Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register

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Les Médiateurs nous ayans visité le jour mesme que le courrier Lemaire
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arriva à Munster

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Nach Tagebucheintragung Chigis am Dienstag, den 18. Dezember 1646 ( APW III C 1.1,
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330 z. 6f.).
, et nous ayans faict compliment de la part du comte de
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Pennaranda sur quelque accident survenu entre ses domestiques et les
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nostres, nous leur dismes que pour respondre à sa civilité et luy donner
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une bonne nuict, ils pouvoient luy faire sçavoir que le siège de Lérida
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estoit levé. Monsieur Contareny envoia son secrétaire

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Vincenzo Generini (Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden), venezianischer Edel-
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mann, Sekretär Contarinis in Münster; während des WFK auch mit Missionen nach Stock-
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holm und Osnabrück betraut ( Kybal / Incisa I, 233 Anm. 1; APW II C 2, 25 Anm. 1, 456;
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Zanon dal Bo, 27, 58).
à l’heure mesme
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vers ledict sieur comte qui se trouva surpris de ceste nouvelle, comme
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s’il se fût attendu à l’avoir toutte contraire, et, s’estant assuré de la vérité,
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remercia les Médiateurs et nous aussy.

18
Trois jours après

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Nach Chigi traf der span. Kurier mit den Neuigkeiten über Lérida am Freitag, den 21.
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Dezember 1646, in Münster ein ( APW III C 1.1, 330 z. 21).
, il en eut un courrier qui a publié la chose avec plus
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d’avantage pour l’Espagne qu’elle n’est en effect. Mais parce que nous
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avions esté les premiers dans l’assemblée qui en avions receu et donné
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l’advis, cela en a comme estouffé les bruictz, et de beaucoup diminué l’es-
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clat, |:selon qu’il a esté bien préveu à la cour:|.

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Il est vray pourtant que les Espagnols ont changé depuis leur manière
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d’agir, et qu’ils paroissent n’estre pas sy bien disposez à conclurre promp-
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tement le traicté, jusques là que l’on nous a rapporté que dans la response

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[Beilage 1] zu nr. 37.

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qu’ils doivent faire à nostre dernier escrit

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Beilage 3 zu nr. 28.
, ilz |:prétendent que les hostil-
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litez ne cesseront qu’après la ratiffication du traicté quoyqu’ilz eussent
28
cy-devant demandé de les terminer à la signature:|. Mais le bon ordre qui
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a esté donné à touttes choses, et la grande prévoiance dont la Royne a usé,
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en faisant passer tant de forces d’Italie en Catalogne, empeschera que ce
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mauvais succez n’aie de mauvaises suittes. Et d’ailleurs, les offres faictes
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par Son Altesse Royale et par monsieur le duc d’Anguien

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Ihre Angebote, persönlich die frz. Truppen in Katalonien zu führen; vgl. nr. 18.
, qui ont esté
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sceues dans l’assemblée, ont beaucoup servy à tempérer la joie des Espa-
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gnols et à leur faire appréhender que l’on ne veuille user de revange.

[p. 181] [scan. 363]


1
Nous ne sçaurions assez louer la sage et généreuse résolution de Sa Majes-
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té de continuer les préparatifs de la campagne prochaine. C’est l’unique
3
moien d’assurer le fruict de tant de labeurs, et de finir heureusement une
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sy longue et sy pénible guerre. Que sy |:les ennemis s’aperçoivent qu’on
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fust pour se relascher:|, sans doute ilz en deviendroient encor plus diffici-
6
les, les moindres apparences leur pouvans faire prendre de nouveaux des-
7
seins. Ainsy nous craindrions de causer un notable préjudice au service du
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Roy, et peut-estre mesme de |:destourner la paix, si nous donnions conseil
9
d’espargner ny soings ny despenses en cette conjoncture, veu principalle-
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ment que nous ne voyons point encor avec certitude quelle sera l’issue des
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traictez:|. La despense mesme de |:l’armée navalle, quoyqu’excessive, nous
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semble nécessaire:|. Elle ne servira pas seulement de faire voir aux ennemis
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que l’on est en estat de prendre de nouveaux avantages sur eux, mais elle
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donnera encor moien de |:secourir promptement le roy de Portugal, du-
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quel la subsistance sera une des seuretez principalles de la paix et une des
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meilleures précautions dont l’on puisse user pour establir le repos de la
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France:|.

18
Ce que l’on nous prescrit pour nostre conduite avec les plénipotentiaires
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de Suède, est sy plein de jugement, et accompagné de tant de circonspec-
20
tion, qu’il n’y a rien à dire sinon que nous nous y conformerons entière-
21
ment, et qu’en touttes choses nous |:éviterons comme un escueil ce qui
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peut altérer la bonne intelligence des deux couronnes:|. Nous sommes
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néantmoins obligez de représenter que le bruict est plus grand qu’il n’avoit
24
encor esté que messieurs Oxenstiern et Salvius se laissent entendre sur la
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proposition de quitter la Poméranie à l’électeur, et de demander pour la
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satisfaction de la couronne de Suède des éveschez catholiques, comme
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ceux d’Osnabrug, de Minden, d’Hildesheim et autres biens ecclésiastics

39
Vgl. Anm. 17 zu nr. 11; zu Hildesheim s. Anm. 6 zu nr. 37.
.
28
Et quoyque |:ces messieurs ne nous en ayent rien dict:|, il est à croire
29
qu’ils en ont escrit en Suède

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Diese Vermutung trifft zu; vgl. Anm. 18 zu nr. 11.
, et qu’ils attendent la response. S’ils per-
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sistent dans ceste pensée, |:nous nous trouvons empeschez:|. D’un costé,
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l’honneur et la conscience ne permettent pas d’adhérer à leurs demandes,
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l’alliance y résiste formellement

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Die frz.-schwed. Bündnisverträge sahen den Erhalt des konfessionellen Status quo in den
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von den verbündeten Armeen eroberten resp. zu erobernden Gebieten vor; vgl. Anm. 14
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zu nr. 114.
; de l’autre, |:nostre opposition offensera
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non seullement l’eslecteur de Brandebourg, mais aussy Messieurs les
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Estatz, qui sans doutte appuyeront cette ouverture par des offices se-
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cretz:|. Les Impériaux d’ailleurs se dispensent assez facilement dans ces
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rencontres, et ne seroient pas faschez de nous voir entrer en contestation
37
avec noz amis. Nous donnons advis au sieur Chanut de ceste menée

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Der Brief konnte nicht ermittelt werden.
, et
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luy en faisans voir les inconvéniens, nous luy mandons qu’il agisse auprès

[p. 182] [scan. 364]


1
de la roine de Suède à ce qu’elle |:ordonne à ses ambassadeurs de tenir une
2
autre conduicte:|. Et cependant, nous essaierons de faire de deçà au mieux
3
qu’il se pourra, espérans de |:voir plus clair en cette affaire quant le sieur
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de Saint-Romain sera de retour:| et que le baron de Plettemberg aura rap-
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porté response de l’électeur.

6
Le chapitre de Mayence se plaint que le Rhingaw, qui fournissoit partie
7
de l’entretènement de leur garnison, estant occupé par les ennemis, et
8
quelques autres païs qui y contribuoient aussy, ayans esté ruinés par les
9
logemens de gens de guerre, on leur faict paier néantmoins la contribution
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toutte entière qui a esté réglée bien plus haut que celle de l’Alsace et des
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lieux voisins. Ledict chapitre nous a envoié un exprez

36
Sicherlich Preymüller (s. Anm. 17 zu nr. 35).
pour nous prier
12
d’y faire donner ordre, se plaignant bien fort de la rigueur qu’on leur
13
tient

37
Vgl. Beilage 4 zu nr. 35.
. Nous n’entrons pas en la discussion du faict dont monsieur de
14
Vautorte nous a aussy escrit

38
Sicherlich Vautorte an Longueville, d’Avaux und Servien, [Mainz?] 1646 Dezember 10;
39
Druck: NS III, 509f.
. Nous voyons bien qu’il a procédé avec
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grande raison dans la nécessité où l’on est de faire subsister les trouppes.
16
Nous sçavons aussy les charges immenses de l’Estat, et la despense du
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tout extraordinaire que l’on est obligé de soustenir. Néantmoins nous ne
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pouvons nous empescher de dire que dans les termes où l’on est de pou-
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voir faire bientost la paix, il importe de |:ne pas donner ce dégoust de la
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domination françoise aux peuples d’Allemagne:|, et notamment audict
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chapitre, qui est le premier en dignité de l’Empire, et composé de person-
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nes touttes de condition. Ainsy nous estimerions qu’encor qu’il y eût jus-
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tice à prétendre le paiement entier, de quoy les chanoines se défendent
24
par de bonnes raisons, la prudence veut qu’on leur donne quelque satis-
25
faction, et que l’on supplée plutost par quelque autre moien à la sub-
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sistance de la garnison, que de les contraindre au paiement de la totalité.
27
Cet exprez a charge de demeurer près de nous à Munster, jusqu’à ce que
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de la part du Roy, on aye donné les derniers ordres. Nous supplions très
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humblement la Royne qu’il luy plaise commander qu’ilz soient envoiez
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au plutost avec la plus favorable response que l’on jugera pouvoir faire.

31
Les Médiateurs nous ont advoué que |:les Espagnolz leur avoient donné
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cognoissance de ce qui se négotie:|. Et il leur a esté représenté que |:n’ayans
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pu reffuser ce qui nous estoit offert par l’entremise des ambassadeurs
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d’Hollande:|, nous avions expressément déclaré que nous |:n’arresterions
35
et conclurions le traicté que par la voye de la médiation ordinaire:|

40
Dies hatte Longueville ggb. Chigi erklärt; vgl. ders. an Mazarin, Münster 1646 November
41
5 (Druck: APW II B 4 nr. 237). – Eine entsprechende Erklärung ggb. den ndl. Ges. konnte
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nicht schriftlich nachgewiesen werden. Die Rechtsgrundlagen der ndl. Interposition waren
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nicht schriftlich festgelegt worden. Eine solche Erklärung kann den ndl. Ges. daher auch
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zu Beginn ihrer Tätigkeit als Interpositoren, während ihres Besuches bei den frz. Ges. in
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Osnabrück Ende September 1646, mündlich vorgetragen worden sein; im Bericht der frz.
22
Ges. über die Aufnahme der ndl. Interposition an den Hof wurde sie allerdings nicht er-
23
wähnt, ebensowenig im diesbezüglichen Bericht der ndl. Ges. an die Gst.; vgl. das Memo-
24
randum Longuevilles, d’Avaux’ und Serviens für Brienne, Osnabrück 1646 September 25
25
(Druck: APW II B 4 nr. 171); Pauw, Donia und Clant an Gst., Münster 1646 September
26
28, frz. Kopie: AE , CP All. 61 fol. 393–396. Dies war aber auch insofern nicht erforder-
27
lich, als der faktische weitestgehende Ausschluß ( Repgen, Friedensvermittlung, 707) der
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Mediatoren aus den frz.-span. Verhandlungen durch die ndl. Interposition nicht den for-
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mellen (und auch nicht den tatsächlichen) Abbruch ihrer (später wieder intensiver betrie-
30
benen) Mediation bedeutete, der Friedensschluß über die ordentlichen Mediatoren sich
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also gewissermaßen von selbst verstand, zumal Franzosen, Spanier und Niederländer die
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Geheimhaltung der ndl. Interposition vereinbart hatten; und daß es unmöglich sei, die
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Mediatoren auszuschließen, hatten die frz. Ges. bereits im Juni 1646 nach Paris berichtet;
34
vgl. d’Avaux an Mazarin, Münster 1646 Juni 13 (Druck: APW II B 4 nr. 8); Memoran-
35
dum Longuevilles, d’Avaux’ und Serviens für Mazarin, Münster 1646 Juni 14 (Druck:
36
ebd. nr. 11; zur ndl. Interposition vgl. auch die Einleitung, XCV–XCIX).
.

[p. 183] [scan. 365]


1
Nous leur avons aussy |:donné part de ce dont on est demeuré d’accord, et
2
de ce qui reste à terminer:|. Ensuitte de quoy, pour avancer tousjours
3
d’autant plus les affaires, et pour |:cognoistre si le succez de Lérida a
4
changé les résolutions des Espagnolz, et pour nous expliquer aussi sur le
5
faict de Porto Longone et Piombino dont il n’avoit point esté faict de
6
demande particulière jusques icy:|, nous avons donné par escrit l’article
7
de la rétention des conquestes

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S. Anm. 17.
comme |:le principal et celluy dont il im-
8
porte le plus d’estre asseuré:|. Nous avons mesmes faict espérer que quand
9
on auroit arresté ce poinct-là, nous rédigerions par escrit les autres arti-
10
cles, ainsy qu’ils doivent estre couchez dans le traicté. La copie dudict
11
escrit que nous avons mis ès mains des Holandois sera cy-joincte

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Nach Aktenzusammenhang und Dorsalvermerk ( Ass.Nat. 276 fol. 419A’) nicht Beilage
39
hierzu, sondern Beilage 2 zu nr. 35; diese nr. befand sich im gleichen Postpaket.
.

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