Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
132. d’Avaux an Mazarin Münster 1647 September 2

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1647 September 2

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Ausfertigung: AE , CP All. 85 fol. 134–135 = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE ,
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CP All. 89 fol. 118–118’. Kopie: AE , CP All. 102 fol. 32–33.

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Vorgehensweise im Falle einer Fortsetzung des Krieges durch Schweden: rascher Friedens-
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schluß oder Klärung der Beziehungen zu den Alliierten zur Wahrung der Interessen Frank-
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reichs , Kurbayerns und der katholischen Religion.

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Le désir que j’ay de vous rendre mes devoirs et mes services ne cesse
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point, mais l’occasion m’en manque quelquefois, et je puis dire qu’alors
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je suis plus travaillé de mon inutilité que s’il me falloit passer une partie
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de la nuit à vous escrire. C’est ce qui m’arrive aujourd’huy, Monseigneur,
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il n’y a papier sur ma table que je n’aie retourné plusieurs fois ny affaire
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où je n’aie fait réflexion sans que je trouve à quoy m’attacher pour entre-
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tenir Vostre Eminence, si je ne veus tomber dans les redites de ce qui est
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contenu en nostre despesche commune

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Nr. 130.
.

[p. 375] [scan. 487]


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Je la supplie très humblement d’excuser cette stérilité d’affaires ou

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1 celle] laut den anderen Überlieferungen; in der Druckvorlage fälschlich: celles
celle de
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mon esprit, et d’avoir agréable qu’en acquiesçant à l’excellente despesche

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Nr. 103.

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que nous avons receu sur l’ouverture faitte par monsieur Oxenstiern, je
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demande à Vostre Eminence la solution d’une difficulté qui me reste seu-
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le . C’est que les Suédois aians déclaré aux Impériaux qu’ils ne se tiennent
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plus obligés aux conditions arrestées entre eux, et poursuivans la guerre
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|:comme ilz font avec succez, ilz en proffiteront seuls, et qui pis est, ce
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sera encores aux despens de la religion:|. Ou bien il arrivera que le duc
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de Bavières, qui est desjà esbranslé, et que tout le parti catholique sollicite
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sans cesse, voiant les progrès de l’armée suédoise sans estre bien asseuré
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que les victorieux |:ne le traitteront pas comme l’on a desjà fait son frère,
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n’attendra pas cette extrémité:|. Il seroit donc besoin à mon avis ou de
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conclure promptement la paix selon les ordres de la cour qui ne peuvent
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estre plus ajustés à ce bon dessein, ou de sçavoir comme nous sommes
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avec nos alliés et |:à quoy il faut tendre dans la continuation de la guerre;
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car à ne faire ny l’un ny l’autre nous y perdrons, et:| la couronne de Suède
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nous tient suffisamment engagés par l’alliance, tellement que |:les nou-
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velles conditions dont on pourroit convenir seroient à l’avantage de la
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France, de la maison de Bavières:|, et de la religion catholique; tous les-
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quels intérestz demeurent exposés |:pendant que sans vouloir la guerre
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nous la faisons:|. Je sousmetz cette pensée à ce que Vostre Eminence en
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jugera bien plus seurement.

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