir ferme à ce qu’elle se contentast de la conseigneurie de Wismar et de
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la Poméranie Antérieure, de l’isle de Rugen

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Rügen, zum Hgt. Pommern gehörige Insel, ehemals eigenständiges Ft. ( Zedler XXXII,
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1748f.), deren Abtretung an Schweden Kf. Friedrich Wilhelm I. von Bg. 1646 Mai 2/12
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vorgeschlagen hatte (Regest: UA IV, 439).
, de l’archevesché de Brême et
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de l’évesché de Werden avec le consentement des princes intéressez.
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C’estoit un partage si grand et si avantageux pour les Suédois qu’il auroit
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encores surpassé celuy de la France, sans compter l’argent que nous en
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donnons

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In den ksl.-frz. Satisfaktionsart. von 1646 September 13 (vgl. Repgen, Satisfaktionsart.;
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Druck: ebd., Anhang I, 204–213) hatte sich der Kg. von Frk. verpflichtet, Ehg. Ferdinand
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Karl (s. Anm. 65 zu nr. 143) von 1647 bis 1649 drei Millionen Livres tournois zu zahlen
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( ebd., hier 211, der mit Quinto, item beginnende Absatz).
, et je sçais qu’ilz l’auroient accepté. |:Monsieur Salvius n’en fai-
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soit nul doute, et nous avions concerté les raisons dont il se faloit servir
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pour donner moien à la reine de Suède de vaincre:| l’opposition de ceux
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qui ne veulent point de paix ou qui ne veulent pas qu’elle soit de durée.
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|:Cependant, comme ils ont veu qu’on n’osoit seulement en escrire en

[p. 221] [scan. 403]


1
Suède:|, ny leur donner un conseil que le Roy a pris pour luy-mesmes, ilz
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ont formé le dessein |:d’avoir tout et de despouiller hardiment:| l’électeur
3
de Brandebourg et le duc de Mekelbourg, puisque |:la France y adhère et
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qu’elle s’obligera à la garentie:|. Cella est certain, Monseigneur, |:nostre
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conduite nous a jetté dans:| cet inconvénient qui est à mon sens d’une
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très fascheuse conséquence. L’on ne pouvoit quasi pécher davantage con-
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tre l’ordre que Vostre Eminence nous a fait donner tant de fois de pour-
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voir soigneusement à la seureté de la paix

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Mazarins Einschätzung der Zession Pommerns ohne Einverständnis Kurbg.s als Gefahr
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für einen sicheren Frieden in seinem Brief an d’Avaux vom 21. Dezember 1646 (s. Anm.
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3); desgleichen im Memorandum Ludwigs XIV. für die Ges. vom selben Tage (nr. 32).
; car ces deux princes n’en de-
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meureront pas là, ilz ont de grandes alliances et de puissans voisins inté-
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ressez avec eux en cette affaire

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Die frz. Ges. im Münster fürchteten nach der oranischen Heirat des Kf.en (s. Anm. 2 zu
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nr. 20) v.a. die Unterstützung Kurbg.s durch die Gst.; vgl. nr.n 6, 12, 20; dagegen Brienne
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in nr. 31.
, et l’Empereur mesme les assistera. Il ne
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faut |:que voir le contentement de monsieur de Trautmansdorff quand
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on luy parle de laisser la Poméranie entière aux Suédois:|. Il l’offre de
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fort bon cœur et craint bien de n’estre pas pris au mot. C’est un moien
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infaillible pour rentrer en guerre quand la maison d’Austriche y trouvera
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son compte, et cependant il ne luy coustera rien pour rescompenser Bran-
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debourg. Enfin, en ce marché-là, les avantages de l’Empereur et de la
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Suède sont aussy visibles que le désavantage de la France. |:Je ne sçais si
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en ce cas l’on ne devroit point restraindre la garentie au terme de dix ans
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après la paix:|, selon qu’il est porté par le traitté d’alliance

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Vgl. Anm. 22 zu nr. 11.
, ou si l’on y
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pourroit trouver quelque autre expédient, comme il semble que Vostre
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Eminence y vouloit penser

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Falls die Zustimmung des Kf.en von Bg. zur schwed. Satisfaktion, welche die Franzosen
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auf allen Wegen zu gewinnen suchen müßten, ausbleibe, hätten sie, so hatte Mazarin
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d’Avaux mitgeteilt (s. Anm. 3), nach Mitteln Ausschau zu halten, durch ihre Garantiever-
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pflichtungen ggb. dem schwed. Bündnispartner nicht in einen neuen Krieg wegen dessen
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Satisfaktion hineingezogen zu werden; präzisere Angaben hatte Mazarin jedoch nicht ge-
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macht.
.

22
Ny les bonnes intentions de monsieur Salvius pour la paix, ny l’amitié
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qu’il a pour moy, ne sont pas capables de luy faire violer un ordre exprès
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de la couronne qu’il sert, |:laquelle se sentant appuiée du consentement, et
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mesmes du conseil des plénipotentiaires de France, a pris volontiers la:|
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résolution de garder toute la Poméranie. Car il est vray que plusieurs
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fois |:on leur a persuadé ici d’accepter le tout si les intéressez:| ne consen-
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toient à leurs demandes

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Die frz. Ges. hatten gleichwohl einer Lösung mit Zustimmung des Kf.en den Vorzug ge-
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geben; vgl. zu ihrer Haltung nr.n 2, 20, 21, 29; entschieden gegen einen Verzicht auf das
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Einverständnis des Kf.en d’Avaux in nr. 22.
. Le temps est passé |:de profiter de la bonne
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volonté dudit sieur Salvius sur ce sujet, il me l’avoit assez tesmoigné et
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m’avoit fourni luy-mesme des armes pour les combattre:|. Maintenant

[p. 222] [scan. 404]


1
que les choses ont changé de face pour n’avoir pas tenu le chemin |:qu’il
2
nous avoit monstré:|, je ne vois pas, Monseigneur, |:ce que je puis désirer
3
de luy en ce fait particulier

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Abtretung ganz Pommerns an Schweden gegen den Widerstand Kurbg.s, aber mit Zustim-
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mung durch Ks. und Reich.
:|. Je n’obmettray pourtant aucune diligence
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pour faire en sorte, s’il est possible, que l’autre party ayt lieu, mais
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désormais il y a fort peu d’apparence.

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La difficulté que les Espagnolz font de céder Piombino et Porto Longone,
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soit qu’elle vienne du succez qu’ilz ont eu en Catalongne

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Hauptsächlich durch den Entsatz Léridas.
, soit de l’espé-
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rance que leur donne le vice-roy de Naples

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Don Rodrigo Ponce de León, duque de Arcos (s. Anm. 22 zu nr. 24).
de reprendre ces places, |:soit
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enfin de la confiance qu’ils ont aux promesses et engagements de quel-
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ques-uns des ambassadeurs de Messieurs les Estats, n’est pas si grande
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qu’il ne soit aisé:| de cognestre qu’ilz s’en relascheront

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Mazarin hatte dem Bericht d’Avaux’ in nr. 22 über eine Mitteilung Volmars entnommen,
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die span. Ges. seien entschlossen, die beiden Plätze Frk. zu überlassen, und seiner Freude
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über deren Gewinn Ausdruck verliehen (vgl. den in Anm. 3 zit. Brief Mazarins an
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d’Avaux).
. Le comte de
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Trautmansdorff demeura hier tout à fait convaincu des reparties que
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monsieur le duc de Longueville luy fit très à propos sur cette matière.
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Monsieur Contarini estoit présent, qui y donna aussy les mains et passa
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entièrement à nostre avis

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Über die Konferenz zwischen Trauttmansdorff, Nassau und Volmar einer-, Longueville
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und d’Avaux andererseits in Gegenwart Contarinis am Sonntag, den 30. Dezember 1646,
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berichtete auch Volmar in seinem Diarium ( APW III C 2, 768 z. 24 – 770 z. 17; das
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Protokoll wurde als Beilage [2] zu APW II A 5 nr. 192 an Ferdinand III. übersandt); er
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referierte den Anspruch der Franzosen auf Abtretung beider Plätze sowie die Position
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Contarinis, der das Thema zur Sprache gebracht und unter Kritik an Peñaranda nach-
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drücklich auf eine Lösung gedrungen habe, sagte aber nichts über zustimmende Äußerun-
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gen Trauttmansdorffs; im Gegenteil sei Contarini, nachdem sich die Franzosen ver-
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abschiedet hätten, vorgehalten worden, die ksl. Ges. könnten bei den Spaniern nicht
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mehr verrichten, als bislang ohne Erfolg geschehen ( APW III C 2, 770 z. 17–21).
. De là, nous fusmes visiter les ambassadeurs de
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Holande, où cette question fut encores mise sur le tapis et tousjours si
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bien traittée par mondit sieur le duc, et avec des raisons si concluantes,
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qu’après plusieurs objections de monsieur Pau et de quelques autres, ilz
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demeurèrent tous d’accord que les Espagnolz n’ont pas droit d’excepter
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aucune partie des conquestes que le Roy a faittes sur eux. |:C’est une reco-
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gnoissance et un aveu que nous n’avions peu tirer d’eux jusques à présent.
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Mais une chose:|, Monseigneur, |:que j’observai est qu’en parlant de cela,
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Pau et Knut dirent tousjours qu’il faloit:| que chacun demeurast en pos-
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session de ce qu’il occuperoit lorsque la paix sera conclue, et que jusques
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à ce jour, si de part ou d’autre l’on prend ou reprend quelque places [!], il
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n’en sera plus fait de mention. |:Ils appuièrent si fort là-dessus que je vis
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clairement que c’est une suggestion des ambassadeurs d’Espagne, à qui on
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aura escrit de Bruxelles et d’ailleurs qu’il y a espérence, et peut-estre mes-

[p. 223] [scan. 405]


1
mes desjà des desseins formés contre nos places:|. Tout le monde sçait
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avec quelz soins et quelle prévoiance Vostre Eminence travaille |:à les
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conserver, mais certainement ceux qui en sont gouverneurs ont plus sujet
4
que jamais d’estre sur leurs gardes:|.

5
Quand j’auray veu la déclaration que |:le roy de Pologne a fait donner par
6
le sieur Roncali

32
Beilage 1 zu nr. 31.
:|, je m’emploieray comme je dois à une affaire dont vous
7
me commandez de prendre soin

33
Mazarin hatte die Angelegenheit des Kg.s von Polen d’Avaux in seinem Partikularschrei-
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ben (s. Anm. 3) persönlich angetragen, da dieser den schwed.-poln. Waffenstillstand von
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Stuhmsdorf vom 2./12. September 1635 (Druck: ST V.2, 333–342) vermittelt hatte.
.

8
Des dix jours de délay que les ambassadeurs de Messieurs les Estatz nous
9
ont accordé (dont néantmoins nous ne sommes pas demeurez entièrement
10
satisfaitz, comme il est porté par nostre despêche commune

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Nr. 41.
), il y en a
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desjà trois ou quatre de passés sans que nostre négotiation soit plus avan-
12
cée en rien, ny que les Espagnolz nous fassent dire aucune chose, |:ni que
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nos entremetteurs s’en mettent en peine:|. Ce fut le motif de la visite que
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nous leur fismes hier au soir pour resveiller un peu le devoir de leur char-
15
ge. Cependant, Monseigneur, j’avoue que |:le silence des uns et la cessa-
16
tion des autres m’est suspecte:|. Je considère que nous avons |:arraché par
17
force laditte surséance des Holandois:|. Je sçais pour certain que le comte
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de Penaranda leur en a fait faire d’estranges plaintes jusques à les menacer
19
de la rupture du traitté, |:et partant j’appréhende qu’ils ne veuillent atten-
20
dre la fin des dix jours pour signer leurs articles

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Die span.-ndl. Provisional-Art. sind am 8. Januar 1647 in Münster von den span. und
38
sieben ndl. Ges. unterzeichnet worden (vgl. Beilage 1 zu nr. 169).
:|, et ainsy éluder tout
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l’effort que nous avons fait. |:Mais comme nous n’avons pas acquiescé à
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un terme si court:|, nous ne manquerons point de fortes raisons pour les
23
induire à ne rien innover jusques à ce qu’ilz ayent receu ordre de Mes-
24
sieurs les Estatz sur l’instance ou remonstrance de monsieur de Servien.

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Höflichkeitsbezeigungen.

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