Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
176. Servien an Longueville Den Haag 1647 März 14

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Servien an Longueville


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Den Haag 1647 März 14

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Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 43 fol. 542–545’ = Druckvorlage.

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Tod Prinz Friedrich Heinrichs von Oranien. Vordringliche Aufgaben der Generalstaaten:
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Reaktion auf die abweichende Haltung seines Sohnes zur Friedensfrage; Vertrag mit Frank-
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reich ; Resolution zu den weiteren Verhandlungen mit Spanien. Widersprüchliche Nachrich-
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ten über die Einstellung Longuevilles zu Pauw; Nachteile des unterschiedlichen Verhaltens
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der französischen Gesandten in Den Haag und Münster ihm gegenüber; dringende Notwen-
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digkeit abgestimmten Vorgehens bei der gegen ihn geführten Klage.

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PS: Bitte Pauws um Möglichkeit zur Rechtfertigung gegen die Vorwürfe Serviens in Den
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Haag; Entzug der Interposition aus seinen Händen durch Longueville dringend anzuraten;
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seine übelwollende Auslegung der für den Fall weiteren spanischen Zögerns abgegebenen
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Erklärung Longuevilles. Eidesleistungen Prinz Wilhelms II. von Oranien.

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Il n’y a que trois jours que j’eus l’honneur d’escrire à Vostre Altesse et à
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monsieur d’Avaux

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Vgl. nr. 175.
par la voye de Ruremonde. Je m’en sers encor au-
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jourd ’huy comme la plus courte, pour faire sçavoir à Vostre Altesse que
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monsieur le prince d’Orange est mort ce matin à cinq heures

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Dazu Aitzema VI, 346.
. Monsieur
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Lemonon, qui doibt partir demain, et auquel je donneray un dupplicata
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de cette lettre, rendra compte à Vostre Altesse de tout ce qui s’est passé de
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plus particulier en cette rencontre.

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Messieurs les Estatz auront bien besoing d’employer toute leur prudence
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pour donner ordre à trois choses de très grande importance, qui se pré-
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sentent à mesme tems.

[p. 825] [scan. 1007]


1
La première, le changement qui doit suivre cette mort, à cause que |: mon-
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sieur le prince d’Orange d’aujourd’huy est d’inclination très différente à
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celle qu’à eue monsieur son père depuis deux ans, et à celle que madame
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sa mère peut encore avoir à présent, ne respirant que la continuation de la
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guerre, et ne pouvant presque souffrir qu’on luy parle de la paix:|.

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La seconde est le traitté qu’on doit faire avec la France pour restablir une
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sincère union entre elle et cet Estat, que les choses passées semblent avoir
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un peu altérée.

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La troisiesme est la résolution qu’on doibt prendre dans la négociation
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avec l’Espagne, pour sçavoir comment on se doit servir des articles qui
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sont desjà signez

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Die span.-ndl. Provisional-Art. vom 8. Januar 1647 (vgl. Beilage 1 zu nr. 169).
, et l’estat où l’on se doit mettre pour finir cette affaire
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honorablement et avec avantage.

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Je souhaitterois bien qu’un autre plus intelligent que moy fût icy pour se
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démesler de tous les différends qui se présententeront [!] .

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Il est arrivé icy quelques lettres à des particuliers qui portent que Vostre
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Altesse a déclaré à monsieur Pau depuis peu que Leurs Majestez ne pou-
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voient plus souffrir que luy et Knut se meslassent de la médiation. Mais les
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lettres que ledit sieur Pau a escrit à Messieurs les Estatz ne parlent point de
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cette déclaration, je ne sçay ce que j’en doibs croyre. A la vérité je doibs bien
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dire franchement à Vostre Altesse, comme monsieur Lemonon le luy pourra
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faire sçavoir plus particulièrement, que l’on s’estonne fort en ce païs que
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Vostre Altesse se serve encor de l’entremise d’un homme que j’ay esté obligé
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par les ordres du Roy d’accuser publiquement d’intelligence avec les Espa-
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gnolz . Plusieurs de noz amis me sont venu demander s’il est vray que Vostre
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Altesse ayt encor commerce avec luy, me faisant cognoistre que ses partisans
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en tirent des conséquences à son advantage contre nous. Je responds que sy
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Vostre Altesse s’est adressée à luy, ç’a esté avant qu’estre informée de ce qui
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s’est passé par deçà. Mais on ne laisse pas de vouloir faire croyre dans le
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monde que le ressentiment de Leurs Majestez n’est pas sy grand que je l’ay
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représenté, puisque Vostre Altesse n’en tesmoigne rien.

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Je supplie très humblement Vostre Altesse de me prescrire ce qu’il luy
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plaist que je dise ou que je fasse dans ces contrariétez, car je crains extrê-
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mement que continuant deux poursuittes contraires, l’on ne donne suject
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de blasmer la conduite des ministres du Roy et que cela n’aille jusques aux
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supérieurs, à cause qu’ilz ne l’ont pas rendue à tems uniforme.

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Je puis assurer Vostre Altesse qu’ayant recognu jusques icy l’aversion
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qu’elle a eue à retirer des mains dudit sieur Pau les affaires du Roy, j’avois
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différé de me plaindre de luy sy ouvertement que j’eusse deu faire d’abord,
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et que c’est aujourd’huy une des objections qu’on me fait en me demandant
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pourquoy je n’ay pas proposé en arrivant icy les mesmes plainctes que j’ay
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données depuis peu. Je réplicque bien à cela que nostre patience ne nous
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doibt pas estre reprochée, mais le délay dont j’ay uzé ne laisse pas de par-
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tager les espritz. Vostre Altesse me pardonnera, s’il luy plaist, sy je parle en

[p. 826] [scan. 1008]


1
cette occasion avec liberté. Mais il faut ou que j’abbandonne icy avec quel-
2
que honte une poursuitte que j’ay commencée en suitte des ordres du Roy,
3
par les conseilz et à la prière de tous noz vrays amis, et pour repousser
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l’offense qu’on a voulu faire à Sa Majesté en l’accusant faulcement de faire
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des traittez particuliers à l’insceu de ses alliez [!] . Et il est très nécessaire
6
que Vostre Altesse ayt agréable de faire les mesmes démonstrations par
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delà, autrement nous courrons fortune de recevoir préjudice d’un costé et
8
d’autre. Après que Vostre Altesse aura fait réflexion sur l’estat et l’ impor-
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tance de cette affaire, je luy demande l’honneur de ses commandemens, qui
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me serviront de règle icy, et d’une suffisante justiffication en tous lieux.

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[PS] Depuis ma lettre escritte, j’ay appris que monsieur Pau a demandé
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permission avec grande instance, par une

36
Wurde nicht ermittelt.
des siennes, à la province de
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Hollande, pour venir se justiffier contre les «calomnies», à ce qu’il dit,
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de l’ambassadeur de France. Vostre Altesse peut se souvenir sy nous
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n’avons pas fait souvent plaintes en corps de toutes les choses que j’ay
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mises dans mon escrit

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Beilage 1 zu nr. 160; der gleiche Schriftsatz war Longueville vermutlich als [Beilage 2] zu
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nr. 175, vielleicht aber auch erst mit nr. 176 übersandt worden: Jedenfalls nimmt Longue-
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ville erst nach Eingang von nr. 176 dazu Stellung (vgl. nr. 189).
. Je ne sçay pas s’il sera protégé de sa province.
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Mais on m’assure qu’il n’aura pas les rieurs de son costé dans les autres.
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Vostre Altesse examinera, par sa prudence, s’il sera advantageux pour le
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Roy que ce soit le sieur Pau qui de son mouvement se descharge de noz
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affaires, ou s’il ne vaudroit point mieux de faire cognoistre au publiq que
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sa mauvaise conduitte a obligé de les retirer de ses mains.

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Je demande encor pardon à Vostre Altesse de l’importunité que je luy
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donne. Je suis asseuré que sy elle voyoit icy comme touttes choses pas-
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sent , et les jugemens qu’on y fait de veoir encor ledit sieur Pau, employé
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dans les choses qui touchent la France, elle seroit certainement dans les
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mesmes sentimens que je suis, lesquelz je soubzmetz avec très grand res-
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pect à la censure qu’il plaira à Vostre Altesse d’en faire.

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J’oubliois de dire à Vostre Altesse que monsieur Pau par ses lettres inter-
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prette fort mal la déclaration que Vostre Altesse luy a faite

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Vermutlich ist die in der Konferenz Longuevilles mit den ndl. Ges. vom 28. Februar 1647
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erklärte Befristung der frz. Angebote an Spanien bis zum 10. März 1647 gemeint; vgl. nr.
42
156.
, en cas que les
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Espagnolz ne se mettent promptement à la rayson, et la veut faire passer
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pour un prétexte recherché de reculer la paix.

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Monsieur le prince d’Orange a presté le serment des charges d’amiral et
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de capitaine général

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Hierzu und zu den Rechtsgrundlagen der Anwartschaft Pz. Wilhelms II. von Oranien auf
44
die Ämter seines Vaters vgl. Aitzema VI, 346ff.
, chacque province députera pour recevoir le serment
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de celle de gouverneur.

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[Beilage?]

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Vgl. Anm. 5.

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