Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
Nous avons fort considéré les advis qu’il a plu à la Royne de nous faire don-
ner |:que l’Empereur sollicite le duc Charles d’achepter partie de ses Estatz
patrimoniaux les plus proches de la Bavière, et que les Espagnolz pensent
aussy à alliéner partie de leurs Estatz dans le Païs-Bas, et à en cedder mesme
la souveraineté. Il y auroit péril de s’ouvrir sur des propositions dont:| nous
n’avons point ouy parler jusqu’icy. Mais il nous semble bien estre hors de
doute qu’il seroit très utile à la France de |:procurer audict duc un establis-
sement dans l’Allemagne s’il se pouvoit, ou du moins au Païs-Bas:|. Et pour
y parvenir, nous ne jugerions pas seulement à propos |:d’y employer une
notable somme de deniers, mais encor de cedder quelque chose aux Espa-
gnolz en d’autres endroictz, en eschange de ce qui luy pourroit estre laissé:|.
Sy nous voyons quelque occasion favorable d’en faire l’ouverture, nous ne la
lairrons pas eschapper; mais nous croyons qu’il seroit inutile d’en parler
jusqu’à ce q〈ue〉 nous y voions un peu plus de fondement.
L’advis qui nous est donné du landgrave d’Armstat, nous confirme dans
le jugement que nous avons faict qu’il |:doibt estre tenu pour ennemi:|.
Nous l’avons ainsy mandé à monsieur de Vautorte
François Cazet de Vautorte (1607–1654), seit Januar 1645 intendant de justice et finances
für das Hst. Speyer, das Est. Mainz, die „Mgft. Baden“ ( Marquisat de Baden) und die
Unterpfalz ( Livet, 97f.; Druck seiner Instruktion: ebd., 925ff.), 1647–1648 intendant de
justice bei der Rheinarmee, 1649–1650 Ges. auf dem Nürnberger Exekutionstag ( DBF
VIII, 23).
monsieur le mareschal de Turenne mesme , |:avec cette réserve néant-
moings:| que nous n’estions pas d’advis que l’on vînt aux |:hostillitez que
quant il y auroit lieu d’en tirer avantage pour le Roy ou pour ses alliez:|.
Ce n’est pas sans raison qu’on a eu soupçon de l’intention des Espagnols
sur le poinct du traicté de Querasque. Elle est évidente par le dernier es-
crit dont on a envoié copie
Gemeint sein könnte erstens Beilage 2 zu nr. 20, die in diesem Falle allerdings von den frz.
Ges. fälschlich nicht als ndl., sondern als span. Schriftsatz verstanden würde; zum Vertrag
von Cherasco heißt es dort (nach der Kopie Ass.Nat. 276 fol. 390–391, hier fol. 390’): Que
l’on suivra l’article couché là-dessus par la France, y adjoustant qu’il demeurera néant-
moins libre tant au duc de Savoie qu’au duc de Mantoue de proposer la lésion qu’ils esti-
meront avoir receu audit traitté seulement par voye amiable ou de justice, sans pouvoir
user de fait ny prendre les armes de part ny d’autre. – Gemeint sein könnte zweitens der
span. Schriftsatz vom 3. Dezember 1646 als Antwort auf den am 17. November 1646 er-
haltenen frz. Schriftsatz sowie die ihnen am 1. Dezember 1646 praes. frz. Verhandlungs-
akten zum Vertrag von Cherasco und zu Graubünden sowie zum Veltlin, span. Kopie: BN
Madrid 18200 fol. 119–120; er lautet diesbezüglich entsprechend. Es gibt allerdings in den
frz. Akten keinen weiteren Anhaltspunkt für dessen Übersendung nach Paris, nicht einmal
dafür, daß die ndl. Ges. ihn den Franzosen überhaupt aushändigten. Darüber hinaus geht
aus Beilage 4 zu nr. 28 hervor, daß die frz. Ges. in der Tat bei Beilage 2 zu nr. 20 eine
falsche (nämlich span. statt ndl.) Provenienz annahmen. Ungeachtet der Frage, ob die
Franzosen den Schriftsatz vom 3. Dezember 1646 kannten, ist daher aus den frz. Akten
die Feststellung von Tischer als zutreffend zu erweisen, daß sie ihn (zu ergänzen: sofern
sie ihn kannten) kaum wahrgenommen hatten und jedenfalls nicht darauf antworteten
(vgl. Tischer, 377f.).
favoriser la maison de Mantoue et engager aussy celle de Savoie sur l’es-
pérance d’appuier ses prétentions. Nous avons faict remarquer |:aux mi-
nistres de Mantoue qu’ilz demandent une égalle liberté pour la maison de
Savoye et celle de Mantoue de se pourvoir sur la lézion, de quoy ilz ont
tesmoigné estre mal satiffaictz:|. On verra par la response que nous leur
avons faicte
l’article que nous avons donné , à quoy nous tiendrons ferme.
Sy on avoit un mémoire certain de tous les particuliers qui doivent estre
compris au traicté, ou qu’en les spécifiant, il ne fût à craindre que noz
parties vinssent |:aussy à nommer les personnes qui peut-estre ne seroient
point agréables à Leurs Majestez:|, nous jugerions bien à propos, suivant
l’avertissement qui nous est donné, de nommer et spécifier ceux qui doi-
vent jouir de ceste grâce, et en exclurre les autres. Mais comme il sera
difficile de n’admettre pas en ce poinct une clause générale, nous pren-
drons garde de dresser cet article en termes sy clairs et sy peu sujectz à
équivoque qu’on ne puisse jamais s’en servir contre l’intention de Leurs
Majestés, et notamment qu’ils ne puissent estre expliqués |:en faveur du
duc Charles ou du duc François, son frère, à cause du Barrois, ny de mon-
sieur de Bouillon, aussy à l’esgard de Sedan:|.
Nous ne manquerons pas aussy de faire tous noz efforts pour faire |:ren-
trer le prince de Monaco dans les Estatz qu’il a perdus au royaume de
Naples et au duché de Milan; et pour Monaco:|, comme nous espérons
faire en sorte qu’il sera dict que |:toutes choses demeureront en l’estat
qu’elles sont, aussy seroit-il bien malaisé de faire convenir les Espagnolz
d’annuller tous les traictez qui ont esté faictz cy-devant avec eulx:|.
On aura pu voir que nous avons faict diverses instances sur le |:faict de
Sabionnette:|, mais y ayant trouvé |:grande résistance, on n’a pas cru y
devoir fort insister:| quand on a veu les affaires approcher de la conclu-
sion. Et quoyque l’on ne s’en |:soit jamais départi, les Espagnolz ont bien
pu cognoistre que cella n’arresteroit point la paix:|.
Monsieur Oxenstiern ne s’est pas rendu seulement difficile en ce qu’il n’a
pas voulu que l’on traictast des affaires de la Suède à Munster, mais quand
il a esté à Osnabrug, il a changé les résolutions qui avoient esté prises
entre eux et nous. Leur lettre dont nous avons envoié copie par le précé-
dent ordinaire aura faict voir comme au lieu de s’arrester à l’expédient
proposé, que la couronne de Suède retenant l’isle de Wolhim avec la Po-
méranie Antérieure et laissant Stetin et Gars à l’électeur, recevroit en ré-
compense une somme de douze cens mil risdales, ils prétendent à ceste
heure et Stetin et Gars et les 1 200 000 risdales aussy, desquelles il n’avoit
pas esté parlé auparavant et qu’eux-mesmes n’avoient point demandées. Il
faut advouer que |:nous nous trouvons empeschez à faire un jugement
assuré sur la conduicte de:| ces messieurs. Quant à monsieur Oxenstiern,
il est certain que nous ne luy avons donné aucun suject de dégoust, et
quand il a esté icy, nous l’avons fort carressé, et luy-mesme a tesmoigné
satisfaction, ayant veu chacun de nous à part et demandé noz advis en
secret et comme en confiance; s’il a du chagrin, il luy vient d’ailleurs.
Peut-estre que |:monsieur le chancellier son père luy donne des ordres
secretz qui le font agir de la sorte:|. Car s’il est vray que le |:chancellier
ne désire pas la paix:|, comme quelques-uns le croyent, il peut, estant très
habile, |:sans tesmoigner ce sentiment, prolonger les affaires et se servir du
prétexte tantost de la religion et tantost de la grandeur de l’Estat, pour en
différant la conclusion du traicté espérer qu’il se rompe:|. Mais ce qui
nous donne encor plus de peine est que monsieur Salvius qui paroist
mieux disposé, adhère néantmoins à l’autre, soit par irrésolution, ou par
crainte d’estre blasmé de n’estre pas assez ferme dans les intérestz publics,
en sorte que le premier arreste rudement les affaires par ses difficultés, et
le second, par ses facilités accompagnées de douceur, ne les avance point.
Nous avons cependant respondu
Longueville, d’Avaux und Servien an Oxenstierna und Salvius, Münster 1646 Dezember
14; konnte in der frz. Überlieferung nicht ermittelt werden; Kopie in den schwed. Akten:
DG 8 fol. 1036–1037 (Beilage D zu Oxenstierna und Salvius an Kg.in Christina, Osna-
brück 1646 Dezember 7/17 = APW II C 3 nr. 76).
comme pour satisfaire au devoir de bons alliez, nous avions faict sçavoir
aux Impériaux le contenu en leur demande; |:que nous les avions porté:|
d’envoier à l’électeur de Brandebourg le baron de Plettemberg
Georg Herting von Plettenberg (1600–1682), 1645–1646 ksl. Ges. für das Kgr. Böhmen
auf dem WFK, 1647–1654 und 1658–1666 ksl. Res. beim Niedersächsischen Reichskreis in
Hamburg; der Hofkammerrat stand seit 1634 im diplomatischen Dienst des Ks.s;
1654/1668 wurde er nobilitiert ( Repertorium I, 136, 142, 165; Honselmann, 272ff.; Bek-
ker , 240 Anm. 91; die Instruktion der ksl. Ges. für seine Mission zum Kf.en von Bg.,
Münster 1646 Dezember 10, ist abgedruckt in APW II A 5 als Beilage C zu nr. 161).
notifier ladicte demande, le presser d’y donner son consentement et luy
déclarer qu’à faute de ce, l’Empereur et les estats de l’Empire donneront à
la couronne de Suède l’investiture avec promesse de garantie de la Pomé-
ranie entière; que le collège électoral a escrit dans ce mesme sens
KFR an Kf. Friedrich Wilhelm I. von Bg., in causa Pomeranica, Münster 1646 Dezember
11; Kopie, lat.: AN K 1305 nº 45 unfol. (mit Korrekturen und eigh., frz. Marginalien
Théodore Godefroys); zu den Kopien in der ksl. Überlieferung vgl. APW II A 5, 300,
zur schwed. APW II C 3, 637; Druck, dt.: Meiern III, 777 ff.
faire une pareille déclaration audict électeur par le mesme baron de Plet-
temberg, et que nous avons aussy en mesme temps envoié le sieur de
Sainct-Romain une seconde fois, pour le persuader à prendre sur ce
promptement une bonne résolution.
Nous avons adjousté à cela qu’il y avoit peu d’apparence que l’électeur
consentît aux propositions qui luy sont faictes, lesquelles luy sont trop
désavantageuses. Qu’il en seroit encor |:moins susceptible que cy-devant,
attendu l’allience qu’il a depuis peu contractée :|. Que ceux qui tesmoi-
gnoient facilité à laisser la Poméranie entière à la couronne de Suède,
avoient dessein de la |:rendre odieuse en Allemagne, et de la luy oster
par ce moyen quelque jour:|. Que nous ne laissions pas de faire agir for-
tement auprès de l’électeur. Que depuis quatre mois ils avoient pu con-
noistre avec quelle fidélité nous embrassions tous leurs intérestz, et que ce
qui s’estoit passé tant en la campagne qu’en la négotiation en estoient des
preuves assurées. C’est en somme ce que nous leur avons escrit, après
quoy nous attendrons le succez de la députation faicte vers l’électeur,
pour résoudre ensuitte la conduite que nous aurons à tenir avec eux.
Nous avons veu la lettre escrite par monsieur le cardinal Mazarin au mar-
quis de Castel-Rodrigo , et rendons grâces très humbles de la communi-
cation qui nous en a esté faicte. Nous nous en servirons bien sy on parle
plus de ceste affaire qui faict bien voir que noz parties sont au bout de leurs
finesses, puisqu’ils se servent de sy foibles moiens pour redresser leur ré-
putation, et tirent à leur avantage un compliment et une civilité ordinaire.
Les ministres de Mantoue |:seront malaisément portez à voulloir approu-
ver le traicté de Querasque, et peut-estre feront-ilz plustost des protesta-
tions au contraire:|. Touttesfois, quand ils se verront hors d’espérance de
toucher sans cela les cinq cens mil escus que le Roy doit fournir, ils y
penseront plus d’une fois. |:Nous en ferons l’offre:|, ainsy qu’il nous est
ordonné dans le mémoire .
On a receu celuy qui regarde le commerce
tenir le plus d’avantage qu’il se pourra; mais sy on ne peut tout obtenir,
nous croirions qu’il y aura suject de contentement pour les marchands sy
on nous |:accorde en termes généraux en leur faveur les mesmes règle-
mentz qui ont esté faictz pour ceux d’Angleterre et de la Hollande :|.
On essaiera de se prévaloir de tous les advis contenus au mémoire du 7 de
ce mois , et on fera sçavoir aux plénipotentiaires de Suède ce que l’on
croira estre à propos qu’ils sachent en la meilleure façon qu’il se pourra.
L’advis qui a esté donné à Leurs Majestés, qu’après la |:paix faicte, l’Espa-
gne et Messieurs les Estatz pourront entrer en ligue:|, se rapporte fort à
tout ce que nous voyons icy se passer dans la négotiation; nous estimons
que |:c’est le desseing des ministres d’Espagne et de quelques-uns des
Hollandois qui leur font espérer d’y attirer leur Estat. Ce soupçon rend
la garentie encor plus nécessaire:|, et nous faict juger, aussy bien qu’à la
cour, que l’on y doit d’autant plus insister. On pourroit à la vérité se
|:contenter peut-estre qu’il y eust quelque restriction dans la garentie
qu’on demande:|, comme sy après |:la trêve de Catalogne expirée, Mes-
sieurs les Estatz ne s’obligeoient pas de rentrer en guerre avec nous pour
nous la faire continuer:|. Peut-estre encor que la |:prudence voudroit que
l’on souffrît, plustost que de rompre, qu’ilz ne demeurassent pas obligez
pour les affaires d’Itallie:|. Mais pour |:obtenir d’eulx le reste:|, il nous
semble nécessaire de leur |:demander le tout:| et qu’ils ne puissent en au-
cune façon pénétrer que nous |:soyons pour nous satiffaire d’une partie:.
Ceste affaire estant d’une très grande importance, chacun s’est offert vo-
lontairement d’aller à |:La Haye pour en tirer un esclaircissement entier:|,
selon le désir de la cour; et il a esté résolu que moy, Servien, ferois
promptement ce voiage, auquel il nous semble qu’il |:fault parler avec fer-
meté:|, non pas pour user de |:termes qui puissent aigrir les esprits:|, mais
pour tesmoigner seulement que l’on ne |:craint point tropt ce qu’ilz pour-
roient faire en cella et que la France se peut passer de leur garentie, avec
intention touteffois [!] de les y amener s’il se peut, et d’oster aux Espa-
gnolz toute espérance de nous pouvoir désunir:|.
Nous attendons d’heure à autre une occasion favorable de faire |:la pro-
position qui nous a esté ordonnée touchant le duc Charles:|. Jusqu’icy,
nous ne l’avons pu exécuter, d’autant qu’avec les Impériaux, la négotia-
tion est surscize à cause de celle de Suède, et à l’esgard des Espagnols, la
|:médiation estant ès mains des Hollandois, nous craindrions d’offenser en
quelque façon les véritables médiateurs si d’autres qu’eux estoient par
nous employez à faire cette ouverture. Nous la ferons au premier mo-
ment:| qui s’y trouvera propre, soit aux |:Inpériaux ou aux Espagnolz:|,
avec dessein de la faire aussytost sçavoir à ceux qui n’en auront pas esté
les premiers advertis, et nous tascherons de nous y conduire ainsy qu’il
nous est prescrit, et de suivre nostre instruction bien exactement.
Nous avons dict au sieur de Rozenam que |: Transmand〈orff〉 est sollicité
par les Espagnolz de rompre l’assemblée et qu’il n’en est pas esloigné,
désespérant de la paix à cause de la dureté des plénipotentiaires de Suède.
Ce résident a tesmoigné estre touché:| de cet advis, et ne s’est pas pu em-
pescher |:d’accuser la conduicte de messieurs de Oxenstern et Salvius,
blasmant la mauvaise humeur de l’un et l’irrésolution et mollesse de l’au-
tre, et recognoissant qu’il est temps de conclurre la paix:|.
Sy les Espagnols publient que nous ne la voulons pas, ilz n’en seront pas
crus par les Impériaux mesmes, et moins par le reste de l’assemblée, où il
n’y a aucun député qui ne loue la France de ce qu’elle faict tous les jours
pour parvenir à ce bien tant désiré; la royne mesme de Suède a fort ap-
prouvé la modération de Leurs Majestés, qu’elle a reconnu estre accom-
pagnée de prudence, lorsque dans le premier succez des armées en Baviè-
res, nous n’avons rien changé dans les demandes
Am 21. September 1646 hatte Brienne den Ges. den kgl. Entschluß mitgeteilt, trotz der
großen Erfolge der vereinigten frz.-schwed. Armeen in Kurbayern, die Maximilian zum
Verlassen Münchens gezwungen hatten, die frz.seits erhobenen Satisfaktionsforderungen
nicht zu erhöhen, gleichzeitig aber dessen Geheimhaltung angemahnt, um Druck auf die
ksl. Seite, insbesondere in ihrem Verhältnis zu Spanien und der Satisfaktionsfrage, aus-
zuüben (Druck seines Briefes: APW II B 4 nr. 162); zu den militärischen Erfolgen der
frz. und schwed. Armeen im Spätsommer 1646 vgl. Heilmann II.2, 705ff.
en liberté de le faire .
Sy le pouvoir de traicter sur les poincts |:de Cavours, de La Pérouze et de
la descharge de l’obligation de la guerre de Gennes:|, n’est point envoié à
l’ambassadeur de Savoie, on essayera de convenir de quelque clause géné-
rale qui puisse justifier que ce ne sera pas nouveauté quand on parlera de
ces affaires.
Et pour |:la liberté d’assister le Portugal:|, après avoir tenté le mieux, on
essaiera au moins de satisfaire à ce dont il nous est donné pouvoir.
|:L’advis que le secrétaire de l’ambassade d’Hollande est à la dévotion des
Espagnolz:| nous a surpris et nous semble mériter grande réflexion. Nous
mettrons peine d’y voir plu〈s〉clair, et cependant de nous tenir tellement
sur noz gardes que nous ne puissions en recevoir de préjudice. |:Jusqu’à
présent, il nous avoit paru très affectionné à la France, et nous avoit
donné divers advis:|.
[PS] Depuis ce mémoire achevé, la nouvelle de Lérida est arrivée, dont
nous |:avons receu grand desplaisir, l’ayant néantmoins débitée:| ainsy
qu’il nous a esté mandé . Nous ferons response ceste sepmaine par un
des courriers que nous avons icy. Et cependant nous osons dire qu’il sem-
ble |:qu’il seroit très dangereux de songer à l’espargne, n’y ayant encor
aucune certitude en la paix ny au temps qu’elle peut estre faicte:|.