Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
63. Longueville und d’Avaux an Servien Münster 1647 Januar 15

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Longueville und d’Avaux an Servien


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Münster 1647 Januar 15

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Ausfertigung: AE , CP All. 98 fol. 109–111’ = Druckvorlage.

[p. 312] [scan. 494]


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Bevorstehende Abreise Nederhorsts zur Berichterstattung nach Den Haag und Utrecht. Kri-
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tik aller Kongreßteilnehmer, namentlich der Kurbrandenburger, am Verhalten der Nieder-
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länder . Reise Bruns nach Brüssel und Den Haag. Konferenz mit den niederländischen Ge-
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sandten vom 13. Januar 1647. Nach Chanuts Informationen Argwohn Königin Christinas
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von Schweden gegen fremde, ihren Absichten widersprechende Geheimanweisungen für die
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schwedischen Gesandten. Abreise d’Avaux’ nach Osnabrück.

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PS: Rückberufung Meinerswijks, Pauws und Knuyts vermutlich nachteilig. Stillstand der
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französisch-spanischen Verhandlungen.

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Nous vous avons escrit fort amplement par deux dépesches du 4 de ce
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mois

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Nr. 46 mit Beilage 2.
, une du 8

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Nr. 47; vgl. auch nr. 48.
et une du 11

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Sehr wahrscheinlich gemeint: nr. 49 vom 10. Januar 1647.
, tout ce qui s’est passé entre les plénipoten-
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tiaires d’Espagne et ceux de Messieurs les Estatz, et entre ces derniers et
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nous. Ce que nous y pouvons ajouster, est que monsieur de Niderhost a
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tenu bon, et n’a point signé les articles

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Gemeint sind die span.-ndl. Provisional-Art. vom 8. Januar 1647 (vgl. Beilage 1 zu nr.
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169).
. Il est sur le poinct de partir d’icy
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pour aller à La Haie, pour rendre compte de ce qu’il a faict à Messieurs les
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Estatz; et de là il ira en faire autant dans sa province |:qu’il asseure estre
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très bien disposée, et que l’on y est:| dans les mesmes sentimens qu’il a eu,
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de sorte que cela vous pourra aider peut-estre |:à relever la faulte de ses
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collègues et à porter les choses où nous les pouvons désirer:|.

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Les députez du marquis de Brandebourg disent hautement que la |: signa-
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ture de ces articles sera leur ruyne:|, et tous les ministres de ceste assem-
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blée |:blasment

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21 la] falsch dechiffriert: le.
la procédure que les Hollandois ont tenue:| nonobstant les
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vives et réitérées instances que nous avons faictes.

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Il se dict icy que |:monsieur Brun a dessein d’aller de Bruxelles à La Haye
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et qu’il souhaitte de pouvoir s’y abboucher avec vous:|, comme sy cela
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pouvoit faciliter les affaires. Nous en serons |:bien aises, cela ne pouvant
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avoir qu’un bon effect. Mais le sieur de Riperda qui nous a donné cet
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advis, dict qu’il seroit bon d’empescher qu’il ne vînt à La Haye, de crainte
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que soubz ce prétexte, il ne couvrist quelque aultre dessein:|.

29
Bericht über die Unterredung mit den niederländischen Gesandten vom
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13. Januar 1647

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Vgl. nr. 58.
.

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Le sieur Chanut nous mande

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Vgl. Chanut an Longueville, d’Avaux und Servien, [Stockholm] 1646 Dezember 29; Kopie,
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nicht zeitgenössisch: AE , CP Suède 10 fol. 401–405’; Teilduplikat [für Brienne]: AE , CP
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Suède 9 fol. 144–144’ (Eingang laut Dorsal, fol. 144’: 1647 Januar 30).
que l’on est en doute à Stocholm sy les
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|:bonnes intentions de la reyne de Suède ne sont point destournées par
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des ordres secretz, et que la reyne est elle-mesme dans ce soupçon dont
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elle s’est descouverte audict sieur Chanut:| avec ordre de nous l’escrire,
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afin sy nous le jugions nécessaire, |:de tirer de nous des lettres qu’elle

[p. 313] [scan. 495]


1
puisse faire veoir au sénat, en quoy elle a grandement recommandé le se-
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cret :|. Nous estimons qu’il ne sera point besoing de venir à ce remède. Je
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pars aujourd’huy, moy, d’Avaux, pour Osnabrug, où j’espère conestre sy
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tout de bon nos alliez veulent la paix.

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[PS] Nous vous avons mandé

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Vgl. nr. 48.
que sy |:vous y treuviez les dispositions de
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delà:|, nous estimions qu’il seroit bien avantageux de faire |:rappeller
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Menerswick, Paw et Knuyt:|; mais depuis ayans considéré qu’ils |:ont faict
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tout le mal que nous avions à en craindre:|, ayans signé les articles, |:et
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qu’ilz n’en peuvent plus faire sy l’ordre n’en vient de Messieurs les Estatz,
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nous laissons à vostre prudence à juger s’il ne seroit pas plus dangereux de
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les faire rappeller dans leurs provinces qui est le lieu où l’on peult main-
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tenant travailler contre nous, et les oster d’icy où ilz seront plus obligez
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que tous aultres qui pourroient venir à faire demeurer les Espagnolz dans
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toutes les offres qu’ilz nous ont faictes:|. Depuis la signature des articles, il
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ne s’est du tout rien faict en nostre traicté, ce qui vous pourra servir pour
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faire voir à Messieurs les Estatz que bien loing d’avancer la paix, cela ne la
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peut que retarder.

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