Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
5. Mazarin an d’Avaux [Paris] 1644 März 19

[p. 14] [scan. 104]


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–/ 5 /–

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Mazarin an d’Avaux


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[Paris] 1644 März 19

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Konzept Chavignys: AE , CP Holl. 30 fol. 414–415 = Druckvorlage. Eingang vermutlich :
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1644 April 5. Druck: Mazarin , Lettres I S. 631f.

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Unwirksamkeit von Intrigen gegen d’Avaux. Geringe Erwartungen von Verhandlungen mit dem
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Herzog von Pfalz-Neuburg. Beratung von nr. 3 im Staatsrat. Drängen auf die Abreise La
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Thuilleries.

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Je suis fasché qu’on vous donne des allarmes contre la vérité de ce qui se
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passe icy

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Mazarin antwortet auf ein Schreiben d’Avaux’ vom 8. März, Ausfertigung: AE , CP Holl. 30
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fol. 416–417. D’Avaux hatte sich beklagt, am Hof werde gegen ihn intrigiert.
. Je vous suplie de croire que la Reyne, ayant l’opinion qu’elle
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doit de vostre zèle pour le service du Roy et de la sagesse de vostre conduite,
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n’est pas susceptible d’aucune impression qu’on luy pourroit donner au
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contraire. En effet, vous devez ce me semble ajouster plus de foy aux letres
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que vous recevez de la part de Sa Majesté qui vous tesmoignent la commune
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satisfaction qu’elle a sans distinction ny différence quelconque de ce que
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vous et Monsieur Servien faites conjointement qu’aux bruicts mal fondéz
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qu’on vous en pourroit escrire.

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Pour moy, quand je n’auray pas l’inclination que j’ay pour vostre personne,
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vous devez croire que je vous connais trop et que je suis trop juste pour
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souffrir le moindre rapport qu’on me pourroit faire à vostre préjudice et
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pour vous faire coupable de ce que je sçay que vous n’estes pas capable de
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commetre. Je vous conjure donc de vous metre pour une fois l’esprit en
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repos de ce costé là et de vous assurer que voz intérêts me seront tousjours
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tenuz telles que je n’en auray pas moins de soin que des miens propres.

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25 Je] am Rand: en chef
Je n’ay pas opinion que l’entreveue que vous devez faire avec Monsieur le
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Duc de Neubourg

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Wolfgang Wilhelm von Pfalz-Neuburg, Herzog von Jülich-Berg, 1578–1658, Regierungsantritt
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1614. Er hatte d’Avaux um eine Unterredung auf dessen Reise nach Münster gebeten; vgl. den
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oben Anm. 2 zitierten Brief und ADB XLIV S. 87–117.
produise rien, et je ne sçais mesme s’il se résoudra à la
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faire, puisque nous avons avis qu’il a consenty à payer à l’Empereur la
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contribution qu’il exigeoit de luy

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Zur schwierigen Lage Herzog Wolfgang Wilhelms, der trotz seiner Neutralitätserklärung ständig
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zu Kontributionen an Kaiserliche und Hessen gezwungen wurde, vgl. G. Engelbert , Der Hessen-
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Krieg passim.
et qu’il a logéz sur ses frontières quelques

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régimens de Hazfelt

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Melchior Graf zu Gleichen und Hatzfeld, 1595–1658, kaiserlicher Generalfeldmarschall.
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Über ihn ADB XI S. 35; NDB VIII S. 64f.; H. F. Schwarz S. 244f.
.

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1 Nous] am Rand: en chef
Nous apprenons aussi que l’Empereur désire qu’il
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reçoive absolument garnison dans Duren

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Düren, Stadt im Herzogtum Jülich.
, par ce vous pouvez juger s’il
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pouvoit résoudre à metre Dusseldorp

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Düsseldorf im Herzogtum Berg, Sitz des Herzogs Wolfgang Wilhelm.
entre les mains du Roy qui est la
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seule condition sous laquelle Sa Majesté se porteroit à l’assister d’argent

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Wie d’Avaux berichtete – vgl. [ S. 14 Anm. 2 ] –, hatte der Herzog um finanzielle Unterstützung
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durch Frankreich gebeten. D’Avaux hoffte, dafür Düsseldorf als Stützpunkt für französische
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Truppen aushandeln zu können.
,
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et que toutefois je pense qu’il y a moins à espérer qu’à craindre que les
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Impériaux, prenans prétexte de la correspondance que ce Prince entretient
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avec la France, ne luy demandent enfin cette place et n’achèvent de la metre
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en [

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8 unleserlich ] in Mazarin , Lettres I: chemise
unleserlich ]. Vous fairez néantmoins la guere à l’œil si cette entreveue se
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fait et mesnagez l’ocasion avec vostre prudence acoustumée. Et en tout cas
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vous donnez à Monsieur le Duc de Neubourg, affin qu’il ne semble pas
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qu’on le neglige, une assurance généralle de l’intention que le Roy aura
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tousjours de défendre ceux qu’on opprime injustement.

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Il me reste encore à faire résoudre quelques choses au Conseil sur le sujet
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de la dépesche que vous recevrez de Monsieur de Brienne . Vous le sçaurez
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par le premier ordinaire. Je vous conjure de presser le départ de Monsieur
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de La Thuylerie .

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