Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
109. Longueville an Mazarin Münster 1647 August 19

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[ 97 ] / 109 / [ 126 ]

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Longueville an Mazarin


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Münster 1647 August 19

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Ausfertigung: AE , CP All. 85 fol. 76–76’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 101 fol.
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240–241; falsch datiert 1647 August 9.

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Verweis auf nr. 108. Hoffnung auf baldige Abreise. Freude über militärische Erfolge. Unter-
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redung mit den Mediatoren über die vermeintlichen Kriegspläne Peñarandas; dessen Ver-
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handlungstaktik bezüglich Portugals und Lothringens; derzeit keine Verständigungsbereit-
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schaft Peñarandas.

[p. 312] [scan. 424]


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Nous respondons par nostre dépesche commune

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Nr. 108.
aux poincts principaux
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de la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’escrire que j’ay commu-
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niquée à messieurs d’Avaux et de Servien. Pour moy, Monsieur, je ne
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m’estendray pas à vous informer de beaucoup de choses, espérant dans
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peu de jours de vous en pouvoir moy-mesme rendre compte |:et en par-
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tant j’apporteray de telles précautions que mon voyage pourra servir et ne
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pourra nuire:|. Je me contenteray donc par celle-cy de vous tesmoigner la
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joye que j’ay de la prise de Lens

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Lens, befestigte Stadt in den Span. Ndl.n in der Gft. Artois, unweit von Arras. Die Nach-
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richt von der vermeintlichen Einnahme der Stadt war am 28. Juli 1647 in Münster einge-
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troffen ( Babel , Friedenskongreß, 22); tatsächlich fiel sie erst am 3. Oktober 1647 in frz.
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Hand ( Bazin III, 353).
et de ce que les Napolitains ont chassé
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les Espagnolz d’Orbitello

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Orbetello, befestigte Stadt in der Toskana; sie war vom 15. Mai bis zum 15. Juli 1646
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erfolglos von frz. Truppen belagert worden ( Bazin III, 335; Chéruel , Minorité II, 201f
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und 212f).
. J’espère que cela aydera fort à faire revenir
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Penneranda à la raison et à luy oster toutes les fausses espérances qu’il
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avoit prises.

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Quand j’ay parlé |:aux Médiateurs

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Vgl. APW III C 1/1, 360 (1647 VIII 13).
:| de tous ses vains projects, |:ilz m’ont
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advoué que:| il estoit vray qu’il avoit conceu celuy qu’on pouvoit entrer
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en France, mais pour ce qui est des desseins d’Italie ilz m’ont dit que ce
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qu’il en avoit mandé avoit esté pour se mocquer des ministres d’Espagne
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qui l’avoient blasmé d’avoir cédé Piombino et Portolongone et pour leur
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faire advouer le peu de moyen qu’ilz avoient de les reprendre, qu’il a fort
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espéré de l’armée navale et a cru qu’il y avoit quelques mouvements en
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Catalogne, mais qu’il ne sçavoit présentement qu’en attendre. |:Il est:|
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néantmoins |:si exact que quoyqu’il voye des maux de tous costez menacer
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l’Espagne jusques à ce que les ordres luy soient venus il veut que nous
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nous déclarions du poinct du Portugal avant tout pour obtenir seulement
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de luy qu’on travaillera après aux autres articles, sans certitude de ce qu’il
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y fera. Il fait mesme plus de difficulté à celuy du duc Charles qu’il ne
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faisoit cy-devant. Cela monstre clairement qu’il n’y a rien à faire avec
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luy jusqu’à la fin de la campagne. Les Holandois qui sont icy

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Donia und Nederhorst.
sont dans
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le mesme sentiment:|.

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