Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
Höflichkeitsbezeigungen.
Nous essayons |:de mesnager l’esprit de monsieur Pau et de monsieur
Oxenstiern:|, ainsy que Vostre Eminence le juge nécessaire
bien avec l’un et l’autre, et si je ne puis mieux, je prens garde au moins de
ne les pas choquer par quelque parole rude ou impatiente.
Nostre négotiation avec les Espagnolz languit depuis l’arrivée des trois
ambassadeurs de Holande qui ont esté absens . Ilz ont receu avec leurs
collègues |:une lettre de monsieur Brun
que Peñaranda est resolu de ne passer pas outre dans le traité de France
avant que:| de sçavoir comme il pourra convenir avec eux, et que selon le
succez de ce traitté, il prendra à nostre esgard telle résolution qu’il trou-
vera à propos.
Nous avons eu depuis cela |:trois conférences avec les Holandois sans
qu’ils nous en aient rien dit:|, et cependant ilz poursuivent |:leurs propres
affaires dont ils ne nous parlent qu’en termes généraux:|. Je n’ay pas laissé
d’avoir |:copié des escrits qu’ils se sont donnés ces jours-cy de part et
d’autre
Die frz. Gesandtschaft erhielt im Dezember 1646, also im Vorfeld der span.-ndl. Einigung
über die am 8. Januar 1647 unterzeichneten Provisional-Art., zwar anfänglich von den ndl.
Ges. Einsicht in die span.-ndl. Verhandlungsakten, beklagte sich aber Ende Dezember
1646 über mangelnde Information durch jene; vgl. nr. 41. Es finden sich Kopien folgender
span.-ndl. Verhandlungsakten in der frz. Überlieferung, die später als geschlossener Be-
stand in NS III, 467–472 gedruckt wurden: Articles Proposez pour le Traite de Paix entre
le Roi d’Espagne & les Etats-Généraux des Provinces-Unies. Conféré devant et après midi
le quinziéme dudit mois de Decembre 1646, den span. Ges. praes. 1646 Dezember 13;
Kopien: AE , CP All. 68 fol. 22–24; AE , CP All. 68 fol. 30–32’; AE , CP All. 68 fol.
117–119; IF CG 22 fol. 251–252; Druck: NS III, 468f. – Reponse Sur les derniers Articles
Proposez par les Sieurs Ambassadeurs Extraordinaires Et Plenipotentiaires Des Seigneurs
Etats Des Provinces-Unies Des Pays-Bas, Pour parvenir à la Paix entre le Roi Et Eux.
Délivrée par les Espagnols le 15. Decembre 1646; Kopien: AE , CP All. 68 fol. 27–28;
AE , CP All. 68 fol. 33–33’; AE , CP All. 68 fol. 115–115’; IF CG 22 fol. 253’–254; Druck:
NS III, 469f. – Replique Arretée Le 16. & 17. Decembre entre nous [= ndl. Ges. ] pour
donner sur la Réponse des Ambassadeurs d’Espagne. Donnée et Délivrée le 15. dudit
mois 1646; Kopien: AE , CP All. 68 fol. 26–27; AE , CP All. 68 fol. 35–35’; AE , CP
All. 68 fol. 114–114’; IF CG 22 fol. 253–253’; Druck: NS III, 470 – Les Ambassadeurs
Ordinaires & Plenipotentiaires des Hauts & Puissans Seigneurs Etats Généraux des Pro-
vinces-Unies des Païs-Bas, ont ordre & charge de négocier & convenir avec les Sieurs
Ambassadeurs Extraordinaires & Plenipotentiaires du Roi d’Espagne, sur les Articles sui-
vans, & outre les points ci-devant délivrez & maintenant augmentez et appliquez à un
Traité de Paix perpétuelle. Délivré le 13. Decembre 1646. par Monsieur de Brun, intitulé
Chronique scandaleuse de Louïs onziéme. 15. Decembre 1646. Conféré devant & après
midi par Messieurs l’Archevêque & nous tous [= ndl. Ges. ] excepté Mathenesse malade;
Fait & signé Münster 1646 Dezember 13; Kopien: AE , CP All. 68 fol. 25’–26; AE , CP
All. 68 fol. 116–116’; IF CG 22 fol. 252’–253; Druck: NS III, 470f. – Memoire Des Articles
Proposez pour le Traité De La Paix Entre le Roi D’Espagne Et les Etats-Généraux Des
Provinces-Unies Dont ils sont tombez d’accord. Délivré aux Plénipotentiaires d’Espagne
le 13. Decembre 1646. Conféré entre les Plénipotentiaires d’Espagne et les Etats les 15. 16.
17. 18. & 19. Decembre 1646; Kopien: AE , CP All. 68 fol. 24’–25; AE , CP All. 68 fol.
36–37; IF CG 22 fol. 252–252’; Druck: NS III, 471f. – Articles Nouveaux Proposez le 19.
Decembre par L’Espagne Et reçus de Messieurs les Plenipotentiaires Des Provinces-Unies
Pour être représentez aux Etats-Generaux; Kopien: AE , CP All. 68 fol. 28–28’; AE , CP
All. 68 fol. 33’–34; AE , CP All. 68 fol. 120–120’; IF CG 22 fol. 254–254’; Druck: NS III,
472. – Zu frz. Kopien der einzelnen am 8. Januar 1647 als Teil der span.-ndl. Provisional-
art . unterzeichneten Schriftsätze vgl. Beilage 1 zu nr. 169.
pour la mayrie de Bos-le-Duc
’s-Hertogenbosch (Bois-le-Duc, Herzogenbusch), befestigte Stadt mit Zitadelle im nördli-
chen Brabant, seit 1629 (Eroberung durch Pz. Friedrich Heinrich von Oranien) in der
Hand der Gst. Unter der Meierei von ’s-Hertogenbosch verstand man die umliegende Ge-
gend, deren Zugehörigkeit zur Stadt jedoch umstritten war; sie bildete eines der vier Quar-
tiere von Brabant und umfaßte Oosterwijk, Kempenland, Poeland und Maesland ( Zedler
XII, 1867f.; Poelhekke, Frederik Hendrik, 302f.; Velthoven, 69–88, Karte hinter 235;
Grote Winkler Prins XI, 283ff.).
estiment qu’ilz en tomberont bientost d’accord.
Les Médiateurs nous sont venus trouver ce soir; cela s’est rencontré bien à
propos pour leur dire nous-mesmes le désassiègement de Lérida, |:et pour
en parler d’une manière qu’ils sont beaucoup plus en soin:| que les Fran-
çois et les Catalans ne songent à prendre revanche à ce printemps, |:que
d’imaginer que nous soions capables de perdre volontairement quelque
chose de ce que les armes du Roy ont pris:|, pour avoir manqué à prendre
une place de plus. En effet, Monseigneur, vous |:nous ordonnés très pru-
demment de tesmoigner grande fermeté en cette conjoncture :|. Je puis
asseurer Vostre Eminence que |:le premier essai nous a réussi:|, et que
dez demain matin les Médiateurs |:rempliront l’esprit de Peñaranda de
diverses craintes s’il ne conclud:| avec nous auparavant que monsieur de
Servien parte d’icy pour La Haye. Il n’est pas croyable combien ce voyage
leur est suspect ensuitte de la nouvelle de Catalongne, |:et nous tasche-
rons d’en tirer profit pour arrester, s’il se peut, toutes choses, mais sans
signer juques à ce que la garentie soit résolue:|.
Comme nous estions debout et que monsieur le duc de Longueville et
monsieur de Servien parloient à Monsieur le Nunce, monsieur Contarini
s’est approché de moy |:pour me conjurer de luy dire si nous voulons la
paix:|, et qu’il me prioit de croire qu’il est averty de beaucoup de choses.
A cela, j’ay respondu des espaules, avec asseurance pourtant qu’on veut la
paix, |:mais que si les Espagnols sont bien conseillés, ils nous prendront au
mot:|. J’ay adjousté que les préparatifs se commencent en France pour la
campagne prochaine, et que je luy pouvois mesmes dire confidemment
que l’on a envoyé à monsieur de Tracy
Alexandre de Prouville, marquis de Tracy (1596 oder 1603–1670), conseiller du Roi, seit
1643 Generalkommissar bei der frz. Armee im Reich, 1646 Kommandant eines Kavallerie-
Regiments unter dem Oberbefehl Turennes und gleichzeitig mit der Aushebung neuer
Truppen beauftragt (Kopie seiner Instruktion vom 13. Februar 1646: BNF F. fr. 4173 fol.
61–70); seit 1647 Januar 27 frz. Ges. bei den Ulmer Waffenstillstandsverhandlungen; nach
dem WF setzte er seine militärische Karriere fort, 1663 lieutenant-général für Amerika
( Mazarin, Lettres I, 963; Scherlen / Ellerbach III, 478 Anm. 1; La Roque de Roque-
brune ; DCB I, 554–557).
effet. Il a haussé les espaules à son tour, |:et est sorti en dessein de faire
demain un effort sur l’esprit des plénipotentiaires d’Espagne:|. Cependant
c’est un très grand bien qu’en mesme temps que monsieur le comte de
Harcourt a receu cette disgrâce, il luy soit arrivé un secours fort considé-
rable pour garentir son armée. L’on doit cela, Monseigneur, à vostre pré-
voiance qui n’est jamais trompée, et il est bien certain qu’il ne se pouvoit
pas rendre à Leurs Majestez un service plus signalé ny plus à propos.
Nicht einmal in der Krankheit können Sie, wie mir berichtet wurde, sich
Ruhe gönnen.
|:Ridolfi croit que:| le mariage du roy d’Espagne avec une princesse d’Ins-
pruch est comme résolu. Il dit pour asseuré que le roy d’Espagne |:dési-
reroit beaucoup plus Mademoiselle et qu’il renonceroit à tout le bien
qu’elle a en France, voires mesmes qu’en eschange il pourroit donner sa
fille non pas au Roy mais à Monsieur :|. J’ay respondu en riant que le
Roy seroit toutefois un assez bon party, et il a recommencé à me dire
qu’on |:luy donneroit volontiers la fille de l’Empereur:|, et qu’il en jugeoit
ainsy par quelques discours que |:le comte de Trautmansdorff luy en a
tenus:| sans aucun dessein, à ce qu’il croit, et sans l’avoir chargé d’aucun
ordre sur ce sujet. Il m’a dit cela de luy-mesme, je n’ay eu qu’à escouter,
et j’ay receu le discours avec telle froideur, |:ou au moins indiférence, qu’il
ne sçauroit s’imaginer qu’on m’en aie rien escrit de la cour :|.