Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
31. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1645 Februar 4

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[ 20 ] , [ 21 ] / 31 / [ 49 ]

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Brienne an d’Avaux und Servien


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Paris 1645 Februar 4

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Ausfertigung: AE , CP All. 54 fol. 67–71 = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 50 fol.
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172–173’; AssNat 274 fol. 131–131A. Druck: Nég. secr. II, 2 S. 36–37; Gärtner IV S.
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333–338.

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Angebliche Ansprüche Savoyens auf das Herzogtum Bretagne. Französische Bereitschaft zur
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Ausstellung von Pässen gemäß dem Präliminarvertrag. Reise d’Estrades’ in die Niederlande.
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Verehrung des Grafen von Oldenburg für den König. Gerüchte von einer Heirat der
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schwedischen Königin mit dem Kurfürsten von Brandenburg.

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Les lettres que séparément il vous a pieu de m’escrire dattées du 21 e du
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passé m’en promettant une commune et l’envoy d’un extraordinaire je

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pourrois l’attendre et cependant me disposer de vous escrire, mais soit que
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j’aye trop de satisfaction de m’entretenir avec vous ou que je juge qu’il
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importe au service du Roy que l’ordinaire ne parte pas sans estre chargé de
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mes dépesches, je ne puis condescendre à ce party. A peine ay-je pris celuy
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de suivre mon inclination que je me suis souvenu qu’il estoit d’obligation
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de vous faire sçavoir |:que le Macerati

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Baldassare Messerati (gest. 1656), conte di Casalborgone; zunächst Finanzverwalter des
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Kardinals Moritz von Savoyen, seit 1633 Generalpostmeister; in den Auseinandersetzungen
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der savoyischen Prinzen mit Frankreich (vgl. S. 56 Anm. 8) nahm er eine betont antifranzö-
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sische Haltung ein; nach 1642 hielt er sich in spanischen Territorien auf, 1645 war er in
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Mailand, von wo der sich um die Beteiligung Christines an einer Liga der italienischen
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Staaten gegen Frankreich bemühte ( Claretta I S. 116f., II S. 441–448 ) .
qui:| ne vous est pas incogneu aiant
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par diverses fois |:despêché le Baruera

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Barroero, Kammerdiener Messeratis; zu seiner Inhaftierung Claretta II S. 444f..
vers madame de Savoye:|, Son
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Altesse lassée des protestations et propositions folles qui luy estoient faites
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et des soubçons qu’on essayoit de nous donner de sa conduite |:a pris la
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résolution de le faire arrester. Ses papiers ayans esté examinez l’on y a veu
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que le Macerati pour tesmoigner son zèle au service de la maison de Savoie
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conseilloit madame de Savoye de faire faire protestation à Rome:| lorsque
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Sa Majesté se résoudroit de faire presser [!] l’obédience que y estant admise
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soubz le nom et titre de Roy de France, lequel comprenoit soubz soy toutes
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les provinces qui en composent la couronne, que la duché de Bretagne n’y
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seroit pas entendue, qu’il dit compéter au duc comme héritier à cause de
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son père de l’infante Ysabelle, à qui de droict ledict duché appartenoit par
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le décez du roy Henry III sans lignée estant entré en celle de ce Roy, et
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partant de ses cousines par les mariages des reynes Anne et Claude

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Der verstorbene Hg. Viktor Amadeus I. stammte aus der Ehe Karl Emanuels I. von Savoyen
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(1562–1630) mit der Infantin Catharina (nicht Isabella) (1567–1597), Tochter des spanischen
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Kg. Philipp II. Die Mutter Catharinas, Elisabeth von Frankreich (1545–1568), war die älteste
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Tochter des französischen Kg. Heinrich II. Ihr erbberechtigter Bruder Heinrich III. starb
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1589 kinderlos; deshalb konnte für sie ein Anspruch auf das Hgtm. Bretagne konstruiert
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werden, der durch ihre Urgroßmutter Anna (1476–1514, Tochter Franz’ II., des letzten Hg.
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der Bretagne, und Gattin des Kg. Ludwig XII.) sowie durch ihre Großmutter Claudia
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(1499–1524, Gattin Kg. Franz’ I. und Mutter Heinrichs II.) auf sie gekommen war ( Zedler
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IV Sp. 1314).
. Quand
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cela me fut rapporté j’eus pitié de l’ignorance de ce conseiller et qu’il eust si
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peu leu nos loix et les jugementz qui ont esté rendus, puisque par
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l’assomption de la personne du roy Henry second

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Heinrich II. (1519–1559), 1547 Kg.
ayeul desdictes infantes
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et trisayeul dudict duc, ledict duché a esté réuny de droict à la couronne,
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lequel par déclaration du roy François premier

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Franz I. (1494–1547), 1515 Kg.
consentie des estatz du pais
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et duché de Bretagne y avoit desjà esté

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1532 hatten die Stände der endgültigen Vereinigung zugestimmt, die im gleichen Jahr durch
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zwei Edikte Franz’ I. sanktioniert wurde ( Waquet S. 68f.).
, et qui luy appartenoit par un
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acquest légitimement faict des héritiers de ceux de Panthièvre

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Grafschaft in der Bretagne.
, qui en

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1
firent cession moyennant une somme notable au roy Louis XI, à qui par
2
arrest du Parlement il avoit esté adjugé

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Ludwig XI. (1423–1483), Kg. 1461.
.

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Ce qui est à remarquer n’est pas la prétention, mais l’industrie avec laquelle
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les ennemis essayent de perpétuer la guerre en Italie, d’où il est aisé de
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pénétrer qu’ilz n’ont point de disposition à la paix générale, Sa Majesté au
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contraire la souhaite et vous en estes les juges et les tesmoings, aiant
7
disposé en vos mains la plénipotence, en vertu de laquelle vous la pouvez
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obliger à tout ce que vous recognoistrez estre juste et utile pour parvenir à
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un si grand bien.

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Der kürzlich von den spanischen Gesandten vorgetragenen Bitte um einen Paß
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für einen Boten in die Franche-Comté wird bereitwillig stattgegeben, obwohl
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sie ihrerseits keinen Paß für La Thuillerie gewährt haben, obwohl das Prälimi-
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narabkommen
dies vorsieht. Ce qui est |:à faire est de faire explicquer
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nettement voz parties en présence des médiateurs s’ilz ne consentent pas
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que sur les vostres on puisse passer partout offrant le réciproque et affin
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que tout sujet de soubçon soit levé, il sembleroit utile aux uns et aux autres
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que vous en accordassiez réciproquement à ceux pour qui ilz vous seroient
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demandez qui partiroient de Munster ou d’Osnaburg et que la foy en fust
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inviolablement observée:|. Pour nous, nous sommes |:résolus de n’en point
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refuser que vous aurez consentis et de faire accompagner les personnes qui
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traverseront le royaume de quelque gentilhomme ou courrier pourveu que
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vous ayez la liberté d’envoyer en Allemagne, Suède, Transsilvanie et
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partout ailleurs où vous jugerez le devoir faire:|. S’ilz prennent |:la mesme
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précaution et qu’ilz désirent aussy que ce soit avec leur consentement nous
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prendrons patience. Mais il ne faut point la leur déclarer un chacun restant
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en sa liberté pour ce regard:|.

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Le vent a esté si favorable à monsieur d’Estrades qu’il a passé en unze
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heures de Calais à Flessingues

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Vlissingen; zur Mission d’Estrades’ bei den Generalstaaten vgl. nr. 17.
, où il desbarqua dez le 22 e du passé, le
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prochain ordinaire nous aportera de ses lettres que nous avons bien envie
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de recevoir.

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Aujourd’huy un gentilhomme |:du comte d’Oldembourg

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Gf. Anton Günther von Oldenburg (1583–1667) ( NDB I S. 317 ); er hatte wegen dieser
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Präsente im September 1644 bei d’Avaux in Münster anfragen lassen, der anhand einer Liste
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für den Kg. und für Mazarin eine Auswahl traf und auch Brienne zu bedenken empfahl
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(Relation Mylii 1644 IX 26, Staatsarchiv Oldenburg, 20–42 C 84a fol. 53’, 59’, 61’; nicht
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ganz richtig wiedergegeben bei Düssmann S. 27).
:| en a présenté à
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Leurs Majestez de la part de son maistre avec les offres de son très humble
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service, |:il a amené des chevaux de poil bizarre pour le Roy. Il craint bien
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de donner du soupçon à l’Empereur, ne se fait point voir et n’a rien à faire
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qu’un simple compliment et à remercier Sa Majesté de la neutralité qu’elle
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luy a accordée

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Vgl. Mazarin an Gf. Anton Günther, Paris 1644 Februar 12 ( Mazarin , Lettres I S. 584).
:|. Si avant que de s’en retourner il s’ouvroit davantage, ce
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que je ne croy pas vous en serez sur l’heure avertis.

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1
Sans doute monsieur de La Thuillerie vous aura fait part d’un bruit assez
2
public |:du mariage résolu de la reyne de Suède et de son cousin l’électeur
3
de Brandebourg. Il importeroit beaucoup de sçavoir toute la chose et en
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premier lieu et si l’Empereur et si le roy de Pologne l’avoient consentie.
5
L’un sans doute en auroit voulu prendre des avantages et l’autre n’y aura
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assenty que pressé par l’Empereur:|. Ce qui seroit à apréhender, voz
7
prudences le pénètrent, et il leur est facile de nous esclaircir de la
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vérité …

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