Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
|:On mande à monsieur d’Avaux de retourner à Oznabrug [!], mais:| cela
n’achève pas |:de satisfaire Son Eminence parce qu’il le croid luy-mesme
capable de précipiter les choses plus qu’il ne se doibt, et de passer légère-
ment sur des poinctz importans, pour essayer d’empescher que vous ne
vous treuviez à la conclusion de la paix. C’est pourquoy:| Son Eminence
vous prie de haster vostre retour à Monster autant qu’il se pourra. |:Les
facilitez de monsieur de Longueville ne se peuvent concevoir. Le dernier
qui luy parle le persuade et on tremble icy qu’il ne fasse quelque faulte
pendant qu’il est seul:|.
Je vous diray en confidence, et pour vous seul, s’il vous plaist, que |:ses
prétentions sont adjustées. On luy donne le comté de Joux en souverai-
neté et on luy faict tumber le gouvernement de Caen, que le Roy récom-
pensera à monsieur de Blerancourt :|.
Je ne sçay si chez monsieur de Brienne ilz auront le temps de vous en-
voyer des copies des mémoires pour Monster et pour Osnabruk . En tout
cas je vous en diray la substance en quatre motz. Zusammenfassung der
Memoranden.
Son Eminence m’a chargé de vous mander de faire faire les réflexions qu’il
convient à Messieurs les Estatz que |:oultre le double mariage qui se faict
dans la maison d’Austriche, l’archiduc Léopold vient encore commander
en Flandres:|.
Comme aussi que s’il eschet vous fassiés remarquer que |:quand nous par-
lons fortement aux Suédois sur les affaires qui restent à terminer dans
l’Empire:|, ce n’est pas que nous voulions |:nous opposer aux avantages
du Palatin dont nous serons tousjours raviz:|, mais parce que l’estat de
nos affaires ne permet pas que |:pour le plus ou le moins de ce qu’il pré-
tend, nous continuions plus longtemps la guerre en Allemagne, ayant tant
de besoin de noz forces ailleurs:|.
Je suis fort en peine de monsieur de Montbas, qui n’est point encore arrivé,
et appréhende bien qu’il ne luy soit survenu quelque inconvénient en che-
min. |:Sy ceux avec qui il avoit à conférer l’ont décelé, il pourroit bien
courre fortune de sa vie, ce que je prie Dieu de tout mon cœur n’estre pas:|.
Je tesmoigneray à |:monsieur Le Roy
Vermutlich Timoléon Le Roy (gest. 1659), der 1639 zum secrétaire du Roi ernannt worden
war und spätestens seit 1641 als premier commis Le Telliers fungierte; er stand bei Mazarin
in hohem Ansehen, wurde als möglicher Kandidat für das Amt des secrétaire d’Etat à la
guerre gehandelt und übte dieses Amt 1651, während der Ungnade Le Telliers, kommis-
sarisch aus ( André, Le Tellier, 641ff.; Mazarin, Lettres I, 938f., führt ihn unter dem Vor-
namen Nicolas und bezeichnet ihn als Verwandten Le Telliers).
avoir de la mauvaise volonté de |:son frère :|, et peut-estre auray-je occa-
sion dans peu de jours de le rendre aussi chaud que braise audit |:sieur Le
Roy:|. Je tiendray un discours tout différend au sieur Prioleau et touchant
monsieur de Vicfort.