Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
327. d’Avaux an Mazarin Münster 1644 Dezember 17

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1644 Dezember 17

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Ausfertigung: AE , CP All. 38 fol. 337–339, eigenhändiges PS: Ebenda fol. 356 = Druck-
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vorlage
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Keine Einigung mit Servien. Unzuverlässigkeit Fontanellas. Brégy. Kurfürst von Trier. PS: Nach-
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richt über ein polnisches Waffenstillstandsangebot in Wien.

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Servien berichtet weiterhin gesondert; er will auch gesondert an die Fürsten und Stände
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des Reiches schreiben.

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|:Il pourroit bien estre que le Régent Fontanella eust esté gaigné par
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Saavedra:|. Vostre Eminence en a |:de grandes conjectures qui seront
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encore fortiffiéez:| par le récit de quelques particularités que voicy. |: Fon-
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tanella est intime amy de Monsieur Servien, il est tous les jours chez luy,
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ilz passent souvent deux et trois heures ensemble. Cette union est cognue
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icy d’un chacun, car elle est plus qu’ordinaire. Or, Monsieur Servien est
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celuy qui a proposé de le renvoyer en Cataloigne, qui m’en a faict considérer
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les raisons et qui a pris plaisir de les bien desduire dans nostre dépesche
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commune. Partant il y a lieu de juger que Fontanella est autheur de ce conseil
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et que Monsieur Servien estant persuadé:| – comme je l’estois aussy – |:de
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la fidélité du personnage et l’admirant d’ailleurs plus que je ne fais:|, il a
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creu facilement que |:sa présence en Cataloigne restabliroit les affaires. J’ay
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une autre raison, c’est que Fontanella a très grande familiarité avec l’Abbé
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Carleni

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Vgl. S. 295 Anm. 2.
, homme d’esprit et d’intrigues, lequel fut veu dernièrement par
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un de mes gens comme il sortoit de chez Saavedra et prenoit soing de
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n’estre pas recognû:|. Il y a plus, |:le mesme Abbé dont j’ay eu cy devant
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la cognoissance à Hambourg me disoit il y a quelque temps qu’un homme
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du mérite de Fontanella ne debvroit pas estre icy à ne rien faire pendant
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qu’il pourroit empescher la ruine de son pays, et que si le Roy laisse perdre
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la Cataloigne il ne faut plus espérer de paix:|. Je receus cella, Monseigneur,

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de la mesme main que |:l’ouverture qui m’en fut faicte par Monsieur Ser-
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vien :|. Mais aujourd’huy que Vostre Eminence nous a fait l’honneur de
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nous mander les raisons |:qu’elle a de tenir Fontanella pour suspect, je
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trouve qu’il y pourroit bien avoir du mistère, je prendray garde soigneuse-
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ment à ses paroles et à ses actions. Monsieur Servien estant adverty comme
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il est peut pénétrer son intention plus aisément que personne. Il tesmoigne
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en estre en peine et qu’il n’estime pas à propos de changer si tost de con-
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duicte avec luy, parce que luy ayant donné jusques à présent grande part
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en s aconfiance, il s’appercevroit du changement s’il ne se faict peu à peu:|.
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Pour moy, Monseigneur, |:je n’ay qu’à vivre avec luy et avec tous les autres
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comme j’ay accoustumé. Je ne parle point d’affaires importantes qu’avec
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Monsieur Servien et Monsieur de Saint Romain:|.

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Erfolgreicher Abschluß der Mission Brégys. Eingang eines Schreibens des Kurfürsten
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von Trier .

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Eigenhändiges PS: J’adjouste ce mot à ma lettre pour dire à Vostre Eminence
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que j’ay advis certain de Vienne que le Résident de Pouloigne

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Nicht identifiziert.
a offert de
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la part de son maistre de moienner une trêve de dix ou douze ans et a déclaré
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que la France en est contente et rendra tout ce qu’elle a conquis, à la réserve
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de Brisach, Arras, Nancy et Perpignan. Le Conseil de l’Empereur délibère
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sur cette proposition, et encores qu’elle soit si absurde qu’elle se destruit
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d’elle mesmes, je crois pourtant, Monseigneur, que vous trouverés à propos
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d’en faire faire plaintes au Roy de Pouloigne, dont les ministres sont sujetz
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à s’avancer ainsy sans ordre et sans aucun fondement.

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