Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
104. Mazarin an Longueville [Paris] 1647 August 16

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Mazarin an Longueville


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[Paris] 1647 August 16

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Kopie: AE , CP All. 101 fol. 282–283 = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 85 fol. 71.
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Teildruck: Mazarin , Lettres II, 473.

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Haltung gegenüber den Vorschlägen Oxenstiernas: Verweis auf nr. 103. Geldangelegenheiten.
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Verhältnis zu Pauw und Knuyt. Aussicht auf Rückkehr Longuevilles angesichts der möglichen
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Bereitschaft der Spanier, infolge der Aufstände in Neapel und Sizilien Frieden zu schließen.

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Le mémoire du Roy

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Nr. 103.
est si ample qu’il ne me reste rien à y ajouster qui ne
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fût superflu. Vous verrez les sentimens qu’on a icy sur la proposition de
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monsieur Oxenstiern, dont je crois qu’on peut tirer un avantage présent,
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comme les suites pour l’avenir, si on s’y engageoit trop avant, pourroient
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nous estre préjudiciables.

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Falls Sie es für notwendig und nützlich erachten, zusätzliche Ausgaben in
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den Verhandlungen zu tätigen, werde ich das hierzu erforderliche Geld
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bereitstellen.

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Vous verrez ce qu’on a résolu sur le sujet de Pau et de Knut, ensuite de ce
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qu’a [!] traitté en dernier lieu monsieur Servien et monsieur de La Thuill-
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erie à La Haye, et la lettre que monsieur le prince d’Orange m’a escrit en
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leur faveur. La diversité des tems et des conjonctures oblige souvent à
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tenir des conduites tout à fait diférentes et opposées, et toutes deux ne
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laissent pas d’estre bonnes et prudentes. On peut croire que ces gens-là
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seront à l’avenir plus soigneux mesme que les autres de ne s’exposer pas à
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encourir de nouveau l’indignation de Leurs Majestez.

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Ce qui se passe à Naples et en Sicile est très considérable, et je suis bien
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aise de voir que tout concourt à vous faire sortir bientost de Munster avec
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beaucoup de gloire, puisque si les Espagnols ne sont dans un entier aveu-
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glement , il semble que la révolte de deux royaumes doit bien estre capable
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de leur faire désirer la paix sans délay, puisque c’est le remède le plus
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efficace qu’ils puissent apporter pour interrompre lesdites révoltes, et
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mettre leurs affaires en meilleur estat.

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