Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register

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Vous verrez par nos dépesches communes

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Da diese Konferenzen im Brief an Brienne vom selben Tage (s. Anm. 1 zu nr. 31) nicht zur
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Sprache gebracht werden, ist vermutlich nur nr. 41 gemeint.
les dernières conférences que
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nous avons eues avec les ambassadeurs des Estats avant le partement de
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monsieur de Servien. |:Nous n’arrachons rien d’eux que par force, et ilz
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sont les seulz au monde qui soient si difficiles à promettre dans la facilité
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où ilz sont de ne rien tenir:|.

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Nous avons esté chez monsieur de Trautmensdorff

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Zu dieser Konferenz, die am Sonntag, den 30. Dezember 1646, um 4 Uhr nachmittags
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stattfand, vgl. auch das Protokoll Volmars (s. Anm. 17 zu nr. 43).
pour l’informer du
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rapport de monsieur de Saint-Romain

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Beilage 2 zu nr. 41
, où ensuitte des affaires de l’Em-
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pire, l’ambassadeur de Venize qui y estoit a dit que rien ne pouvoit tant
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contribuer à y faire la paix que la conclusion de celle d’Espagne. Et estans
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venus sur les difficultez que monsieur de Peñeranda fesoit de relascher
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Piombino et Porto Longone, sur ce qu’il n’en avoit point d’ordre du roy
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son maistre, nous avons respondu que ce poinct avoit esté vuidé dès qu’ilz
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estoient tombez d’accord que la France retiendroit ce qu’elle possédoit, et
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que si le roy d’Espagne avoit eu intention que ses ministres ne se relas-
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chassent pas de ces lieux-là, il leur eust ordonné de ne le pas faire, mais
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que de ne leur avoir rien mandé là-dessus, c’estoit assez clairement faire
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voir que sa volonté estoit de les céder comme le reste.

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Ilz dirent que nous avions déclaré que nous rendrions tout ce qu’on tenoit
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en Italie

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Vgl. nr. 1 mit Anm. 49.
, et que l’exception de Pignerol fesoit voir que nous ne voulions
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retenir que ceste place.

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Il a esté assez facile de leur repartir là-dessus, nous estans expliquez dans cest
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article que nous promettions de rendre tout ce qu’on tenoit à la maison de
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Savoye et de Mantoue, et qu’ainsi Pignerol ayant esté à la maison de Savoye,
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il avoit esté nécessaire de l’excepter; ce que nous n’aurions pas fait si il avoit
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esté au roy d’Espagne puisque nous l’eussions cru acquis par la clause géné-
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ralle et par la raison que nous avons tant de fois alléguée de ne pouvoir rien
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rendre sans faire préjudice aux droits du Roy sur la Navarre.

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|:Trautmansdorf, Nassau et Volmar ont paru fort persuadez de nos rai-
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sons, et Contarini leur a nettement déclaré qu’il n’y avoit rien à pouvoir
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raisonnablement dire contre, et a parlé aussi fortement et advantageuse-

[p. 217] [scan. 399]


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ment pour nous que nous le pouvions désirer, y ayant mesme dict jus-
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ques-là que si la paix ne se fesoit promptement, la République cédera la
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Candie au Turc, et qu’ainsi le roy d’Espagne aura encore cette guerre à
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soustenir en Sicile et Naples, qui achèvera de le perdre et de faire recevoir
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à la France contre luy des advantages notables aux autres endroictz:|.

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Pour |:ne perdre pas le fruict de tous ces discours, nous avons esté aus-
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sitost chez les Holandois les en informer, affin que lorsqu’ilz parleront
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aux plénipotentiaires d’Espagne, ilz appuyent plus fortement sur les mes-
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mes raisons, voyans que les Impériaux ne peuvent contredire, et qu’en
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perdant l’espérance de ne pouvoir faire rien relascher en cela, toute leur
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persuasion soit employée vers les Espagnolz, qui sont au désespoir du
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retardement que nous avons apporté à la signature des articles

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Die span.-ndl. Provisional-Art., die am 8. Januar 1647 in Münster von den span. und sieben
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ndl. Ges. , mit Ausnahme Nederhorsts, unterzeichnet wurden (vgl. Beilage 1 zu nr. 169).
qu’ilz
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n’avoient accordez aux Holandois qu’en intention de leur faire faire ce
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pas sans nous:|. Comme |:les plus habiles sont gaignez, ce que nous faisons
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ne les retient pas longtemps, mais il affermit un peu ceux que monsieur de
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Niderhost peut mesnager, qui sont Matenesse, Donia, Riperda et Clant:|.
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Nous ne perdrons pas un seul moment d’y avoir l’œil et d’y travailler icy
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|:durant que monsieur Servien fera le mesme à La Haye, et que pour venir
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à bout de la garentye, il tentera tous les moyens possibles, et y fera au-
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delà de ce qui se peut espérer:|.

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Pour ce qui est de |:la paix de l’Empire, il seroit assez facile de faire tourner
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les choses à avoir le consentement de Brandebourg dans la disposition pré-
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sente où se trouvent les plénipotentiaires de Suède avec luy, ayans escou-
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té:|, ainsi que nous l’avions mandé

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Vgl. nr. 11 bei Anm. 17.
, |:la proposition de ne demander plus la
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Poméranie, et Brandebourg estant résolu de consentir à leur en faire avoir
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l’investiture après les branches de sa maison; et mesme j’ay pénétré qu’il
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pourroit bien consentir de leur laisser quelques portz de mer dans l’Anté-
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rieure Poméranie où ilz mettroient garnison, ce que:| sans doute |:la Suède
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accepteroit:| puisque non seulement |:elle auroit sa récompense ailleurs:|,
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mais aussi |:quasi pareille authorité qu’elle a dans la Poméranie, et tiendroit
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monsieur de Brandebourg assujecty à tous ses intérestz, réunissant:| par ce
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moyen |:à elle tous les protestans. Mais cela ne se peut qu’avec la récom-
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pense des éveschez d’Osnabruk, Minden et Hildeshein, avec ceux de Bre-
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men, Verden et Alberstat, ce qui nous empesche fort, voyans l’intérest de
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religion d’un costé avec quelque considération d’Estat de l’union de tant de
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protestans ensemble, dans laquelle les Provinces-Unyes se pourroient bien
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mesler, et de l’autre le peu de seureté de la paix, le mescontentement des
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alliez et de ceux qui peuvent estre amys de la France:|. Nous |:allons aussi
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en cela avec grande retenue pour ne rien faire contre la conscience et pour
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ne désobliger personne, et:|, néantmoins, |:pour advancer la paix:|.

[p. 218] [scan. 400]


1
Nous receusmes hyer lettres de monsieur |:Chanut

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Chanut an Longueville, d’Avaux und Servien, [Stockholm] 1646 Dezember 15; Duplikat
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[für Paris]: AE , CP Suède 9 fol. 137–138’ – Chanut an Servien, [Stockholm] 1646 Dezem-
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ber 15; Kopie, nicht zeitgenössisch: AE , CP Suède 10 fol. 390–390’.
qui nous mande que
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la reyne de Suède luy a tesmoigné de ne pouvoir se relascher de Volin,
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Stetin et Gartz, et qu’elle ne sera point faschée que monsieur de Brande-
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bourg ne donne point son consentement, pour pouvoir retenir le tout
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avec la garentye de l’Empereur et des estatz de l’Empire; ce qui se trouve
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entièrement contraire au procéder que tiennent icy ses plénipotentiaires,
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dont nous avons informé fort particulièrement monsieur Chanut

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Dieser Brief konnte nicht ermittelt werden.
:|.

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Je ne manqueray pas d’asseurer |:monsieur de Trautmensdorf:| de ce qu’il
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vous plaist de m’escrire

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Vgl. Mazarin an Longueville, Paris 1646 Dezember 21; Kopie: AE , CP All. 78 fol.
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579–582; Konzept: AE , CP All. 80 fol. 105–106’; Regest: Mazarin, Lettres II, 835.
, qu’il recevra avec grande joye. Il ne s’explique
10
pas librement du |:mal qu’il reçoit des Espagnolz. Mais il est aisé de co-
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gnoistre qu’il cherche auprès de vous son principal appuy, et qu’il le juge
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entièrement nécessaire pour sa conservation:|. Il ne peut |:finir quand nous
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parlons de l’advantage que les maisons de France et d’Austriche pour-
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roient recevoir si elles sont bien unyes:|, puisqu’il faudra que tout le reste
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du monde |:dépende d’elles, cela luy faisant croire qu’estant bien avec vous,
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il sera celuy qui servira à mesnager et à affermir ceste union qui ne le rendra
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pas seulement nécessaire à l’Empereur, mais mesme à l’Espagne:|.

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Par ce que vous a mandé monsieur Servien

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Vgl. nr. 23.
, vous aurez veu aussi que |:les
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Espagnolz iront à faire toutes sortes d’advances pour estre bien auprès de
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vous dès qu’ilz auront leur traicté en estat de se pouvoir conclurre:|. Le |:seul
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piège qu’ilz ont tendu a esté sur le mariage de l’infante

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Mit Ludwig XIV.; vgl. ebd.
, dont on s’est bien
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garenty, et la négotiation qui est entre les mains des Holandois est cause
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qu’il est plus aisé de se parer des soupçons que sans cela ilz eussent pris:|.

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Vous verrez bien que |:l’affaire des Holandois ne peut plus arrester puis-
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que tout leur est accordé:|.

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Ce que vous avez eu agréable de dire a|:ux ministres de Mantoue

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Wie Anm. 9.
, affer-
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mera entièrement ce que nous faisons icy avec eux:|.

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Ich bin Ihnen zu Dank verpflichtet, daß Sie eine neuerliche Heiratsverbin-
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dung zwischen dem Hause Mantua und dem meinen als dem Ansehen Man-
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tuas dienlich betrachten und mir die Ehre gaben zu erklären, wer meine
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Tochter

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Marie d’Orléans, mademoiselle de Longueville (1625–1707), seit 1659 verh. duchesse de
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Nemours, Tochter Longuevilles aus seiner ersten Ehe mit Louise de Bourbon-Soissons
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(1603–1637) ( ABF I 781, 404–412).
heiraten wolle, müsse sich direkt an Sie wenden. Ich erwarte daher
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Ihre Vorschriften aufgrund der Vorschläge, die man Ihnen unterbreiten
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wird, und lehne meinerseits Verhandlungen über Heiratsprojekte ab.

[p. 219] [scan. 401]


1
Ich danke Ihnen für die gute Meinung, die Sie von mir haben, und achte
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meine persönlichen Interessen in der Tat gering.

3
Nous verrons ce qu’il se pourra faire sur ce qu’il vous plaist m’escrire de
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|:Maestricht

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Wie Anm. 9: Unterhaltsfrage der Garnison nach Friedensschluß; möglicher Rückkauf
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Maastrichts (s. Anm. 5 zu nr. 282) durch die Spanier oder eventuelles Tauschprojekt?
; mais si Messieurs les Estatz en traictent, il est asseuré que
5
ce sera plustost avec l’Espagne qu’avec la France:|, pour beaucoup de rai-
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sons que vous jugerez mieux que moy quand il vous plairra de considérer
7
|:les causes qui font prendre cette résolution, de laquelle nous n’avons en-
8
core rien pénétré de deçà:|.

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